Choisis un objet et prends le en photo de façon à ce qu’on ne le reconnaisse pas tout de suite.
Contraintes :
– photographie
PROGRAMME : Les fabrications et la relation entre l’objet et l’espace
L’intervention, la fabrication, les détournements, les mises en scène des objets : création d’objets, intervention sur des objets, leur transformation ou manipulation à des fins narratives, symboliques ou poétiques.
L’élève est-il capable de mettre en scène l’objet choisi, afin d’en faire une énigme photographique?
L’élève a-t-il réussi à utiliser la photographie comme moyen de création de son œuvre ?
Compétence
Théorique.Mettre
en œuvre un projet artistique.
L’élève est-il capable de prendre en compte la perception du spectateur en tenant compte du cadrage et du point de vue de sa photographie?
Compétence
culturelle.S’exprimer,
analyser sa pratique et celle de ses pairs.
L’élève peut-il expliquer quelle(s) stratégie(s) il a mis en place pour tromper la perception du spectateur ?
Vocabulaire:
Cadrage,
point de vue, composition,
mise
en scène.
Cadrage : c’est la façon dont vous aller définir les limites de l’image.
Point de vue : Le point de vue en photographie peut être défini comme la position à partir de laquelle l’appareil photo voit la scène. En changeant de point de vue, vous pouvez également changer la façon dont votre sujet est perçu.
Composition :La composition photographique consiste à prendre en compte l’organisation des éléments visuels les uns par rapport aux autres dans l’espace. Elle permet de produire des impressions chez le spectateur.
Mise en scène : La mise en scène en photographie consiste à penser la scène avant de la photographier (position des éléments, ombre et lumière, cadrage, effets d’optiques, etc).
Question :
Comment as-tu
fait pour tromper la perception du spectateur?
Vous vous trouvez face au dilemme suivant : Deux potions magiques, l’une vous rendra gigantesque, la seconde minuscule… Laquelle choisirez vous ?
Consigne 1: Imaginez et représentez la vue que vous auriez de la salle d’arts plastiques après avoir bu une de ces potions.
Contraintes 1:
medium : dessin noir et blanc à l’encre
format : 24×32 cm blanc
Consigne
2 : Grâce à la photographie montrez la vue que vous auriez
de la salle d’arts plastiques si vous étiez gigantesque ou
minuscule.
Contraintes
2 :
travail photographique individuel ;
vous devez choisir le même point de vue que dans la première production.
Notion abordée : Amener l’élève a représenter une vue subjective en utilisant des notions de perspective suivant le point de vue choisis. Amener l’élève à comparer une production graphique et photographique ayant le même points de vue.
Compétence technique.Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.
(L’élève a-t-il réussit à représenter une vue de la salle de classe en utilisant des notions de perspectives (vue en plongée, en contre plongée, position de la ligne d’horizon, points de fuite et fuyantes). A-t-il réussi à réaliser une prise de vue photographique en reprenant le même point de vue).
Compétence Théorique.Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève a-t-il réussit à faire comprendre son choix (gigantesque ou minuscule) aussi bien dans la vue graphique que photographique (similitude des points de vue). A-t-il intégré des éléments ou des détails dans son cadrage afin de faire comprendre son choix (objet proche ou éloigné de l’observateur, taille et proportions des éléments représenté).
Compétence culturelle.Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser ses productions : choix du points de vue, cadrages, notion de perspectives. L’élève peut il expliquer la/les différences entre la représentation graphique et la représentation photographique (avantages/inconvénients des deux techniques, les possibilités quelles permettent).
Vocabulaire: point de vue, cadrage,proportions, perspective, ligne d’horizon, points de fuite.
Point
de vue :
il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue
frontale : de face ; point de vue en plongée : de
haut ; point de vue en contre plongée : de bas ;
point de vue aérien : comme en avion).
Cadrage :c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).
Proportions : c’est le rapport entre la taille de deux éléments que l’on souhaite représenter, ou entre les dimensions d’un même objet.
