Consigne 1 : Représentez les empreintes de pas d’un monstre ou le monstre avec de la peinture.
Contraintes 1: peinture sans eau, utilisation des éponges ou chiffons comme outils.
½ format
durée 10 à 15 minutes
Consigne 2 : Représentez à nouveau les empreintes de pas d’un monstre ou le monstre avec de la peinture.
Contraintes 2 : utilisation des éponges ou chiffons comme outils.
½ format
durée 10 à 15 minutes, mais attention, la peinture devra contenir beaucoup d’eau.
Notions abordées : La découverte des relations entre sensation colorée et qualités physiques de la matière colorée.
Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliserdes gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.
(Comment l’élève a-t-il utilisé le medium et les outils (la peinture et les éponges) pour réaliser, dans le premier travail des textures et reliefs, et dans le second travail des nuances et des lavis? L’élève a t’il compris les différentes possibilités de l’utilisation de la peinture suivant l’ajout plus ou moins important d’eau?)
Consigne : Imaginez le graffiti que incarnerait à la fois la ville de Creil, ses habitants, et une valeur importante pour vous.
Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève est-il capable de faire référence dans sa production plastiques aux codes du graffiti ? (Contraste, effet de relief, pochoir, etc).
Compétence Théorique. S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.
(L’élève est-il capable d’utiliser la composition, la typographie, les couleurs et le graphisme dans l’objectif de représenter la ville de Creil et ses habitants ?).
Compétence culturelle : Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
(L’élève est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier ses choix en relation avec le projet fixé ? ).
Graffiti / tag : C’est une inscription , représentant généralement un personnage, un motif et/ou un mot, une signature, en plein milieu de l’espace urbain. Il est réalisé comme signe de reconnaissance d’un individu ou d’un groupe, mais aussi comme une expérience artistique ‘esthétique’. Par extension, on nomme « graffiti ou tag» une œuvre qui reprend les mêmes codes artistiques, même si elle est réalisée sur un autre support.
Pochoir :Technique d’impression qui permet de reproduire plusieurs fois des motifs sur un support par un cache qui empêche la peinture ou l’encre d’atteindre le support, ou encore par un masque dont seules les découpes laissent passer le pigment.
“Le dessin, c’est la façon la plus puissante de faire passer un message” – Banga.
Street art : Il s’agit de toutes formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publiques et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la céramique, etc.
Fresque :elle désigne une technique bien particulière de peinture murale. Cependant, dans le langage courant, le terme a pris le sens plus large de peinture murale en général, sans tenir compte de la technique utilisée.
Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autres et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent les éléments principaux (formes ergométriques, figures, couleurs).
Skyline : C’est la ligne d’horizon. Elle désigne la silhouette urbaine dessinée sur l’horizon par les gratte-ciel d’un centre-ville, et tend à être assimilée à la ville dans son ensemble.
La typographie : elle désigne les différents procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des formes en relief, ainsi que l’art et la manière d’utiliser les différents types de caractères dans un but esthétique et pratique.
Ecrit réflexif : Quoi? Comment? Pourquoi?
Analysez votre production en suivant ce plan et en utilisant au minimum trois mots de vocabulaire et une référence culturelle du cours.
Consigne : Revisitez une des œuvres proposées afin quelle reflète notre société d’aujourd’hui (Pollution, Inégalités, Réchauffement climatique, Racisme, Surmédiatisation, Mondialisation) .
Contrainte : Votre production devra être autre chose qu’un dessin en deux dimensions.
La Classe de danse, Edgar Degas, 1873-1875.
Le déjeuner des canotiers, Renoir, 1880-1881.
L’entrée du port de Trouville, Claude Monet, 1870.
Rue de Paris temps de pluie, Gustave Caillebotte, 1877.
Les Glaneuses, Camille Pissarro, 1889, huile sur toile.
Un bar aux Folies Bergère, Edouard Manet, 1881-1882.
Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève est-il capable d’analyser et de réutiliser la composition d’un des tableaux proposés? ).
Compétence Théorique. S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.
(L’élève est-il capable de transmettre visuellement un message? (symboles, référence, mise en scène) ?).
Compétence culturelle : Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : composition, organisation, travail du fond et des formes. L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de faire référence à notre société d’aujourd’hui?)
Vocabulaire :scène de genre, impressionnisme, mise en scène, détournement, parodie, art engagé.
Art engagé :L’art engagé est une forme d’expression artistique qui défend une cause ou prend position sur une problématique sociale, politique ou environnementale. Cette forme d’art a toujours existé, mais elle s’est popularisée au XXe siècle, notamment grâce au mouvement des avant-gardes artistiques.
