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POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 10, ARTS PLASTIQUES, 2023-2024

Un insecte recyclé

Consigne 1 :

Réaliser un insecte en 3 dimensions, qui devra être reconnaissable (araignée autorisée) à partir des petits objets que vous avez collecté et ceux mis à votre disposition.

Exemple : bouchons, élastiques, ficelles, petits emballages, boutons, cures dents, cotons tiges, etc.

Contraintes :

– matériaux variés en fonction de la représentation de l’insecte ;

– il devra tenir sur ses pattes ;

– en 3 dimensions.

Consigne 2 :

Il devra être mis en valeur et pris en photo dans l’espace de la classe.

Compétence technique. Donner forme à son imaginaire en explorant divers domaines (sculpture).

(Comment l’élève a-t-il utilisé les objets collectés et ceux mis à leur disposition afin de réaliser un objet en volume par assemblage ressemblant à un insecte. L’élève a-t-il réussit, par la photographie, à le mettre en valeur (mise en scène, cadrage, lumières)).

Compétence Théorique. Adapter son projet en fonction des contraintes de réalisation.

(L’élève a-t-il pris en compte l’aspect des différents matériaux mis à sa disposition ou collectés pour la réalisation de son insecte (lisse, rugueux, transparent, opaque) afin de réaliser une production cohérente. A-t-il été capable de réaliser un volume en 3 dimensions “stable” en tenant compte du poids et de l’équilibre de sa construction.

Compétence culturelle. Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production: choix des matériaux et objets, assemblages, équilibre. L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser un objet en 3 dimensions qui peut être considéré comme un objet artistique (changement de statut des objet par leurs assemblage, leurs mise en valeur.)

Vocabulaire : Sculpture, volume, stabilité, assemblage, recyclage, cohérence, statut de l’objet.

Sculpture : Forme en volume, en relief, en 3 dimensions.

Volume : c’est la place que quelque chose prend dans l’espace (longueur, largeur et épaisseur).

Pablo PICASSO, Tête de Taureau, 1942
CESAR, La poule à limes, 1981

Stabilité : tenir en équilibre.

Assemblage : Créer un ensemble à partir de plusieurs éléments.

Recyclage : Utiliser des éléments destinés a être jeté pour en faire autre chose.

Cohérence : le fait que votre production ressemble à l’élément qu’on a voulu représenter.

Louise BOURGEOIS, Maman, 1999

Statut de l’objet : Objet usuel (utilisé au quotidien), artistique (une œuvre créée et mise en valeur par un artiste), culturel (objet qui peut appartenir à l’artisanat, ayant une valeur artistique ou historique).

Claes Oldenburg, Shuttlecocks,1994

Question : Comment ton insecte peut il être considéré comme un objet artistique?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 3E : SÉQUENCE 7 ARTS PLASTIQUES 2023/2024

Autoportrait Mosaïque

Consigne :

En vous d’une photo de vous, réalisez un autoportrait « réaliste » en utilisant et composant avec des images et des dessins ayant un sens pour vous, (photos, images de magazines, images ou dessins imprimés.) celle-ci pourront être utiliser plusieurs fois.

Contraintes :

La réalisation devra être entièrement faite d’éléments collés sur le support.

Format A3.

Compétence technique: Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.

Compétence Théorique: Explorer l’ensemble des champs de la pratique plastique et leurs hybridations.

Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective,

Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.

Vocabulaire: autoportrait, portrait, mosaïque, fragments, composition, contraste, modelé.

Autoportrait : Se représenter soi-même mais pas uniquement physiquement.

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Autoportrait de Léonard de Vinci, dessin à la sanguine sur papier,1515-1519, 33,3×21,4cm Bibliothèque Royale de Turin, Italie.

Portrait : Représenter de façon ressemblante une personne avec sa tenue et ses expressions caractéristiques.