La perspective : c’est l’ensemble des règles permettant la représentation de la troisième dimension, de la profondeur, dans un dessin ou une peinture.
Elle peut être utilisée pour différent points de vue.
La
perspective frontale à 1 point de fuite
La
ligne d’horizon (LH) correspond à la hauteur des yeux de
l’observateur.
Le
point de fuite (P) correspond à la position latérale de l’œil
de l’observateur.
Les
lignes de fuite correspondent aux côtés du volume qui fuient en
profondeur. Ces côtés subissent une déformation: ils tendent à
se rejoindre vers le point de fuite.
la
façade (le côté face à l’observateur) ne subit aucune
déformation.
Questions :
Comment as tu fait pour donner l’impression que tu est devenu gigantesque ou minuscule ?
Quelles sont les différences et les similitudes entre votre production graphique et votre photographie ?
Imaginez et représentez un paysage fantastique/ onirique/ surréaliste qui peut à la fois vous terrifier et vous attirer ainsi que le spectateur.
Il pourra intégrer des personnages, créatures, architectures…
Contraintes :
Vous devrez réaliser un paysage intégrant une représentation de la profondeur.
Noir et couleur, on ne devra plus voir le support.
Format A3
Compétence technique: Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.
(L’élève a-t-il réussit à représenter un paysage en utilisant une ou plusieurs techniques permettant de donner l’impression de la profondeur (perspective linéaire, atmosphérique, plans).
Compétence Théorique:S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.
(L’élève a-t-il réussi à faire comprendre et à mettre en valeurs dans son travail les éléments de son paysage qui sont a la fois terrifiant et attirant. A-t-il réussit à attirer l’œil du spectateur, par la pertinence de ses choix visuels (couleurs, contraste, points de vue, détails graphiques). A-t-il réussi à représenter un paysage fantastique et surréaliste).
Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective, Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : composition, perspectives, plans, choix des couleurs, contraste, point de vue. Peut-il expliquer par quelles techniques il a donner l’impression de la profondeur dans son paysage (organisation en plans, perspective linéaire, atmosphérique, réduction progressive de la taille des éléments représentés). L’élève peut-il expliquer en quoi son travail peut se rapprocher d’œuvres surréaliste (thématique, représentation onirique, couleurs…).
Vocabulaire: surréalisme, point de vue, perspective, Organisation en plans, ambiance de couleurs chaude ou froide, paysage.
Surréalisme: c’ est un mouvement artistique du XXe siècle, comprenant l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les “forces psychiques” (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues. Il repose sur la toute-puissance du rêve.
Point de vue : il dépend de l’endroit d’où vous observez la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).
La perspective: c’est l’ensemble des techniques destinées à représenter les trois dimensions d’un objet par une image sur une surface.
Les techniques de perspective utilisent des méthodes qui permettent la Perception de la profondeur.
Elle est décomposée en perspective linéaire, technique du dessin et de la géométrie des contours, et en perspective atmosphérique, technique picturale qui s’intéresse au rendu des objets lointains.
Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).
Ambiance de couleurs chaude ou froide: elles influencent la perception de l’image représentée (joie, tristesse, colère, mélancolie, douceur…)
Un paysage: c’est une portion de la nature ou d’une
ville, représentée ou observée dans la majorité des cas à l’horizontale
par un observateur ; il implique donc un point de vue.
Questions:
Comment avez-vous fait pour donner l’impression de profondeur dans votre paysage?
En quoi votre travail peut il se rapprocher d’une œuvre Surréaliste?
Choisissez un lieu sur votre carte au Trésor et grâce à votre imaginaire, dessinez la vue du paysage que vous auriez depuis cet endroit.
Technique :
Techniques sèches ( crayons de couleurs, feutres, pastelles) et aquarelle ;
Format 24 x 32 cm, blanc ;
Entièrement a la couleur.
Contraintes :
Vous devrez représenter dans votre paysage au moins un personnage.
