Décalquez « intelligemment » votre portrait et transformez le afin qu’il soit fusionné avec un animal.
Contraintes :
technique sèche , entièrement à la couleur
– Réalisme imposé
– Format A4
Notion abordée : L’autoportrait, la ressemblance, l’hybridation. Permettre aux élèves de s’interroger sur la représentation et la transformation de sa propre image, sur les éléments graphiques permettant de se reconnaitre.
Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève a-t-il réussi à transformer sa propre image en intégrant les caractéristique physique d’un animal tout en restant reconnaissable: déformation des parties du visage afin de les adapter, fond, forme, couleurs, textures, nuances ?)
Compétence Théorique. Confronter intention et
réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le
réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève a-t-il pris en compte les particularités de sa propre image et des parties caractéristiques de celle d’un animal afin de les fusionner : formes du visage, des yeux, position des oreilles, chevelure, etc? A-t-il réussi à mètre en valeur les principales caractéristiques de son visage afin qu’il reste reconnaissable: coupe de cheveux, couleurs des yeux, lunettes, vêtements…?)
Compétence culturelle.Expliciter la
pratique individuelle ou collective. Établir des liens entre son propre
travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix de l’animal et transformation effectuée sur son visage, médiums utilisés et avec quelles intentions (mise en valeur, contraste, texture) intégration d’un fond (figuratif, symbolique ou abstrait)? L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser son autoportrait hybride et de nous faire comprendre en quel animal il a choisi de se transformer?)
Consigne : A partir de l’élément sonore diffusé en classe imaginez une histoire fantastique / horrifique qui éveillerait la curiosité.
Écrivez le scenario, puis élaborez le storyboard de votre histoire.
(Attention un storyboard est toujours dessiné, avec une image par page).
Contraintes :
format paysage A4
5 cases minimum
les onomatopée et idéogrammes sont autorisés.
les bulles et les cartouches de textes sont interdits.
Compétence technique:Prendre en compte les
conditions de la réception de sa production dès la démarche de
création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.
(L’élève a-t-il réussi à utiliser les codes du storyboard en utilisant diverses plans et cadrages afin de dynamiser son histoire?).
Compétence Théorique: Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.
(L’élève a-t-il compris ce qu’était un storyboard? A-t-il identifié les moments clés de son histoire? Situation initiale, élément déclencheur, péripétie, dénouement, situation finale).
Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors)? Peut-il expliquer ces choix dans l’enchainement des images pour réaliser une suite séquentielle compréhensible?)
Storyboard : Un storyboard s’accompagne toujours d’un script ou d’un scénario, qui permet de décrire plus en profondeur l’action et le sujet d’un projet. Il apporte des détails et permet d’aller plus loin dans la description d’une scène et de ce qui la compose, en ajoutant des commentaires, des annotations, des intentions d’émotions, des effets, etc.
Une vignette : (aussi appelée une case) image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.
Une bulle : (aussi appelée un phylactère) forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages reproduites au style direct.
Un cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires.
Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.
Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.
La typographie : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition…
Le lettrage : réalisation des textes et dialogues d’une bande dessinée. Ce travail est parfois assuré par un spécialiste, le lettreur.
Plans: Ce sont les différentes façons de présenter
le sujet, vu à des distances divers (plan d’ensemble, gros plan…) selon
l’effet recherché. Les plans utilisés ci-dessous sont aussi ceux
utilisés au cinéma -(il en existe encore d’autres).
Le Très gros plan : Plan qui met en valeur un élément extrêmement précis. Par exemple: un œil, un doigt, un canon de revolver, un bouton…
Le Gros plan : Il isole une partie du décor ou du personnage par exemple: un bras, une main, un visage…
Le Plan rapproché (plan buste) : Le personnage est cadré à hauteur de la poitrine.
Le Plan américain : Le personnage est coupé au-dessus des genoux, il est donc cadré à mi-cuisse.
Le Plan moyen (plan-pied) : Le ou les personnages sont entiers.