La Mosaïque : c’est est un art décoratif dans lequel on utilise des fragments de pierre colorées, d’émail, de verre, de pierre ou encore de céramique, pour former des motifs ou des figures. Quel que soit le matériau utilisé, ces fragments sont appelés des tesselles.

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Mosaïque de la bataille d’Alexandre (fragment), maison du Faune à Pompéi, IIIe siècle av. J.-C.  exposée aujourd’hui au Museo archeologico nazionale di Napoli.

Fragments : Morceau d’une chose brisée ou déchirée, (les fragments d’une image).

Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autre et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent les éléments principaux (formes géométriques, figures, couleurs).

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Jacques Louis David, Le serment des Horaces, 1784

Contraste : c’est la différence entre les parties claires et foncées d’un dessin.

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Paul bryan Jr (elvis).
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Modelé : il désigne un procédé d’imitation des volumes, transcrits au moyen de hachures, de dégradés ou de rapport entre l’ombre et la lumière, par les moyens du dessin ou de la peinture sur un support.

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David avec la tête de Goliath, Le Caravage, 1600-1601, huile sur toile, 90,5 x 116,5cm
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Raoul Hausmann, le critique d’art, 1919, collages.
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Jacques Prévert, collages, sans titre, première partie du 20e siècle..

Questions : Comment avez vous fait pour que l’on puisse reconnaître votre visage ?

En quoi votre travail peut il se rapprocher des œuvres de Raoul Hausmann ou de Jacques Prévert montrées en références ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 5E : SÉQUENCE 6, ARTS PLASTIQUES, ANNÉE 2023-2024

Histoire en deux cases.

Consigne : Après avoir tiré au hasard une « créature » et une action,  imaginez en deux vignettes et sans dialogue une interaction entre au minimum un personnage et la « créature ».

– medium : dessin noir et blanc à l’encre

– format : 24×32 (pour 2 cases)

Contraintes :

– Attention vous devrez montrer que les deux images se suivent

– Sans texte, cartouche et onomatopées autorisées

Notion abordée : Mettre l’élève en situation de représenter par le dessin en utilisant uniquement le travail à l’encre.

Amener l’élève à construire une narration, une suite séquentielle, à partir de plusieurs images.

Compétence technique.  Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.

(L’élève a-t-il réussit à représenter et faire comprendre une interaction entre la créature et le ou les personnages uniquement par le dessin. A-t-il réussit à mettre en valeur l’action et les personnages en utilisant que le noir et blanc : fond, plans, textures, épaisseur de trait.)

Compétence théorique. Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève a-t-il réussit à représenter une suite séquentielle ( images qui se suivent montrant un mouvement ou une action), une narration, en tenant compte du sens de lecture et en s’assurant de la compréhension de son histoire).

Compétence culturelle. Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : cadrage, action, point de vue, plans. Peut-il expliquer se qu’il a mis en valeur dans son dessin et comment?

L’élève peut-il expliquer ce qui permet, dans sa production, de faire comprendre qu’il a représenté une suite séquentielle (éléments significatifs des personnages, décors, plans, cadrages, points de vue).

Vocabulaire : vignette, cadrage, point de vue, cartouche, mise en scène, onomatopée, idéogramme,suite séquentielle.

Vignettes : Image délimitée par un cadre et qui compose une bande dessinée.

Cadrage : c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).

Claude Gellée, L’Embarquement de la reine de Saba, 1648

Point de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).

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François Schuiten – Les Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008

François Schuiten – Les Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008 Cartouche : Encadré rectangulaire comportant une description ou un commentaire.

Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.

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Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.

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Mise en scène : ensemble que forme le décors, tenues des personnages, leur attitude, etc. (exemple : le théâtre).

Suite Séquentielle: ensemble d’images fixe ou animées qui se suivent et montrent un mouvement, une action.

François Schuiten, planche n°26, La théorie du grain de sable

Questions : Quels éléments permettent de comprendre que vos personnages interagissent ?