On devra reconnaitre le lieu que vous avez choisis sur votre carte.
Notion abordée : Amener l’élève a représenter un même lieux en choisissant un autre point de vue. Amener l’élève à utiliser les notions de plans, de profondeur et à appréhender les notions d’échelles.
Compétence technique.Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.
(L’élève a-t-il réussit à représenter un paysage intégrant plusieurs plans afin de créer une profondeur. A-t-il tenu compte des proportion des différents éléments représentés les un par rapport aux autres ainsi que de leurs positions dans le dessin. )
Compétence Théorique.Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève a-t-il réussit à représenter le paysage de son ile au trésor, en tenant compte des informations qu’il a dessiné sur sa carte et en s’assurant que l’on puisse reconnaitre le même lieu sur les deux productions.)
Compétence culturelle.Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors. L’élève peut il expliquer la/les différences entre la représentation sur la carte et en paysage d’un même lieu (point de vue, échelle, représentation… )
Vocabulaire: Point de vue, Cadrage, Organisation en plans , notion d’échelle.
Point
de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène
(point de vue frontale : de face ; point de vue en
plongée : de haut ; point de vue en contre plongée :
de bas ; point de vue aérien : comme en avion).
Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).
Cadrage :
c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image
(Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble,
etc).
Une échelle: c’est le rapport entre la mesure d’un objet réel, ses dimensions, et la mesure de sa représentation (carte géographique, maquette, etc.). On peut aussi parler de la représentation d’un objet en conservant ses proportions.
Question :
En quoi ton travail donne-t-il une autre façon de voir ce lieu de la carte ?
Comment
as-tu fait pour ajouter la notion de profondeur dans ton dessin ?
Réaliser un insecte en 3 dimensions, qui devra être reconnaissable (araignée autorisée) à partir des petits objets que vous avez collecté et ceux mis à votre disposition.
Exemple : bouchons, élastiques, ficelles, petits emballages, boutons, cures dents, cotons tiges, etc.
Contraintes :
– matériaux variés en fonction de la représentation de l’insecte ;
– il devra tenir sur ses pattes ;
– en 3 dimensions.
Consigne
2 :
Il
devra être mis en valeur et pris en photo dans l’espace de la
classe.
Compétence technique.Donner forme à son imaginaire en explorant divers domaines (sculpture).
(Comment l’élève a-t-il utilisé les objets collectés et ceux mis à leur disposition afin de réaliser un objet en volume par assemblage ressemblant à un insecte. L’élève a-t-il réussit, par la photographie, à le mettre en valeur (mise en scène, cadrage, lumières)).
Compétence Théorique.Adapter son projet en fonction des contraintes de réalisation.
(L’élève a-t-il pris en compte l’aspect des différents matériaux mis à sa disposition ou collectés pour la réalisation de son insecte (lisse, rugueux, transparent, opaque) afin de réaliser une production cohérente. A-t-il été capable de réaliser un volume en 3 dimensions “stable” en tenant compte du poids et de l’équilibre de sa construction.
Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production: choix des matériaux et objets, assemblages, équilibre. L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser un objet en 3 dimensions qui peut être considéré comme un objet artistique (changement de statut des objet par leurs assemblage, leurs mise en valeur.)
Sculpture: Forme en volume, en relief, en 3 dimensions.
Volume : c’est la place que quelque chose prend dans l’espace (longueur, largeur et épaisseur).
Stabilité : tenir en équilibre.
Assemblage : Créer un ensemble à partir de plusieurs éléments.
Recyclage : Utiliser des éléments destinés a être jeté pour en faire autre chose.
Cohérence : le fait que votre production ressemble à l’élément qu’on a voulu représenter.
Statut de l’objet : Objet usuel (utilisé au
quotidien), artistique (une œuvre créée et mise en valeur par un
artiste), culturel (objet qui peut appartenir à l’artisanat, ayant une
valeur artistique ou historique).