Le Plan de demi-ensemble : Le ou les personnages prennent le pas sur le décor mais celui-ci reste très présent.
Le Plan Général ou Plan d’ensemble : Le personnage ou l’élément principal est situé dans le décor, mais c’est ce dernier qui est important.
Les angles de vue : différents points de vue sous
lesquels se présente chaque scène d’une bande dessinée ; ils
représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils
contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une
scène.
La plongée : vue de dessus ; elle situe les
personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport
à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en
donnant un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le
sujet représenté.
La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.
Procédés d’enchaînement des vignettes :
Une scène : suite d’images se présentant dans le même décor.
Une séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.
Le lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.
Le zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.
L’ellipse : temps
qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de sauter
des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de
l’action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important pour
accentuer un suspense).
Le flash-back :
“retour en arrière”. On l’utilise en général pour figurer ou représenter
le souvenir d’un personnage, ou pour raconter une action s’étant
déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.
Questions:
Que deviez vous réaliser ?
Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
Expliquez quels plans et cadrages vous avez utilisé et pourquoi.
Comment avez vous fait pour que nous comprenions votre histoire?
Après avoir tirer au hasard un adjectif, réalisez un graffiti en lien avec celui-ci et une émotion (colère, tristesse, peur, joie…) permettant de transmettre un message qui vous parait important.
Il devra être réalisé de manière à ce qu’on puisse comprendre le sens et l’adjectif tiré au hasard sans avoir besoin de le lire (Motif, illustration, typographie).
Contraintes :
– Dessin
– Format 24×32
– techniques sèche
– Noir et couleurs
Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève est-il capable d’utiliser la composition, les couleurs et le graphisme dans l’objectif de transmettre un message ou une émotion? Est-il capable de transmettre visuellement un message engagé ?).
Compétence Théorique. S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.
(L’élève est-il capable d’utiliser une émotion afin de transmettre un message dans un graffiti engagé? Est-il capable de trouver des symboles, des formes, des couleurs afin de retranscrire le sens d’un mot ?).
Compétence culturelle : Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
(L’élève est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier ses choix en relation avec l’adjectif tirer au hasard, l’émotion et le message qu’il a choisi ? Est-il capable d’expliquer en quoi son graffiti peut être considéré comme une œuvre engagée? ).
Vocabulaire : Graffiti, tag, street art, fresque, composition, typographie, In situ, art engagé.
Graffiti: C’est une inscription, représentant généralement un personnage, un motif et/ou un mot, en plein milieu de l’espace urbain. Il est réalisé comme signe de reconnaissance d’un individu ou d’un groupe, mais aussi comme une expérience artistique ‘esthétique’. Par extension, on nomme « graffiti » une œuvre qui reprend les mêmes codes artistiques, même si elle est réalisée sur un autre support.
Tag: C’est une signature réaliser dans l’espace urbain.
Street art : Il s’agit de toutes formes d’art
réalisé dans la rue ou dans des endroits publiques et englobe diverses
méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers,
les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la
céramique, etc.
Fresque : elle désigne une technique bien
particulière de peinture murale. Cependant, dans le langage courant, le
terme a pris le sens plus large de peinture murale en général, sans
tenir compte de la technique utilisée.
Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autres et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou
lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent
les éléments principaux (formes ergométriques, figures, couleurs).
La typographie : elle désigne les différents
procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des
formes en relief, ainsi que l’art et la manière d’utiliser les
différents types de caractères dans un but esthétique et pratique.
In situ : une installation créée pour et par rapport un lieu.
Art engagé : S’engager, c’est revendiquer, affirmer ses idées et inciter les autres à les adopter. Dans un contexte historique précis, l’artiste décide de mettre son art au service d’une cause. Ce peut être militant, contestataire ou satirique. L’artiste vise à révéler la réalité en témoignant ou dénonçant. Il peut transmettre un message d’espoir, convaincre les hommes d’adhérer à une cause, défendre des valeurs, faire réagir et/ou agir le spectateur. Il peut aussi mettre en garde contre l’oubli, rendre hommage. Pour atteindre ces objectifs, l’artiste engagé doit toucher la sensibilité du spectateur, l’émouvoir, l’indigner. Il doit toucher l’esprit du spectateur, le faire réfléchir, l’amener à une prise de conscience.