Comment avez-vous fait pour que la case 2 soit la suite de la case 1 ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 4E : SÉQUENCE 6 ARTS PLASTIQUES 2023/2024

https://www.youtube.com/watch?v=pAa80STbngQ

Que pense tu des conséquences des “fake news” que l’on peut trouver sur les réseaux sociaux ? Comment peut-on vérifier la véracité d’une information? Développe ton point de vue en 5 lignes en développant au minimum 3 arguments.

Enquête paranormale

Consigne : A partir du récit que vous avez imaginé durant la séance précédente, constituez les preuves et indices qui documenteront votre récit (indices physiques et virtuels) et le rendront vraisemblable.

Technique libre (photo, vidéo, installation, mise en scène…).

Objectif : Apprendre à construire une narration à partir d’une ou plusieurs images fixes ou animées. Veiller à la cohérence entre le scénario et la production réalisée. S’interroger sur la fiabilité des images et la façon dont la communication peut servir à manipuler.

Compétences technique : Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation, y compris numérique.

(L’élève est-il capable de réaliser une production artistique en étant attentif à la mise en scène afin de s’approcher au plus près du vraisemblable ?)

Compétence théorique : Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève est-il capable de s’interroger au fil de sa pratique sur la vraisemblance de sa production ? Est-il capable de déterminer si le choix des images et de la mise en scène permettront de rendre leur scénario cohérent?)

Compétence culturelle: Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent, imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions artistiques ou une interprétation d’œuvre.

(L’élève peut-il décrire les moyens utilisés afin de rendre son histoire cohérente? Peut-il décrire en quoi sa production est vraisemblante?)

Prendre part au débat suscité par le fait artistique.

(L’élève est-il capable de s’interroger sur la fiabilité des images présentent sur internet ? Est-il capable de repérer comment les images peuvent manipuler ?)

Vocabulaire : Mise en scène, narration, installation, dispositif de présentation, photomontage, trucage, ressemblance/vraisemblance, “fake news”.

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Pablo Picasso, Tête de taureau, 1942 .

Ressemblance : Ce qui permet d’établir un lien entre deux choses parce qu’elles ont de nombreux points communs, comme un objet et l’image de cet objet.

Ron Mueck, Boy, 1999 .

Vraisemblance : Caractère de ce qui est crédible, de ce qui semble vrai.

Mise en scène : organiser des éléments les uns par rapport au autres, pour créer une ambiance.

WALL Jeff, Destroyed room, 1978, 1590 x 2340 mm, National Gallery of Canada, Ottawa.

Photographie qui résultent de mises en scènes minutieusement calculées, pour un résultat final donnant l’illusion d’une photographie documentaire.

Narration : Ce qui raconte une histoire.

MONORY Jacques, Meurtre numéro 10, 1968, 162×425 cm, Musée d’art moderne, centre Pompidou, Paris.
MONORY Jacques, Opéra numéro 7, 1975, 195×388 cm, musée de Monaco.

Dispositif de présentation : C’est la manière de présenter le travail artistique, d’associer plusieurs éléments entre eux.

Christian BOLTANSKY, Vitrine de référence I,1971, 72 x 122,3 x 9,6 cm .

Installation : C’est une forme d’expression artistique. L’installation est généralement un agencement d’objets et d’éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout. L’installation peut-être in situ, c’est à dire construite en relation avec un espace architectural ou naturel. L’installation occupe un espace intérieur ou extérieur en s’adaptant à celui-ci.

Photomontage : Pratique qui consiste à ré-assembler des éléments photographiques afin de créer une nouvelle image.

Eric DE VILLE, La Tour de Bruxelles en automne, 2009

Trucage : Technique utilisée pour créer une illusion visuelle ou sonore.

Man Ray, Le Violon d’Ingres,1924,

Questions : Comment avez-vous fait pour nous faire croire à votre histoire ? 