Scène de genre :Une scène de genre, en peinture, est un type d’œuvre peinte ou dessinée qui figure des scènes à caractère anecdotique ou familier.
Impressionnisme :L’impressionnisme est apparus en France à la fin du XIXe siècle. Il s’exprime le plus souvent dans des peintures de paysages et des scènes de la vie moderne, qui mettent l’accent sur la sensation visuelle et l’expression instantanée des effets lumineux.
Mise en scène :La mise en scène est l’orchestration (composition harmonieuse) de tous les éléments d’une production scénique (jeu des acteurs, costumes, décors, lumières, etc.).
Détournement :Le détournement est une pratique artistique qui consiste à s’approprier un objet ou une image existante et à le modifier pour en créer quelque chose de nouveau.
Parodie :La parodie est une forme d’humour qui utilise le cadre, les personnages, le style et les caractéristiques d’une œuvre pour la critiquer.
Ecrit réflexif :
Quoi? (Quel était le sujet?)
Comment? ( Quels médiums, techniques, actions plastiques as tu réalisé?)
Pourquoi? (Quels effets ça produit, quel sens donne tu as ce que tu as fait?)
Consigne : Sans le modifier, sans le peindre, sans l’altérer, mettez en valeur le bouchon qui vous à été distribué.
Contrainte :
Matériel mis à disposition : Feuille blanche, feuille de couleur et appareil photo. Feutres, peintures, crayons de couleurs, scotch. Réalisation en 1h (photo).
Notion abordée : Permettre aux élèves de se confronter à un dispositif de présentation, à réfléchir sur le statut des objets et leur transformation (objet artistique, usuel, recyclé, sacré).
Compétence technique. Se repérer dans les étapes de réalisation.
(L’élève a-t-il été capable de mettre en valeur l’objet confié, en tenant compte de sa forme, de sa couleur, et des matériaux mis à sa disposition?).
Compétence Théorique. Adapter son projet en fonction des contraintes et de la prise en compte du spectateur.
(L’élève a-t-il compris comment réaliser son travail afin de mettre en valeur l’objet proposé ? Regard de l’observateur, point de vue, dispositif de présentation (accrochage, cadre, socle), photo).
Compétence culturelle. Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : mise en valeur, le fond par rapport à la forme, l’échelle (cadre/socle)? Peut-il expliquer le choix de son dispositif de mise en valeur ? (Socle, cadre, accrochage, etc)).
Vocabulaire : Cadre, socle, ready made, mise en scène, échelle, dispositif de présentation, cartel.
Cadre : Le cadre délimite l’espace par les bords qui constituent ce cadre.
Socle : Base d’une statue ou d’une sculpture qui sert à la stabilité et à la présentation de l’ensemble. A l’origine, le socle isole les statues de leur environnement. Il les distingue en les élevant.
Ready made :Objet du quotidien élevé au rang d’objet d’art par détournement de sa fonction d’usage et exposition.
Mise en scène :C’est le fait de placer un ou des personnages dans un contexte, un cadre, un décor, une action.
Echelle :la taille d’un élément par rapport à un autre.
Dispositif de présentation :désigne l’ensemble des éléments qui élèvent le statut de la production à celle d’œuvre d’art.
Cartel : Il se constitue pour une œuvre d’art du nom de l’artiste, de son titre, des dimensions, du numéro d’inventaire et si c’est un prêt ou un dépôt le nom de l’institution. C’est une sorte de carte d’identité pour œuvres et objets.
Question : Comment as-tu fait pour changer le statut du bouchon (objet du quotidien) en œuvre d’art?
Consigne : A partir des 4 expressions que vous avez photographiez. Réalisez une série en réintervenant sur les photos afin d’amplifier les émotions.
Technique libre
Compétence technique. Explorer l’ensemble des champs de la pratique plastique et leurs hybridations.
(L’élève est-il capable d’utiliser le point de vue et le cadrage pour capturer l’émotion de son binôme ?). (Est-il capable de renforcer l’émotion grâce à diverse techniques (graphique, collage, numérique, etc)?).
Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelle.
(L’élève de s’organiser avec son binôme afin d’obtenir des émotions variées? A-t-il été capable de prendre en compte les qualités et effets des médiums afin d’apporter plus d’expressivité à ces émotions?).
Compétence culturelle. Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier ses choix pour renforcer l’émotion choisie ? ).
Notion : l’hybridation, la série.
Vocabulaire : caricature, hybridation, série, photographie, cadrage, point de vue, portrait/ autoportrait.
Caricature : Exagération et déformation des traits caractéristiques du visage et des proportions du corps.