L’art de Banksy est un mélange d’ironie, d’irrévérence, d’humour,
manifeste pour la liberté et la justice, contre la guerre et tous les
fléaux engendrés par l’homme. L’artiste perce le mur séparant les deux
territoires ( Palestine et Israël) en offrant des paysages de paix au
regard.
Questions :
Que deviez vous réaliser ?
Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
comment avez vous fait pour nous faire comprendre l’adjectif et l’émotion choisies?
En quoi ton tag peut il être considéré comme une œuvre engagée?
Que pense tu des conséquences des “fake news” que l’on peut trouver sur les réseaux sociaux ? Comment peut-on vérifier la véracité d’une information? Développe ton point de vue en 5 lignes en développant au minimum 3 arguments.
Enquête paranormale
Consigne : A partir du récit que vous avez imaginé durant la séance précédente, constituez les preuves et indices qui documenteront votre récit (indices physiques et virtuels) et le rendront vraisemblable.
Technique libre (photo, vidéo, installation, mise en scène…).
Objectif : Apprendre à construire une narration à partir d’une ou plusieurs images fixes ou animées. Veiller à la cohérence entre le scénario et la production réalisée. S’interroger sur la fiabilité des images et la façon dont la communication peut servir à manipuler.
Compétences technique : Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation, y compris numérique.
(L’élève est-il capable de réaliser une production artistique en étant attentif à la mise en scène afin de s’approcher au plus près du vraisemblable ?)
Compétence théorique : Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève est-il capable de s’interroger au fil de sa pratique sur la vraisemblance de sa production ? Est-il capable de déterminer si le choix des images et de la mise en scène permettront de rendre leur scénario cohérent?)
Compétence culturelle: Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent, imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions artistiques ou une interprétation d’œuvre.
(L’élève peut-il décrire les moyens utilisés afin de rendre son histoire cohérente? Peut-il décrire en quoi sa production est vraisemblante?)
Prendre part au débat suscité par le fait artistique.
(L’élève est-il capable de s’interroger sur la fiabilité des images présentent sur internet ? Est-il capable de repérer comment les images peuvent manipuler ?)
Vocabulaire : Mise en scène, narration, installation, dispositif de présentation, photomontage, trucage, ressemblance/vraisemblance, “fake news”.
Ressemblance : Ce qui permet d’établir un lien entre deux choses parce qu’elles ont de nombreux points communs, comme un objet et l’image de cet objet.
Vraisemblance : Caractère de ce qui est crédible, de ce qui semble vrai.
Mise en scène : organiser des éléments les uns par rapport au autres, pour créer une ambiance.
Photographie qui résultent de mises en scènes minutieusement calculées, pour un résultat final donnant l’illusion d’une photographie documentaire.
Narration : Ce qui raconte une histoire.
Dispositif de présentation : C’est la manière de présenter le travail artistique, d’associer plusieurs éléments entre eux.
Installation : C’est une forme d’expression artistique. L’installation est généralement un agencement d’objets et d’éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout. L’installation peut-être in situ, c’est à dire construite en relation avec un espace architectural ou naturel. L’installation occupe un espace intérieur ou extérieur en s’adaptant à celui-ci.
Photomontage : Pratique qui consiste à ré-assembler des éléments photographiques afin de créer une nouvelle image.
Trucage : Technique utilisée pour créer une illusion visuelle ou sonore.
Questions : Comment avez-vous fait pour nous faire croire à votre histoire ?
Suite à cette production, comment a évolué ton point de vue à propos des “fake news” et sur la façon dont on peut vérifier la véracité d’une information?
Consigne : A partir d’un fait réel, déformez la réalité et transformé le en une histoire fantastique qui éveillerait la curiosité.
Ecrivez le scenario, puis élaborez le storyboard de votre histoire.