Suite à cette production, comment a évolué ton point de vue
à propos des “fake news” et sur la façon dont on peut vérifier la véracité d’une information?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 9, ARTS PLASTIQUES, 2023-2024

Représenter une émotion

Consigne : Représentez l’émotion de votre choix seulement à partir de formes abstraites (colère, peur, joie,tristesse).

Technique : papiers de couleurs, collage.

Contraintes :

– Recouvrir au maximum la feuille

– dessin interdit !

Notion abordée :  collage, abstraction, figuration. permettre aux élèves de s’interroger sur la  représentation des émotions.

Compétence technique. Rechercher une expression personnelle en s’éloignant des stéréotype.

(Comment l’élève a-t-il utiliser le collage affin de représenter une émotion : couleurs, formes, composition, organisation).

Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelle.

(Comment l’élève c’est-il organisé, travail du fond et des formes, par quoi à il commencer? L’élève a-t-il surmonté les difficultés qu’il a rencontré dans la production d’un travail uniquement par collage).

Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des couleurs, des formes). L’élève peut il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de représenter l’émotion qu’il a choisi.

Vocabulaires : collage, émotion, abstraction, composition.

Collage : technique de création artistique qui consiste à assembler par le collage des éléments séparés, de toutes natures : extraits de journaux avec texte et photos, papier peint, documents, objets divers.

Émotion : La tristesse, la peur, la joie, la colère, la surprise, le dégoût…

Abstraction : L’art abstrait ne représente pas le monde visible. On crée une œuvre grâce à de la matière, des lignes, la couleurs. C’est le contraire de l’art figuratif.

Composition : Action d’assembler et de disposer des éléments dans un même espace.

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Giacomo Balla, La guerre, 1916.
Robert Delaunay - Rythme, Joie de vivre
Robert Delaunay, Rythme, Joie de vivre, huile sur toile, 1930.

Question : Comment avez-vous montré une émotion (couleurs, formes, composition)?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 3E : SÉQUENCE 6 ARTS PLASTIQUES 2023/2024

Paysage sensoriel

Consigne : Imagine un paysage sensoriel, qui pourrait être perçu par quelqu’un de mal voyant.

Compétence technique.  Explorer l’ensemble des champs de la pratique plastique et leurs hybridations, notamment avec les pratiques numériques

(L’élève a-t-il réussit à représenter un paysage en faisant intervenir plusieurs sens? A-t-il utilisé diverses techniques (matière, textures, sons…)?).

Compétence Théorique. Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève a-t-il réussit à représenter le paysage sensoriel en réinterprétant les référence visuels en éléments sensoriels?).

Compétence culturelle.  Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent, imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions artistiques ou une interprétation d’œuvre.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : matière, texture, dispositif de présentation, etc. L’élève peut il expliquer en quoi sa production permet au spectateur de vivre une expérience sensoriel?).

Pour l’oral devant un jury composé par les élèves:

  • Interroger et situer œuvres et démarches artistiques du point de vue de l’auteur et de celui du spectateur
  • Proposer et soutenir l’analyse et l’interprétation d’une œuvre.
  • Prendre part au débat suscité par le fait artistique

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors. L’élève peut il expliquer la/les différences entre la représentation sur la carte et en paysage d’un même lieu (point de vue, échelle, représentation… )

Vocabulaire : Texture, matière, matériaux, matérialité, installation.

Texture : Aspect visuel et tactile d’une matière.

Matérialité : Ensemble des caractéristiques physiques d’un objet ou d’une œuvre.

Matériaux : toute matière, transformée ou non, qui sert à construire ; ce en quoi est fait une œuvre d’art : marbre, bronze, toile, carton, plastique…

Matière : Substance constitutive d’une chose (la matière première du carton est le bois, celle du verre est le sable, celle du plastique est le pétrole, etc). On parle aussi “d’effet de matière” ou de texture : une matière lisse, rugueuse, brillante ou empâtée par exemple.

