Consigne : Transformation de l’objet en autre chose, (la forme fait penser à quoi?) à intégrer dans un environnement.
Contraintes : Utiliser plusieurs médiums et entièrement à la couleur. Format 24×32
Compétence technique: Choisir, organiser et
mobiliser des gestes, des outils et des médiums en fonction des effets
qu’ils produisent. (stylo et feutre).
(Comment l’élève a-t-il utiliser les mediums (crayon de papier,
crayon de couleurs, feutres) afin de représenter, de transformer et
d’intégrer à un environnement un objet de sa trousse, (épaisseur des
trais, estompe, hachures, points, a plat, contraste). L’élève a-t-il
pris en compte la totalité de son support (feuille de papier) dans
l’exécution de son dessin (position et taille de l’objet, intégration
dans un environnement).
Compétence Théorique: Représenter le monde environnant ou donner forme à son imaginaire en explorant divers domaines (dessin).
(Comment l’élève a t’il réussi à représenter et a transformer un
objet de sa trousse en tenant compte des particularités de celui ci
(détails, proportions, forme, ombres …). A t’il réussi a faire
comprendre en quoi son objet a été transformé (ajout de détails, mise en
situation, environnement) A t’il pris en compte les possibilités des
médiums (crayons de couleurs, feutres) pour mettre en valeur l’objet
transformé (contraste entre crayons de couleurs et feutres, travail des
contours)).
Compétence culturelle: Être capable d’expliquer son travail.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué
pour réaliser sa production (en quoi l’objet a t’il été transformé,
quels éléments nous permettent de comprendre la transformations: ajouts
de détails, mise en scène, en situation, intégration à un décors.
l’élève peut il expliquer comment il a mis en valeur l’objet transformé
par l’emploi de différents mediums et techniques.)
Notion : Détournement de l’objet.
Vocabulaire :transformation , mise en scène et mise en situation, mise en valeurs, contraste, intensités.
Transformation : partir d’un objet et lui rajouter des éléments, pour en faire autre chose.
Mise scène / mise en situation : on intégre l’objet à un décor.
Mise en valeur : rendre visible l’objet, le mettre en avant.
Contraste : c’est la différence entre les parties claires et foncées d’un dessin.
Paul bryan, Jr (elvis).
Intensité : couleurs vives.
Vladimir Kush, Départ sur le bateau ailé 2000, huile sur toile (97x77cm). Pablo Picasso, Tête de taureau, 1942 .
Question : comment as tu fais pour transformer ton objet?
Consigne : représentez le plus fidèlement possible un objet de votre trousse (sauf la gomme).
Contraintes : medium : stylo bille /feutre, format 24×32 cm
Notion abordée : Travail sur la ressemblance:
proportion, détails et ombres en utilisant différents mediums.
Permettre aux élèves de se confronter à la différence entre l’objet et
sa représentation.
Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliser des
gestes, des outils et des médiums en fonction des effets qu’ils
produisent. (stylo et feutre)
(Comment l’élève a-t-il utiliser les mediums (crayon de papier puis
feutre ou stylo) afin de représenter un objet de sa trousse,
(épaisseur des trais, estompe, hachures, points, a plat). L’élève
a-t-il pris en compte la totalité de son support (feuille de papier)
dans l’exécution de son dessin (position et taille de l’objet).
Compétence Théorique : Représenter le monde environnant en explorant divers domaines (dessin)
(Comment l’élève a t’il réussi à représenter un objet de sa trousse
en tenant compte des particularités de cet objet et des sources de
lumières (proportions, détails, ombres). A t’il pris en compte les
possibilités des médiums (crayon de papier puis feutre ou stylo) pour
réaliser les détails, textures et ombres.)
Compétence culturelle : Être capable d’expliquer son travail.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué
pour réaliser sa production (choix de l’objet, points de vue,
proportions, détails, ombres)
Une esquisse est un dessin rapide comportant les
détails principaux. Il se situe entre le dessin finalisé (toutes les
ombres et les détails) et le schéma (la forme générale).
Support : c’est sur quoi on peint ou dessine
Medium : c’est ce qu’on applique sur le support.
Outils : c’est ce qui nous permet d’appliquer le medium sur le support.
Ombre propre : elle est sur l’objet
Ombres portée : c’est l’ombre de l’objet sur le sol ou le mur.