(Attention un storyboard est toujours dessiné, avec une image par page).
Contraintes :
les onomatopée et idéogrammes sont autorisés.
les bulles et les cartouches de textes sont interdits.
Compétence technique:Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.
(L’élève a-t-il réussi à utiliser les codes du storyboard en utilisant diverses plans et cadrage afin de dynamiser son histoire?).
Compétence Théorique: Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.
(L’élève a-t-il compris ce qu’était un storyboard? A-t-il identifié les moments clés de son histoire? Situation initiale, élément déclencheur, péripétie, dénouement, situation finale).
Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors).
Vocabulaires:
Storyboard : Un storyboard s’accompagne toujours d’un script ou d’un scénario, qui permet de décrire plus en profondeur l’action et le sujet d’un projet. Il apporte des détails et permet d’aller plus loin dans la description d’une scène et de ce qui la compose, en ajoutant des commentaires, des annotations, des intentions d’émotions, des effets, etc.
Une vignette : (aussi appelée une case) image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.
Une bulle : (aussi appelée un phylactère) forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages reproduites au style direct.
Un cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires.
Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.
Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.
La typographie : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition…
Le lettrage : réalisation des textes et dialogues d’une bande dessinée. Ce travail est parfois assuré par un spécialiste, le lettreur.
Plans: Ce sont les différentes façons de présenter le sujet, vu à des distances divers (plan d’ensemble, gros plan…) selon l’effet recherché. Les plans utilisés ci-dessous sont aussi ceux utilisés au cinéma -(il en existe encore d’autres).
Le Très gros plan : Plan qui met en valeur un élément extrêmement précis. Par exemple: un œil, un doigt, un canon de revolver, un bouton…
Le Gros plan : Il isole une partie du décor ou du personnage par exemple: un bras, une main, un visage…
Le Plan rapproché (plan buste) : Le personnage est cadré à hauteur de la poitrine.
Le Plan américain : Le personnage est coupé au-dessus des genoux, il est donc cadré à mi-cuisse.
Le Plan moyen (plan-pied) : Le ou les personnages sont entiers.
Le Plan de demi-ensemble : Le ou les personnages prennent le pas sur le décor mais celui-ci reste très présent.
Le Plan Général ou Plan d’ensemble : Le personnage ou l’élément principal est situé dans le décor, mais c’est ce dernier qui est important.
Les angles de vue : différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène d’une bande dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une scène.
La plongée : vue de dessus ; elle situe les personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet représenté.
La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.
Procédés d’enchaînement des vignettes :
Une scène : suite d’images se présentant dans le même décor.
Une séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.
Le lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.
Le zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.
L’ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l’action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important pour accentuer un suspense).
Le flash-back : “retour en arrière”. On l’utilise en général pour figurer ou représenter le souvenir d’un personnage, ou pour raconter une action s’étant déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.
Questions: Comment avez vous fait pour que nous comprenions votre histoire?
Expliquez quels plans et cadrages vous avez utilisé et pourquoi.
Consigne : Réalise la plus appétissante des pâtisseries sans aucun matériaux comestibles (une portion individuelle).
Contrainte : Seuls les matériaux non comestibles sont autorisés.
Technique libre, en privilégiant les matériaux de récupération.
Compétences technique : Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation, y compris numérique.
(L’élève est-il capable de réaliser une production artistique en étant attentif au choix des matériaux, au effets de matière et de texture afin de s’approcher au plus près de la réalité ?)
Compétence théorique : Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève est-il capable de s’interroger au fil de sa pratique sur la vraisemblance de sa création ? Est-il capable de déterminer si le choix des matériaux et la mise en scène permettront de tromper le regard du spectateur?)
Compétence culturelle: Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent, imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions artistiques ou une interprétation d’œuvre.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix des matières et matériaux, réflexion autour des textures, permettant de rendre réaliste sa production? Peut-il décrire en quoi sa production est vraisemblante?)
Prendre part au débat suscité par le fait artistique.