We stopped just here at the timeNeto Ernesto, 2002, Lycra, Clou de Girofle, Curcuma, Poivre, 450 X 600 X 800 cm.
Clinamen v.6, Céleste Boursier-Mougenot, 2012-2019.
Technique mixte, plancher en sapin 3 plis, bancs, bassin de 6,5 m de diamètre pourvu d’un liner en PVC bleu, pompe, eau, récipients de porcelaine blanche.
https://www.youtube.com/watch?v=RdCutpuUrX4
Alexandra Kehayoglou – Locus Amoenus, 2016.
The Blind (Jean-Charles Souliman), Braillez!, artiste urbain depuis 2024.

Question : En quoi ta production permet au spectateur de vivre une expérience sensorielle?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 8, ARTS PLASTIQUES, 2023/2024

Clair obscur

Consigne :

Représentez un ovni lumineux par une nuit noire.

Contraintes :

  • medium : craie blanche
  • format : ½ A4 Noir

Notion abordée : Travail sur la lumière et les nuances, amener les élèves a comprendre se qu’est un clair obscure. Permettre aux élèves d’expérimenter la représentation de la lumière sur un support noir.

Compétence technique. Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

(Comment l’élève a-t-il utilisé la craie blanche afin de représenter un ovni lumineux : définition des contours et surfaces par la lumière, pressions, estompe, nuances, points de vue)

Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelles.

(Comment l’élève s’est-il organisé, travail du fond et des formes, par quoi a-t-il commencé? Comment a-t-il organisé les différentes intensités de nuances de blanc : profondeur et organisation des plans. Comment a-t-il utilisé la craie et le support noir pour représenter l’ombre et la lumière. L’élève a-t-il surmonté les difficultés qu’il a rencontré dans la production d’un travail uniquement à la craie blanche).

Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des différentes intensités de nuances de blanc, position des éléments et lumières, organisation des plans et profondeurs). L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de représenter les différents éléments demandés: l’ovni lumineux, la nuit.)

Vocabulaire : Contraste, nuance, estomper, organisation en plans, clair-obscur.

Man Ray, Baiser en négatif, 1935

Contraste : Opposition entre le clair et le foncé, qui permet de les mettre en valeur. Man Ray, Baiser en négatif, 1935

Franck Miller, couverture de Sin city

Estomper : étaler la matière pour adoucir certains traits ou créer des ombres.

Gustave Courbet, «La Lecture », 1853. Fusain et estompe sur papier, 33,5×26,5cm.  Musée des beaux-arts de Tournai.

Nuance : une même couleur dégradée du plus clair au plus foncé.

Georges Seurat, Madame Seurat, portrait de sa mère, 1882 – 1883, Conté crayon sur papier à gros grains, 30,5 × 23.3 cm, Musée J. Paul Getty

Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).

Utagawa Hiroshige , Lever de soleil au sanctuaire de Kanda Myōjin , estampe (gravure sur bois), septembre 1857

Clair-obscurDans un tableau, une gravure, un dessin, effet consistant à moduler la lumière sur un fond d’ombre, suggérant ainsi le relief et la profondeur.

Arthemisia Gentileschi, Judith et sa servante avec la tête d’Holopherne, peinture a l’huile, 272x212cm, 1645-1650, musée de Capodimonte
Le Caravage, La vocation de saint Mathieu, 1600

Question : Comment as tu réussi à représenter la lumière dans ton dessin ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 4E : SÉQUENCE 5 ARTS PLASTIQUES 2023/2024

Du réel au fantastique – STORYBOARD

Consigne : A partir d’un fait réel, déformez la réalité et transformé le en une histoire fantastique qui éveillerait la curiosité.

Ecrivez le scenario, puis élaborez le storyboard de votre histoire.

(Attention un storyboard est toujours dessiné, avec une image par page).

Contraintes :

  • les onomatopée et idéogrammes sont autorisés.
  • les bulles et les cartouches de textes sont interdits.

Compétence technique: Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.