Trames : lignes, hachures, poins permettant de représenter les ombres.
Dessin d’observation : dessiner à partir d’un sujet réel.
Remord ou repeint : élément non corrigé du dessin , pouvant être recouvert ou non.
Pablo Picasso, Paul en Arlequin, 1924 Références:Albrecht Dürer 1515 gravure sur bois (21,3 x 29,5 cm) Eugène Delacroix, le lion et la tortue 1835 dessin.
Question : Comment avez-vous fait pour rendre votre dessin le plus réaliste possible?
Consigne : Réalise une affiche qui pourrait
convaincre un employeur de t’offrir le travail de tes rêves.
L’autoportrait n’est pas obligatoire.
Contraintes : le texte sera limité à un ou deux slogans/ phrases maximum l’affiche doit être lisible et mettre en évidence les compétences.
Format A3 ;
Technique traditionnelle libre, le slogan ou le titre pourront être imprimé ou collé.
Notions abordées : la communication par l’image, la
composition, permettre aux élèves de s’interroger sur la différence
entre des images de communication, de publicité et des images de
propagande.
Compétence technique : Choisir, mobiliser et
adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs
effets dans une intention artistique.
(L’élève a-t-il réussit à réaliser une affiche lisible et
compréhensible, mettant en valeur ces compétences. A-t-il réussit à
équilibrer le fond les formes et le slogan ; à harmoniser les
différentes techniques utiliser afin d’organiser un ensemble cohérent.
L’élève a-t-il réaliser un slogan lisible et compréhensible en prenant
soin de sa calligraphie?)
Compétence théorique :Prendre en compte les
conditions de la réception de sa production dès la démarche de création,
en prêtant attention aux modalités de sa présentation.
(L’élève a-t-il réussi à faire comprendre quelles compétences il a
mis en valeur dans son affiche, en tenant compte de sa composition et du
sens de lecture de celle-ci. A-t-il réussit à attirer l’œil du
spectateur, à le convaincre, par entre autre la pertinence des choix
visuels représentant ses compétences et du ou des slogans)
Compétence culturelle : Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.
Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué
pour réaliser sa production : composition, organisation, travail du
fond et des formes, slogan, position et calligraphie. L’élève peut-il
expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser une affiche
mettant en valeur ses compétences. L’élève peut-il expliquer en quoi
son travail peut se différencier d’une affiche de propagande (objectifs,
message, utilisation…))
Vocabulaire : composition, typographie, accroche, contraste, mise en scène, mise en valeur, propagande.
Composition : Organisation réfléchie des éléments
les un avec les autre et par rapport au support. Elle est basée sur
des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions
principales que suivent les éléments principaux (formes ergométriques,
figures, couleurs).
Jacques Louis David, Le serment des Horaces, 1784 .
la typographie : elle désigne les différents
procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des
formes en relief, ainsi que l’art et la manière d’utiliser les
différents types de caractères dans un but esthétique et pratique. Elle
peut servir à crée une ambiance et renforcer le concept d’une production
graphique.
Koloman Moser – Affiche pour la 13e exposition de la sécession viennoise – 1902.
Accroche: en publicité, un élément qui attire le regard, généralement le slogan.
Barbara KRUGER, I shop therefore I am (J’achète donc je suis, 1987 Montage photographique, Sérigraphie sur vinyle, 281,9 x 287 cm.
Contraste : c’est la différence entre les parties claires et foncées d’un dessin.
Barbara KRUGER , your body is a battleground (Ton corps est un champ de bataille), 1989, Montage photographique, Sérigraphie sur vinyle, 183 x183 cm.
Mise en scène : organiser des éléments les uns par rapport au autres, pour créer une ambiance.
Shepard Fairey (Obey).Power and equality, 2019, Utilisation de symboles pour appuyer un message : Symbole du genre féminin, colombe, référence à la statut de la liberté, la fleur de lotus, signe peace and love (hippie).
Mise en valeur : rendre visibles les caractéristiques fortes et positives d’une image, d’un sujet, le mettre en avant.
Shepard Fairey (Obey), Barack Obama “Hope” , affiche pour la campagne présidentielle américaine de 2008
Propagande : Techniques de persuasion, cherchant à
propager une idée, une opinion, une idéologie ou une doctrine et
stimuler l’adoption de comportements au sein d’un public-cible.