(L’élève est-il capable de s’interroger sur la fiabilité des image présentent dans les publicités et médias ? Est-il capable de repérer comment la communication visuelle peut aussi tromper les consommateurs ?)
Imitation : Action de reproduire volontairement ou de chercher à reproduire une apparence, un geste, un objet, un acte ou une personne.
Matérialité : Ensemble des caractéristiques physiques d’un objet ou d’une œuvre.
Matériau : toute matière, transformée ou non, qui sert à construire ; ce en quoi est fait une œuvre d’art : marbre, bronze, toile, carton, plastique…
Matière : Substance constitutive d’une chose (la matière première du carton est le bois, celle du verre est le sable, celle du plastique est le pétrole, etc). On parle aussi “d’effet de matière” ou de texture : une matière lisse, rugueuse, brillante ou empâtée par exemple.
Ressemblance : Ce qui permet d’établir un lien entre deux choses parce qu’elles ont de nombreux points communs, comme un objet et l’image de cet objet.
Vraisemblance : Caractère de ce qui est crédible, de ce qui semble vrai.
Kathleen Ryan, représente les substances moisies à l’aide de pierres semi-précieuses comme l’améthyste, le quartz, les perles de culture,… la longévité des ces pierres contrastent avec la dégradation du fruit qui est représentée. Alors que ces pierres nobles sont associées à la pourriture et à la décomposition, l’artiste utilise de simples perles de verre pour créer le fruit intact.
Questions : Comment avez-vous fait pour donner l’impression que votre pâtisserie semble consommable ?
De manière plus générale, que peut-on en conclure concernant les images publicitaires et les images circulant sur les réseaux sociaux ? Développe ton point de vue en 5 lignes en exposant 3 arguments.
Consigne : A partir des 4 expressions que vous avez photographiez. Réalisez une série en réintervenant sur les photos afin d’amplifier les émotions.
Technique libre
Compétence technique. Explorer l’ensemble des champs de la pratique plastique et leurs hybridations.
(L’élève est-il capable d’utiliser le point de vue et le cadrage pour capturer l’émotion de son binôme ?). (Est-il capable de renforcer l’émotion grâce à diverse techniques (graphique, collage, numérique, etc)?).
Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelle.
(L’élève de s’organiser avec son binôme afin d’obtenir des émotions variées? A-t-il été capable de prendre en compte les qualités et effets des médiums afin d’apporter plus d’expressivité à ces émotions?).
Compétence culturelle. Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier ses choix pour renforcer l’émotion choisie ? ).
Notion : l’hybridation, la série.
Vocabulaire : caricature, hybridation, série, photographie, cadrage, point de vue, portrait/ autoportrait.
Caricature : Exagération et déformation des traits caractéristiques du visage et des proportions du corps.
Hybridation : croisement ou mélange d’éléments ou de médiums différents.
Série : groupe de réalisations par un même auteur, qui partagent des caractéristiques plastiques ou symboliques notables (thème, problématique, sujet, format, …).
Photographie : La photographie apparaît dans la première moitié du XIXème siècle. Nicéphore NIEPCE est le premier à fixer une image, DAGUERRE crée le daguerréotype et TALBOT le calotype. L’utilisation de la photographie est diverse: reportage, presse ou encore artistique. Certains photographes comme Henry-Cartier BRESSON et DOISNEAU ont acquis le statut d’artistes mais la photographie artistique évolue dans la deuxième moitié du XXème siècle vers la photographie de plasticien. Les frontières entre les médias, le reportage et l’art s’en trouve parfois bouleversées.
Cadrage : C’est l’action de délimiter les contours de l’image, de choisir ce qu’il y a à l’intérieur, visible par le spectateur.
Point de vue : Il correspond à la position physique de l’artiste ou de l’observateur devant un travail bidimensionnel.
Portrait : C’est représenter une personne. Le portrait a trois principales fonctions : immortaliser le modèle, le célébrer ou le caricaturer (fonction sociale) ou explorer et inventer de nouvelles techniques.
Autoportrait : Se représenter soi-même mais pas uniquement physiquement.