(L’élève a-t-il réussi à utiliser les codes du storyboard en utilisant diverses plans et cadrage afin de dynamiser son histoire?).

Compétence Théorique: Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.

(L’élève a-t-il compris ce qu’était un storyboard? A-t-il identifié les moments clés de son histoire? Situation initiale, élément déclencheur, péripétie, dénouement, situation finale).

Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors).

Vocabulaires:

Storyboard : Un storyboard s’accompagne toujours d’un script ou d’un scénario, qui permet de décrire plus en profondeur l’action et le sujet d’un projet. Il apporte des détails et permet d’aller plus loin dans la description d’une scène et de ce qui la compose, en ajoutant des commentaires, des annotations, des intentions d’émotions, des effets, etc.

Une vignette : (aussi appelée une case) image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.

Une bulle : (aussi appelée un phylactère) forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages reproduites au style direct.

Un cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires.

Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.

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Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.

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La typographie : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition…

Le lettrage : réalisation des textes et dialogues d’une bande dessinée. Ce travail est parfois assuré par un spécialiste, le lettreur.

Plans: Ce sont les différentes façons de présenter le sujet, vu à des distances divers (plan d’ensemble, gros plan…) selon l’effet recherché. Les plans utilisés ci-dessous sont aussi ceux utilisés au cinéma -(il en existe encore d’autres).

  • Le Très gros plan : Plan qui met en valeur un élément extrêmement précis. Par exemple: un œil, un doigt, un canon de revolver, un bouton…
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Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 92

Le Gros plan : Il isole une partie du décor ou du personnage par exemple: un bras, une main, un visage…

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W.Vance et J.Van Hamme, XIII – Le Dossier Jason Fly – Tome 6, Éditions Dargaud – 2010, page 47

Le Plan rapproché (plan buste) : Le personnage est cadré à hauteur de la poitrine.

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Moebius, Arzak – L’Arpenteur – 2010, Editions Glénat, page 9

Le Plan américain : Le personnage est coupé au-dessus des genoux, il est donc cadré à mi-cuisse.

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Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 4 – Mort ou Vif, Editions Dargaud – 1994, Page 101

Le Plan moyen (plan-pied) : Le ou les personnages sont entiers.

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Enki Bilal, Croquis pour les décors et les costumes de OPA Mia. Opéra de Denis Levaillant. Mis en scène par André Engel (Avignon, 1990), In : Nouvel Etat des Stocks, Editions Casterman – 2006

Le Plan de demi-ensemble : Le ou les personnages prennent le pas sur le décor mais celui-ci reste très présent.

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Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 58

Le Plan Général ou Plan d’ensemble : Le personnage ou l’élément principal est situé dans le décor, mais c’est ce dernier qui est important.

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Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 1 – Le Démon des Caraïbes, Éditions Dargaud – 1992, Page 28

Les angles de vue : différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène d’une bande dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une scène.

  • La plongée : vue de dessus ; elle situe les personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet représenté.
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Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003

La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.

4e s1 011
Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003.

Procédés d’enchaînement des vignettes :

  • Une scène : suite d’images se présentant dans le même décor.
  • Une séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.
  • Le lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.
  • Le zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.
  • L’ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l’action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important pour accentuer un suspense).
  • Le flash-back : “retour en arrière”. On l’utilise en général pour figurer ou représenter le souvenir d’un personnage, ou pour raconter une action s’étant déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.
4e s1 012
B. Peeters, F. Schuiten, Les Cités obscures T. 3, La Tour, 1987 ed.Casterman
4e s1 013
Hugo Pratt, Corto Maltese “Les Ethiopiques”.

Questions: Comment avez vous fait pour que nous comprenions votre histoire?

Expliquez quels plans et cadrages vous avez utilisé et pourquoi.

POUR TOUTES LES CLASSES DE 5E : SÉQUENCE 5, ARTS PLASTIQUES, ANNÉE 2023-2024

Point de vue

Consigne :

Choisissez un lieu sur votre carte au Trésor et grâce à votre imaginaire, dessinez la vue du paysage que vous auriez depuis cet endroit.