Hybridation : croisement ou mélange d’éléments ou de médiums différents.
Série : groupe de réalisations par un même auteur, qui partagent des caractéristiques plastiques ou symboliques notables (thème, problématique, sujet, format, …).
Photographie : La photographie apparaît dans la première moitié du XIXème siècle. Nicéphore NIEPCE est le premier à fixer une image, DAGUERRE crée le daguerréotype et TALBOT le calotype. L’utilisation de la photographie est diverse: reportage, presse ou encore artistique. Certains photographes comme Henry-Cartier BRESSON et DOISNEAU ont acquis le statut d’artistes mais la photographie artistique évolue dans la deuxième moitié du XXème siècle vers la photographie de plasticien. Les frontières entre les médias, le reportage et l’art s’en trouve parfois bouleversées.
Cadrage : C’est l’action de délimiter les contours de l’image, de choisir ce qu’il y a à l’intérieur, visible par le spectateur.
Point de vue : Il correspond à la position physique de l’artiste ou de l’observateur devant un travail bidimensionnel.
Portrait : C’est représenter une personne. Le portrait a trois principales fonctions : immortaliser le modèle, le célébrer ou le caricaturer (fonction sociale) ou explorer et inventer de nouvelles techniques.
Autoportrait : Se représenter soi-même mais pas uniquement physiquement.
Question : Quels choix as-tu fait pour renforcer l’émotion choisi? (Quelles techniques, médiums et outils as-tu utilisé pour accentuer l’émotion?)
Réponds à la question ce plan :
Quoi? (Quel était le sujet?)
Comment? ( Quels médiums, techniques, actions plastiques as tu réalisé?)
Pourquoi? (Quels effets ça produit, quel sens donne tu as ce que tu as fait?)
“L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut.”
Extrait de citation de Martin Luther King
Consigne : Imagine une production qui mettrait en scène la lumière.
Technique libre
Contrainte : Seul les médiums et matériaux de couleur noir sont autorisés.
Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.
(L’élève a-t-il choisi les mediums et matériaux en fonction de leur capacité à mettre en évidence la lumière?)
Compétence théorique : Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève est-il capable de concevoir un projet mettant en scène la lumière en respectant la contrainte de n’utiliser que des médiums et matériaux de couleur noir?)
Compétence culturelle : Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent, imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions artistiques ou une interprétation d’œuvre.
(L’élèves peut-il décrire les actions plastiques et les choix qu’il a effectué pour réaliser sa production : (texture, aplat, contraste, lumière…)? Peut il expliquer en quoi son travail permet il de mettre en scène la lumière (mise en scène, présentation de l’œuvre). Peut il établir le lien entre son travail et une référence culturelle?
Vocabulaires :Trame, aplat, contraste, gravure, texture, high-key et low-key en photographie.
Trame : Une trame est une surface composée soit de points régulièrement espacés ou de lignes, d’épaisseur et d’espacements prédéfinis, qui ont pour effet de donner visuellement différentes valeurs de gris.
Aplat : Une surface de couleur uniforme, qui ne varie ni en luminosité, ni en pureté. Les artistes-peintres parlent aussi de teinte plate, par opposition au dégradé et au modelé.
Contraste : Le contraste est la différence de couleur, de forme ou de matière qui permet de distinguer les éléments les uns des autres.
Gravure : La gravure est un art graphique, où l’artiste travaille non pas sur le support final, mais sur un matériau intermédiaire, destiné à être encré puis imprimé sur une feuille de papier.
Texture : surface d’un matériau qui présente de légers reliefs (par exemple le grain du bois ou les fibres d’un tissu).
Le high-key et le low-key sont deux techniques utilisées en photographie qui permettent d’obtenir des rendus différents : Le premier repose sur une dominante des tons clairs grâce à une surexposition, tandis que le second repose sur une dominante des tons foncés par une sous-exposition.
Question : Quoi? Comment? Pourquoi?
Analysez votre production en suivant ce plan et en utilisant au minimum trois mots de vocabulaire et une référence culturelle du cours.
Réaliser un insecte en 3 dimensions, qui devra être reconnaissable (araignée autorisée) à partir des petits objets que vous avez collecté et ceux mis à votre disposition.
Exemple : bouchons, élastiques, ficelles, petits emballages, boutons, cures dents, cotons tiges, etc.
Contraintes :
– matériaux variés en fonction de la représentation de l’insecte ;
– il devra tenir sur ses pattes ;
– en 3 dimensions.
Consigne 2 :
Il devra être mis en valeur et pris en photo dans l’espace de la classe.