Question : Comment ton insecte peut il être considéré comme un objet artistique?
Consigne : Décalquez votre premier portrait et travailler le de sorte qu’il exprime l’émotion ressentie lorsque vous écoutez The Jimi Hendrix Experience, « Purple Haze ».
Contraintes :
– Bichromie
– Vous ne
pourrez pas modifier les traits du portrait de départ
– Format A4
Compétence
technique.Choisir, mobiliser et adapter des langages
et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention
artistique.
(L’élève
est-il capable d’utiliser la composition, les couleurs et le graphisme dans l’objectif
de transmettre une émotion ? Est-il capable de représenter une émotion
autrement que part le réalisme ?).
Compétence
Théorique.Confronter intention et réalisation dans la
conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension
artistique de celui-ci.
(L’élève est-il capable d’interpréter une chanson pour en faire une production plastique ? Est-il capable d’analyser l’émotion, les sensations ressenties et de trouver des formes, des couleurs afin de les retranscrire par le dessin ?).
Compétence culturelle.Expliciter la pratique individuelle
ou collective. Établir des liens entre son propre travail, les œuvres
rencontrées ou les démarches observées.
(L’élève
est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier chaque choix qu’il a
fait en relation avec la musique écoutée ? : Sons aigus ou graves,
instruments de musique, rythme, etc par rapports aux formes, aux couleurs, au
graphisme et à la composition).
Autoportrait : Se représenter soi-même mais pas uniquement physiquement.
Portrait : Représenter de façon ressemblante
une personne avec sa tenue et ses expressions caractéristiques.
Touche : C’est la manière dont le
peintre par son coup de pinceau, pose la couleur sur la toile.
Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autre et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent les éléments principaux (formes ergométriques, figures, couleurs).
Psychédélisme : mouvement apparu dans le milieu des années 1960. Le style est fait d’enchevêtrements et de courbes sinueuses qui se multiplient à l’infini. L’usage de couleurs saturées et multiples est de rigueur. On retrouve l’influence à la fois de l’Art nouveau (en particulier d’Alfons Mucha), les expériences visuelles liées à la prise de drogues hallucinatoires et de l’art indien.
Op art : ou artoptique,
est une expression utilisée pour décrire certaines pratiques et recherches
artistiques faites à partir des années 1960, et qui exploitent la faillibilité
de l’œil à travers des illusions ou des jeux d’optique.
Question :
En quoi ton
autoportrait montre t-il plus que ton apparence physique ?
Comment expliques-tu le lien entre ton travail et la musique étudiée ?
Consigne : Réalise une affiche qui pourrait convaincre un employeur de t’offrir le travail de tes rêves. L’autoportrait n’est pas obligatoire.
Contraintes : le texte sera limité à un ou deux slogans/ phrases maximum l’affiche doit être lisible et mettre en évidence les compétences.
Format A3 ;
Technique traditionnelle libre, le slogan ou le titre pourront être imprimé ou collé.
Notions abordées : la communication par l’image, la composition, permettre aux élèves de s’interroger sur la différence entre des images de communication, de publicité et des images de propagande.
Compétence technique : Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève a-t-il réussit à réaliser une affiche lisible et compréhensible, mettant en valeur ces compétences. A-t-il réussit à équilibrer le fond les formes et le slogan ; à harmoniser les différentes techniques utiliser afin d’organiser un ensemble cohérent. L’élève a-t-il réaliser un slogan lisible et compréhensible en prenant soin de sa calligraphie?)
Compétence théorique :Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.
(L’élève a-t-il réussi à faire comprendre quelles compétences il a mis en valeur dans son affiche, en tenant compte de sa composition et du sens de lecture de celle-ci. A-t-il réussit à attirer l’œil du spectateur, à le convaincre, par entre autre la pertinence des choix visuels représentant ses compétences et du ou des slogans)
Compétence culturelle : Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.
Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : composition, organisation, travail du fond et des formes, slogan, position et calligraphie. L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser une affiche mettant en valeur ses compétences. L’élève peut-il expliquer en quoi son travail peut se différencier d’une affiche de propagande (objectifs, message, utilisation…))
Vocabulaire : composition, typographie, accroche, contraste, mise en scène, mise en valeur, propagande.
Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autre et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent les éléments principaux (formes ergométriques, figures, couleurs).
la typographie : elle désigne les différents procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des formes en relief, ainsi que l’art et la manière d’utiliser les différents types de caractères dans un but esthétique et pratique. Elle peut servir à crée une ambiance et renforcer le concept d’une production graphique.
Accroche: en publicité, un élément qui attire le regard, généralement le slogan.
Contraste : c’est la différence entre les parties claires et foncées d’un dessin.
Mise en scène : organiser des éléments les uns par rapport au autres, pour créer une ambiance.
Mise en valeur : rendre visibles les caractéristiques fortes et positives d’une image, d’un sujet, le mettre en avant.
Propagande : Techniques de persuasion, cherchant à propager une idée, une opinion, une idéologie ou une doctrine et stimuler l’adoption de comportements au sein d’un public-cible.
Questions :
Comment as tu fait pour mettre en valeur tes compétences à travers l’affiche ? Est elle convaincante ?
Qu’est ce qui différencie ton affiche
d’une affiche de propagande ?
Le papier avait été scellé en divers endroits avec un dé en guise
de cachet ; le dé même, qui sait, trouvé par moi dans la poche du
capitaine. Le docteur brisa avec précaution les sceaux de l’enveloppe,
et il s’en échappa la carte d’une île, où figuraient latitude et
longitude, profondeurs, noms des montagnes, baies et passes, bref, tous
les détails nécessaires à un navigateur pour trouver sur ses côtes un
mouillage sûr. D’environ neuf milles de long sur cinq de large, et
figurant à peu près un lourd dragon dressé, elle offrait deux havres
bien abrités, et, vers son centre, un mont dénommé la Longue-vue. Il y
avait quelques annotations d’une date postérieure, en particulier trois
croix à l’encre rouge, dont deux sur la partie nord de l’île, et une au
sud-ouest, plus, à côté de cette dernière, de la même encre rouge et
d’une petite écriture soignée sans nul rapport avec les caractères
hésitants du capitaine, ces mots : « Ici le principal du trésor. »
A votre tours vous découvrez dans un vieux coffre de pirate la carte d’une île au trésor !
Consigne : Imaginez et dessinez cette vielle carte, elle devra être annotée et comporter une légende et une échelle que vous imaginerez afin de pouvoir retrouver le trésor gardé par une créature fantastique.
Contraintes/ Techniques : Attention vous devrez réaliser une Vieille Carte !!
– Technique et support libre
– Format 24 x 32 maximum
Notions abordées : La création, la
matérialité, le statut, la signification des images : appréhension et
compréhension de la diversité des images ; propriétés plastiques,
différences d’intention entre expression artistique et communication
visuelle.
Compétence technique : Choisir,
mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en
fonction de leurs effets dans une intention artistique .
(l’élève a-t-il réussit à représenter une vielle carte au trésor et faire comprendre les différentes étapes, lieux et pièges rencontrés avant de retrouver le trésor. L’élève a t’il réussi, en utilisant différents médiums et techniques (peintures, café, pastels, encres, lavis…) à réaliser un support se rapprochant d’un parchemin. A t’il réussi à représenter différents détails et éléments graphiques donnant l’illusion de regarder une vielle carte)
Compétence Théorique : Exploiter des informations et de la documentation, pour servir un projet de création.
(l’élève a-t-il réussit à recrée une vielle carte en prenant en compte le texte de l’ile au trésor, son aspect et les information qu’elle donne, mais aussi a-t-il intégré a son travail d’autres éléments graphiques vue sur les documents montrés en références ou en cours. l’élève a-t-il réaliser, en utilisant ces références et en ajoutant d’autre éléments imaginaires, une production originale).