Question : Quels choix as-tu fait pour renforcer l’émotion choisi? (Quelles techniques, médiums et outils as-tu utilisé pour accentuer l’émotion?)
Réponds à la question ce plan :
Quoi? (Quel était le sujet?)
Comment? ( Quels médiums, techniques, actions plastiques as tu réalisé?)
Pourquoi? (Quels effets ça produit, quel sens donne tu as ce que tu as fait?)
Réalisez un tag en lien avec une émotion (colère, tristesse, peur, joie…) permettant de transmettre un message qui vous parait important.
Il
devra être réalisé de manière à ce qu’on puisse comprendre le
sens sans avoir besoin de le lire. (Motif, illustration,
typographie).
Contraintes :
– Dessin
– Format 24×32
– techniques sèche
– Noir et couleurs
Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève est-il capable d’utiliser la composition, les couleurs et le graphisme dans l’objectif de transmettre un message ou une émotion? Est-il capable de transmettre visuellement un message engagé ?).
Compétence Théorique. S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.
(L’élève est-il capable d’utiliser une émotion affin de transmettre un message dans un tag engagé? Est-il capable de trouver des symboles, des formes, des couleurs afin de retranscrire le sens d’un mot ?).
Compétence culturelle : Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
(L’élève est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier ses choix en relation avec l’émotion et le message qu’il a choisi ? Est-il capable d’expliquer en quoi son tag peut être considéré comme une œuvre engagée? ).
Vocabulaire : Graffiti / tag, street art, fresque, composition, typographie, In situ, art engagé.
Graffiti / tag : C’est une
inscription , représentant généralement un personnage, un motif et/ou un
mot, une signature, en plein milieu de l’espace urbain. Il est réalisé
comme signe de reconnaissance d’un individu ou d’un groupe, mais aussi
comme une expérience artistique ‘esthétique’. Par extension, on nomme
« graffiti ou tag» une œuvre qui reprend les mêmes codes
artistiques, même si elle est réalisée sur un autre support.
Street art : Il s’agit de toutes formes d’art
réalisé dans la rue ou dans des endroits publiques et englobe diverses
méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers,
les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la
céramique, etc.
Fresque : elle désigne une technique bien
particulière de peinture murale. Cependant, dans le langage courant, le
terme a pris le sens plus large de peinture murale en général, sans
tenir compte de la technique utilisée.
Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autres et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent les éléments principaux (formes ergométriques, figures, couleurs).
La typographie : elle désigne les différents
procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des
formes en relief, ainsi que l’art et la manière d’utiliser les
différents types de caractères dans un but esthétique et pratique.
Photomontage : c’est un assemblage de photographies
par collage, par tirage, ou par logiciel donnant à une photo un aspect
différent, par incorporation d’une ou plusieurs parties ou de la
totalité d’une autre photo et permettant toutes retouches et trucages.
In situ : une installation créée pour et par rapport un lieu.
Art engagé : S’engager, c’est revendiquer, affirmer
ses idées et inciter les autres à les adopter. Dans un contexte
historique précis, l’artiste décide de mettre son art au service d’une
cause. Ce peut être militant, contestataire ou satirique. L’artiste vise
à révéler la réalité en témoignant ou dénonçant. Il peut transmettre un
message d’espoir, convaincre les hommes d’adhérer à une cause, défendre
des valeurs, faire réagir et/ou agir le spectateur. Il peut aussi
mettre en garde contre l’oubli, rendre hommage. Pour atteindre ces
objectifs, l’artiste engagé doit toucher la sensibilité du spectateur,
l’émouvoir, l’indigner. Il doit toucher l’esprit du spectateur, le faire
réfléchir, l’amener à une prise de conscience.
L’art de Banksy est un mélange d’ironie, d’irrévérence, d’humour,
manifeste pour la liberté et la justice, contre la guerre et tous les
fléaux engendrés par l’homme. L’artiste perce le mur séparant les deux
territoires ( Palestine et Israël) en offrant des paysages de paix au
regard.
Questions : En quoi ton tag peut il être considéré comme une œuvre engagée?