Compétence technique.Donner forme à son imaginaire en explorant divers domaines (sculpture).
(Comment l’élève a-t-il utilisé les objets collectés et ceux mis à leur disposition afin de réaliser un objet en volume par assemblage ressemblant à un insecte. L’élève a-t-il réussit, par la photographie, à le mettre en valeur (mise en scène, cadrage, lumières)).
Compétence Théorique.Adapter son projet en fonction des contraintes de réalisation.
(L’élève a-t-il pris en compte l’aspect des différents matériaux mis à sa disposition ou collectés pour la réalisation de son insecte (lisse, rugueux, transparent, opaque) afin de réaliser une production cohérente. A-t-il été capable de réaliser un volume en 3 dimensions “stable” en tenant compte du poids et de l’équilibre de sa construction.
Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production: choix des matériaux et objets, assemblages, équilibre. L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser un objet en 3 dimensions qui peut être considéré comme un objet artistique (changement de statut des objet par leurs assemblage, leurs mise en valeur.)
Sculpture: Forme en volume, en relief, en 3 dimensions.
Volume : c’est la place que quelque chose prend dans l’espace (longueur, largeur et épaisseur).
Stabilité : tenir en équilibre.
Assemblage : Créer un ensemble à partir de plusieurs éléments.
Recyclage : Utiliser des éléments destinés a être jeté pour en faire autre chose.
Cohérence : le fait que votre production ressemble à l’élément qu’on a voulu représenter.
Statut de l’objet : Objet usuel (utilisé au quotidien), artistique (une œuvre créée et mise en valeur par un artiste), culturel (objet qui peut appartenir à l’artisanat, ayant une valeur artistique ou historique).
Question : Comment ton insecte peut il être considéré comme un objet artistique?
Consigne : Réalise la/les plus appétissantes pâtisseries sans aucun matériaux comestibles (une portion individuelle suffit).
Contrainte : Seuls les matériaux non comestibles sont autorisés.
Technique libre, en privilégiant les matériaux de récupération.
Compétences
technique :
Prendre en compte les conditions de la réception de sa production
dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités
de sa présentation, y compris numérique.
(L’élève
est-il capable de réaliser une production artistique en étant
attentif au choix des matériaux, au effets de matière et de texture
afin de s’approcher au plus près de la réalité ?)
Compétence
théorique :
Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet
pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension
artistique de celui-ci.
(L’élève
est-il capable de s’interroger au fil de sa pratique sur la
vraisemblance de sa création ? Est-il capable de déterminer si
le choix des matériaux et la mise en scène permettront de tromper
le regard du spectateur?)
Compétence
culturelle:
Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent,
imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions
artistiques ou une interprétation d’œuvre.
(L’élève
peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour
réaliser sa production : choix des matières et matériaux,
réflexion autour des textures, permettant de rendre réaliste sa
production? Peut-il décrire en quoi sa production est
vraisemblante?)
Prendre
part au débat suscité par le fait artistique.
(L’élève
est-il capable de s’interroger sur la fiabilité des image
présentent dans les publicités et médias ? Est-il capable de
repérer comment la communication visuelle peut aussi tromper les
consommateurs ?)
Imitation : Action de reproduire volontairement ou de chercher à reproduire une apparence, un geste, un objet, un acte ou une personne.
Matérialité : Ensemble des caractéristiques physiques d’un objet ou d’une œuvre.
Matériau : toute matière, transformée ou non, qui sert à construire ; ce en quoi est fait une œuvre d’art : marbre, bronze, toile, carton, plastique…
Matière : Substance constitutive d’une chose (la matière première du carton est le bois, celle du verre est le sable, celle du plastique est le pétrole, etc). On parle aussi “d’effet de matière” ou de texture : une matière lisse, rugueuse, brillante ou empâtée par exemple.
Ressemblance : Ce qui permet d’établir un lien entre deux choses parce qu’elles ont de nombreux points communs, comme un objet et l’image de cet objet.
Vraisemblance : Caractère de ce qui est crédible, de ce qui semble vrai.
Kathleen Ryan, représente les substances moisies à l’aide de pierres semi-précieuses comme l’améthyste, le quartz, les perles de culture,… la longévité des ces pierres contrastent avec la dégradation du fruit qui est représentée. Alors que ces pierres nobles sont associées à la pourriture et à la décomposition, l’artiste utilise de simples perles de verre pour créer le fruit intact.
Questions :
Comment avez-vous fait pour donner l’impression que votre
pâtisserie semble consommable ?
De
manière plus générale, que peut-on en conclure concernant les
images publicitaires et les images circulant sur les réseaux
sociaux ? Développe ton point de vue en 5 lignes en exposant 3
arguments.