Alexandre Rodchenko, « Portrait of Lily Brick »,1924, propagande russe.Affiche de Propagande Soviétique Cette affiche de propagande indique : « Homme soviétique – sois fier, tu as ouvert à la Terre le chemin des étoiles ! » 1963 Propagande Allemande Première Guerre Mondiale 1914-1918 ” VOUS AUSSI DEVRIEZ REJOINDRE LA REICHSWERH”
Questions :
Comment as tu fait pour mettre en valeur tes compétences à travers l’affiche ? Est elle convaincante ?
Qu’est ce qui différencie ton affiche
d’une affiche de propagande ?
Consigne : Réalisez un tag en lien avec le mots choisi sur l’égalité entre homme et femme, de manière à ce qu’on puisse comprendre le sens sans avoir besoin de le lire. (motif, illustration, typographie)
Il devra être ensuite intégré à une des images proposée, en salle informatique, grâce au logiciel gimp, afin de réaliser un photo montage.
Contraintes :
– Dessin
– Format 24×32
– techniques sèche.
– Noir et couleurs, le motif et la typographie devront être parfaitement fermés et se détacher sur un fond blanc.
Notions abordées : Le numérique en tant que processus et matériau artistiques, l’art engagé.
Compétence technique :Recourir à des outils numériques de captation et de réalisation à des fins de création artistique.
Compétence Théorique.S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.
Compétence culturelle : Établirdes liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
Vocabulaire : Graffiti / tag, street art, fresque, composition, typographie, photomontage, In situ, art engagé.
Graffiti / tag : C’est une inscription , représentant généralement un personnage, un motif et/ou un mot, une signature, en plein milieu de l’espace urbain. il est réalisé comme signe de reconnaissance d’un individu ou d’un groupe, mais aussi comme une expérience artistique ‘esthétique’. Par extension, on nomme « graffiti ou tag» une œuvre qui reprend les mêmes codes artistiques, même si elle est réalisé sur un autre support.
Vision, 2009, ille de France
Street art : Il s’agit de toutes formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publiques et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la céramique, etc.
Ernest Pignon Ernest, Jean Genet, 2006, Brest
Fresque : elle désigne une technique bien particulière de peinture murale. Cependant, dans le langage courant, le terme a pris le sens plus large de peinture murale en général, sans tenir compte de la technique utilisée.
Shepard Fairey / OBEY Giant, fresque XXL (40 m de haut) à Paris dans le 13 ème arrondissement, au coin de la rue Jeanne d’Arc et du boulevard Vincent Auriol. 2012
Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autre et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent les éléments principaux (formes ergométriques, figures, couleurs).
Jacques Louis David, Le serment des Horaces, 1784
la typographie : elle désigne les différents procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des formes en relief, ainsi que l’art et la manière d’utiliser les différents types de caractères dans un but esthétique et pratique.
Photomontage : c’est un assemblage de photographies par collage, par tirage, ou par logiciel donnant à une photo un aspect différent, par incorporation d’une ou plusieurs parties ou de la totalité d’une autre photo et permettant toutes retouches et trucages.
Jean François RAUZIER, Sant Pau,
In situ : une installation créée pour et par rapport un lieu
KAWAMATA Tadashi,Under The Water, Paris, Galerie Kamel Mennour, 2011.
art engagé : S’engager, c’est revendiquer, affirmer ses idées et inciter les autresà les adopter. Dans un contexte historique précis, l’artiste décide de mettre son art au service d’une cause. Ce peut être militant, contestataire ou satirique. L’artiste vise à révéler la réalité en témoignant ou dénonçant. Il peut transmettre un message d’espoir, convaincre les hommes d’adhérer à une cause, défendre des valeurs, faire réagir et/ou agir le spectateur. Il peut aussi mettre en garde contre l’oubli, rendre hommage. Pour atteindre ces objectifs, l’artiste engagé doit toucher la sensibilité du spectateur, l’émouvoir, l’indigner. Il doit toucher l’esprit du spectateur, le faire réfléchir, l’amener à une prise de conscience.
Banksy mur près de Bethléem – juillet 2005
Banksy, Windows on West Bank – – Palestine (West Bank) 2005
L’art de Banksy est un mélange d’ironie, d’irrévérence, d’humour, manifeste pour la liberté et la justice, contre la guerre et tous les fléaux engendrés par l’homme. L’artiste perce le mur séparant les deux territoires ( Palestine et Israël) en offrant des paysages de paix au regard.