Technique :

Techniques sèches ( crayons de couleurs, feutres, pastelles) et aquarelle ;

Format 24 x 32 cm, blanc ;

Entièrement a la couleur.

Contraintes :

Vous devrez représenter dans votre paysage au moins un personnage.

On devra reconnaitre le lieu que vous avez choisis sur votre carte.

Notion abordée : Amener l’élève a représenter un même lieux en choisissant un autre point de vue. Amener l’élève à utiliser les notions de plans, de profondeur et à appréhender les notions d’échelles.

Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.

(L’élève a-t-il réussit à représenter un paysage intégrant plusieurs plans afin de créer une profondeur. A-t-il tenu compte des proportions des différents éléments représentés les uns par rapport aux autres ainsi que de leurs positions dans le dessin. )

Compétence Théorique. Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève a-t-il réussit à représenter le paysage de son île au trésor, en tenant compte des informations qu’il a dessiné sur sa carte et en s’assurant que l’on puisse reconnaitre le même lieu sur les deux productions.)

Compétence culturelle. Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors. L’élève peut il expliquer la/les différences entre la représentation sur la carte et en paysage d’un même lieu (point de vue, échelle, représentation… )

Vocabulaire : Point de vue, Cadrage, Organisation en plans ,
notion d’échelle.

Point de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).

5 S6 001
Hengki Koentjoro, Altitude 02, photographie.
5e s7 002
François Schuiten – Les Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008 .

Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).

5e s7 001
Utagawa Hiroshige, Automne n° 96 Horie et Nekozane, février 1856 .

Cadrage : c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).

Claude Gellée, L’Embarquement de la reine de Saba, 1648 .

Une échelle: c’est le rapport entre la mesure d’un objet réel, ses dimensions, et la mesure de sa représentation (carte géographiquemaquette, etc.). On peut aussi parler de la représentation d’un objet en conservant ses proportions.

Question :

En quoi ton travail donne-t-il une autre façon de voir ce lieu de la carte ?

Comment as-tu fait pour ajouter la notion de profondeur dans ton dessin ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 7, ARTS PLASTIQUES, 2023/2024

Expérimentation fusain.

Consigne :

« Une ombre noire, dans la nuit noire, au milieu de la forêt noire »

Contraintes :

– medium : fusain

– format : 24 x 32 Blanc

Notion abordée : Travail sur les nuances, permettre aux élèves expérimenter l’utilisation du fusain.

Compétence technique. Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

(Comment l’élève a-t-il utiliser le fusain afin de représenter une ombre noire, dans la nuit noire, au milieu de la forêt noire: pressions, estompe, nuances, points de vue)

Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelles.

(Comment l’élève s’est-il organisé, travail du fond et des formes, par quoi a-t-il commencer? comment a-t-il organisé les différentes intensités de nuances de noir. L’élève a-t-il surmonté les difficultés qu’il a rencontré dans la production d’un travail uniquement au fusain).

Compétence culturelle.  Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des différentes intensités de nuances de noir, position des éléments et lumières). L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de représenter les différents éléments demandés: l’ombre, la nuit, la forêt.)

Vocabulaire : Contraste, nuance, estomper, ombre et lumière

Contraste : Opposition entre le claire et le foncé, qui permet de les mettre en valeur.

Estomper : étaler la matière pour adoucir certains traits ou créer des ombres.

Nuance : une même couleur dégradé du plus clair au plus foncé.

5e s3 001
Odilon REDON, Araignée souriante, 1881, 49.5 x 39 cm.
5e s3 002
George SEURAT, Locomotive, 1883-1884.
5e s3 003
Georges De La Tour, Saint joseph charpentier, vers 1642, huile sur toile, 137 x 102 cm.

Question : Comment as tu réussi à donner l’impression d’ombre et lumière dans ton dessin ?