Consigne : Réalisez un tag en lien avec une des chansons proposées. Le message doit être compris avant même de lire le mot (motif, illustration, typographie).
Contraintes :
– Dessin
– Format 24×32
– techniques sèche
– Noir et couleurs
Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève est-il capable d’utiliser la composition, les couleurs et le graphisme dans l’objectif de transmettre un message ? Est-il capable de transmettre visuellement un message engagé ?).
Compétence Théorique.S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.
(L’élève est-il capable d’interpréter les paroles d’une chanson pour en ressortir un tag engagé? Est-il capable de trouver des symboles, des formes, des couleurs afin de retranscrire le sens d’un mot ?).
Compétence culturelle : Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
(L’élève est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier ses choix en relation avec les paroles de la chanson choisie ? Est-il capable d’expliquer en quoi son tag peut être considéré comme une œuvre engagée? ).
Vocabulaire : Graffiti / tag, street art, fresque, composition, typographie, In situ, art engagé.
Graffiti / tag : C’est une inscription , représentant généralement un personnage, un motif et/ou un mot, une signature, en plein milieu de l’espace urbain. Il est réalisé comme signe de reconnaissance d’un individu ou d’un groupe, mais aussi comme une expérience artistique ‘esthétique’. Par extension, on nomme « graffiti ou tag» une œuvre qui reprend les mêmes codes artistiques, même si elle est réalisée sur un autre support.
Street art : Il s’agit de toutes formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publiques et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la céramique, etc.
Fresque : elle désigne une technique bien particulière de peinture murale. Cependant, dans le langage courant, le terme a pris le sens plus large de peinture murale en général, sans tenir compte de la technique utilisée.
Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autre et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent les éléments principaux (formes ergométriques, figures, couleurs).
La typographie : elle désigne les différents procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des formes en relief, ainsi que l’art et la manière d’utiliser les différents types de caractères dans un but esthétique et pratique.
Photomontage : c’est un assemblage de photographies par collage, par tirage, ou par logiciel donnant à une photo un aspect différent, par incorporation d’une ou plusieurs parties ou de la totalité d’une autre photo et permettant toutes retouches et trucages.
In situ : une installation créée pour et par rapport un lieu.
Art engagé : S’engager, c’est revendiquer, affirmer ses idées et inciter les autres à les adopter. Dans un contexte historique précis, l’artiste décide de mettre son art au service d’une cause. Ce peut être militant, contestataire ou satirique. L’artiste vise à révéler la réalité en témoignant ou dénonçant. Il peut transmettre un message d’espoir, convaincre les hommes d’adhérer à une cause, défendre des valeurs, faire réagir et/ou agir le spectateur. Il peut aussi mettre en garde contre l’oubli, rendre hommage. Pour atteindre ces objectifs, l’artiste engagé doit toucher la sensibilité du spectateur, l’émouvoir, l’indigner. Il doit toucher l’esprit du spectateur, le faire réfléchir, l’amener à une prise de conscience.
L’art de Banksy est un mélange d’ironie, d’irrévérence, d’humour, manifeste pour la liberté et la justice, contre la guerre et tous les fléaux engendrés par l’homme. L’artiste perce le mur séparant les deux territoires ( Palestine et Israël) en offrant des paysages de paix au regard.
Questions : En quoi ton tag peut il être considéré comme une œuvre engagée?
Consigne:Photographiez un ou des objets en les mettant en valeur grâce à la lumière.
Contrainte :
Vous devrez faire 4 photos avec des cadrages différents et des lumières différentes (lumière artificielle, lumière naturelle).
Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des médiums en fonction des effets qu’ils produisent.
Compétence Théorique : Représenter le monde environnant en explorant divers domaines (photographie).
Compétence culturelle : Justifier des choix.
Décrire à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques.
Vocabulaire : Composition, point de vue, mise en scène, cadrage, mise en valeur, clair obscur.
Composition : organiser un espace de façon réfléchie.
Point de vue :il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).
Mise en scène : Disposition des éléments dans un espace (décors), avec l’intention de créer une atmosphère particulière.
Cadrage : Ce qu’on choisi de montrer dans l’image (plan d’ensemble : de loin ; très gros plan : de près).
Mise en valeur : mettre en évidence quelque chose pour que notre regard soit attiré sur celui-ci.
Le clair-obscur : c’est le contraste entre zones claires et zones sombres.
Question :
En quoi l’éclairage de l’objet met-il celui-ci en valeur ?
Expliquez les points communs et les différences entre votre travail et les références.