Compétence culturelle : Expliciter la pratique individuelle ou collective. Interroger et situer des œuvres et démarches artistiques du point de vue de l’auteur et de celui du spectateur.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : création du support, vieillissement, utilisation de différents médiums et techniques, annotation et éléments graphiques permettant de reconnaitre une carte ancienne. Peut-il décrire quelles informations (légende, reliefs, itinéraire, lieux, pièges, position du trésor, créature le protégeant…) et quelle point de vue, indique sa carte.)
Vocabulaire : Cartographie, rose des vents, vieillissement, parchemin, imitation, original, fac-similé.
La cartographie : c’est la réalisation et l’étude des cartes géographiques.
Carte Cassini n° 2 de Beauvais (Oise) : détail vers Creil, Senlis et Chantilly. 1756
Beatus de Liebana, Commentarius in Apocalypsim. Saint-Sever (Landes), vers 1060. Manuscrit sur parchemin 37 x 29 cm,
Une rose des vents : c’est une figure indiquant les points cardinaux : nord, sud, est, ouest et les orientations intermédiaires,
Jean-Baptiste Dutertre, Isle de la Martinique // située a 14 degrez 30 minutes de latitude septentrionnale. 1654
Un parchemin : c’est une peau d’animal,
généralement de mouton, parfois de chèvre ou de veau, qui est préparée
spécialement pour servir de support à l’écriture.
Vieillissement : action plastique visant à modifier, transformer, vieillir un objet ou le support afin de réaliser une œuvre.
Tom Friedman, 1992, chaise d’école en bois.
Imitation : Fait de prendre pour modèle le style, la manière, d’œuvres existantes.
Original : création qui a été réalisé en premier, œuvre unique.
Fac-similé : Reproduction exacte (conforme à l’original mais parfois à une autre échelle) d’un document écrit, d’un dessin, d’un tableau,
Questions : Comment avez vous fait pour donner l’impression que votre carte est une vielle carte ?
Quel point de vue et quelles informations nous donnent elle ?
– il faudra une net différence entre l’eau et le plancher océanique.
– format blanc 24×32
Notions abordées :la découverte des relations entre sensation colorée et qualités physiques de la matière colorée.
Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.
(Comment l’élève a-t-il utiliser le medium (la peinture bleu) affin de représenter un paysage sous marin: utilisation de différentes techniques (lavis, dégradés, textures et reliefs), utilisation des outils (pinceaux de tailles différentes, éponges) suivant les effets recherchés.)
Compétence Théorique : Représenter le monde environnant ou donner forme à son imaginaire en explorant divers domaines.
(Comment l’élève a t’il réussi à représenter un paysage sous marin en tenant compte des particularités de cet environnement (absence de ciel, animaux et créatures sous marine…) et en n’utilisant que de la peinture bleu. A t’il pris en compte les possibilités du médium (peinture) pour obtenir différentes nuances et organiser son travail (utilisation des plans pour suggérer la profondeur, ajout de détails en utilisant une peinture plus ou moins opaque)).
Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide
d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses
pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des techniques, textures, lavis, dégradé, peinture avec ou sans eau, organisation de sont travail par étapes, organisation des plans). L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser une production représentant un paysage sous marin.)
Texture : aspect de la peinture en creux et en bosses formant des reliefs grâce à l’épaisseur de la matière du medium.
Jackson POLLOCK : Rythme d’automne (numéro 30) 1950, peinture émail sur toile, 266,7 x 526,8 cm, Métropolitan Museum, New York,
Un Lavis : c’est une technique consistant à
n’utiliser qu’une seule couleur qui sera diluée pour obtenir différentes
intensités de couleur.
Des nuances : se sont les intensités plus ou moins forte que l’on peut donner à une couleur.
Un Dégradé de couleur : c’est la réalisation de nuances progressives allant du plus foncé au plus clair.
Joseph Mallord William Turner, Dogana et Santa Maria della Salute, Venise, 1843
Monochrome: signifie « qui est d’une seule couleur
». En effet, le mot vient du grec : mono qui signifie « seul », et
chroma, la couleur. Il s’oppose au terme polychrome ou (en couleurs) : «
qui est de plusieurs couleurs ».
Pierre Soulages peintures 222×628 1985
Un paysage: c’est une portion de la nature ou d’une
ville, représentée ou observée dans la majorité des cas à l’horizontale
par un observateur ; il implique donc un point de vue.
Alexandre Hollan, ” Le Chêne dansant”, près de Gignac, 2015 Acrylique, H.57 x L.76 cm Collection particulière
Question: Comment avez vous fait pour montrer la différence entre l’eau et le plancher océanique?
Consigne :Une nouvelle peinture rupestre a été découverte,(re)pressentez là.
Choisissez un des Médiums et outil proposés afin d’imaginer une
« peinture » rupestre en vous basant sur le cours d’histoire géographie.
Contrainte : les médiums et outils utilisés devront correspondre le plus possible à ceux utilisés dans l’art pariétal.
Notion abordée : l’art rupestre, le mélange des mediums (peintures, fusains, pastels) et des techniques. Travail sur la représentation et le fac-similé
Compétence technique. Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des médiums en fonction des effets qu’ils produisent.
(Comment l’élève a-t-il utilisé les différents médiums proposés affin de réaliser sa propre “peinture rupestre” (choix des motifs, des outils et couleurs correspondant à l’art pariétal))
Compétence Théorique. Se repérer dans les
étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle
ou collective, anticiper les difficultés éventuelles.
(Comment l’élève s’est-il organisé, travail du fond et des formes, par quoi a-t-il commencé? Comment c’est-il organisé dans l’emploi des différents médiums affin de représenter la paroi de la grotte et les motifs choisis. L’élève a-t-il surmonté les difficultés qu’il a rencontré dans la production d’un travail devant ressembler à une peinture rupestre.)
Compétence culturelle. Décrire et interroger à
l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de
ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des médiums et techniques, organisation de sont travail par étapes). L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser une production ressemblant le plus possible à une peinture rupestre.)
Art rupestre : Peinture ou gravure exécutée sur des rochers ou la paroi d’une grotte. (exemple : art rupestre dans la grotte Chauvet).
On parle aussi d’art pariétal ou de peinture pariétale.
Fusain : Branche de saule ou de fusain d’Europe, carbonisée (charbon de bois), utilisée pour dessiner.
Ocre : roche ferrique composée d’argile pure colorée
par un pigment d’origine minérale allant du jaune au rouge. est
utilisée comme pigment depuis la Préhistoire.
Un pigment : c’est une substance colorante. Utilisés en art, les pigments se présentent sous la forme de poudres.
Empreinte : elle peuvent être négatives (on utilisa alors un pochoir) ou positives.
Grotte Chauvet : panneau des mains positives (détail)
Grotte Chauvet : main négative
Silhouette : Contours, formes extérieures sans les détails.
Grotte Chauvet : panneau du bouquetin
Estompe : technique permettant d’étirer ou d’étaler le tracer du crayon ou du fusain afin d’ombrer ou d’adoucir un dessin.
Grotte Chauvet : Le panneau des chevaux
Gravure : dessin réalisé avec un outil (pointe sèche) enlevant de la matière au support.
Grotte Chauvet : Le grand cheval gravé
imitation :Fait de prendre pour modèle le style, la manière, d’œuvres existantes.
Original : création qui a été réalisé en premier, œuvre unique.
fac-similé : Reproduction exacte (conforme à l’original mais parfois à une autre échelle) d’un document écrit, d’un dessin, d’un tableau. srp
Questions : quelles techniques, medium et outil avez vous utilisé pour que votre production ressemble à une peinture rupestre ?
En quoi votre travail se rapproche-t-il de l’art rupestre ?