Questions : en quoi ton tag peut il être considéré comme une œuvre engagé?
Choisissez un lieu sur votre carte au Trésor et grâce à votre imaginaire, dessinez la vue du paysage que vous auriez depuis cet endroit.
Technique :
Techniques sèches ( crayons de couleurs, feutres, pastelles) et aquarelle ;
Format 24 x 32 cm, blanc ;
Entièrement a la couleur.
Contraintes :
Vous devrez représenter dans votre paysage au moins un personnage.
On devra reconnaitre le lieu que vous avez choisis sur votre carte.
Notion abordée : Amener l’élève a représenter un même lieux en choisissant un autre point de vue. Amener l’élève à utiliser les notions de plans, de profondeur et à appréhender les notions d’échelles.
Compétence technique.Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.
(L’élève a-t-il réussit à représenter un paysage intégrant plusieurs plans afin de créer une profondeur. A-t-il tenu compte des proportions des différents éléments représentés les uns par rapport aux autres ainsi que de leurs positions dans le dessin. )
Compétence Théorique.Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève a-t-il réussit à représenter le paysage de son île au trésor, en tenant compte des informations qu’il a dessiné sur sa carte et en s’assurant que l’on puisse reconnaitre le même lieu sur les deux productions.)
Compétence culturelle.Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors. L’élève peut il expliquer la/les différences entre la représentation sur la carte et en paysage d’un même lieu (point de vue, échelle, représentation… )
Vocabulaire: Point de vue, Cadrage, Organisation en plans , notion d’échelle.
Point de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).
Hengki Koentjoro, Altitude 02, photographie.François Schuiten – Les Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008 .
Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).
Utagawa Hiroshige, Automne n° 96 Horie et Nekozane, février 1856 .
Cadrage : c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).
Claude Gellée, L’Embarquement de la reine de Saba, 1648 .
Une échelle: c’est le rapport entre la mesure d’un objet réel, ses dimensions, et la mesure de sa représentation (carte géographique, maquette, etc.). On peut aussi parler de la représentation d’un objet en conservant ses proportions.
Question :
En quoi ton travail donne-t-il une autre façon de voir ce lieu de la carte ?
Comment as-tu fait pour ajouter la notion de profondeur dans ton dessin ?
Consigne : Représentez l’émotion de votre choix seulement à partir de formes abstraites (colère, peur, joie,tristesse).
Technique : papiers de couleurs, collage.
Contraintes :
– Recouvrir au maximum la feuille
– dessin interdit !
Notion abordée : collage, abstraction, figuration. permettre aux élèves de s’interroger sur la représentation des émotions.
Compétence technique. Rechercher une expression personnelle en s’éloignant des stéréotype.
(Comment l’élève a-t-il utiliser le collage affin de représenter une émotion : couleurs, formes, composition, organisation).
Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelle.
(Comment l’élève c’est-il organisé, travail du fond et des formes, par quoi à il commencer? L’élève a-t-il surmonté les difficultés qu’il a rencontré dans la production d’un travail uniquement par collage).
Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des couleurs, des formes). L’élève peut il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de représenter l’émotion qu’il a choisi.
Collage : technique de création artistique qui consiste à assembler par le collage des éléments séparés, de toutes natures : extraits de journaux avec texte et photos, papier peint, documents, objets divers.
Émotion : La tristesse, la peur, la joie, la colère, la surprise, le dégoût…
Abstraction : L’art abstrait ne représente pas le monde visible. On crée une œuvre grâce à de la matière, des lignes, la couleurs. C’est le contraire de l’art figuratif.
Composition : Action d’assembler et de disposer des éléments dans un même espace.
Giacomo Balla, La guerre, 1916.Robert Delaunay, Rythme, Joie de vivre, huile sur toile, 1930.
Question : Comment avez-vous montré une émotion (couleurs, formes, composition)?
Consigne : Décalquez votre premier portrait et travailler le de sorte qu’il exprime l’émotion ressentie lorsque vous écoutez The Jimi Hendrix Experience, « Purple Haze ».
Contraintes :
– Bichromie
– Vous ne pourrez pas modifier les traits du portrait de départ
– Format A4
Compétence technique.Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève est-il capable d’utiliser la composition, les couleurs et le graphisme dans l’objectif de transmettre une émotion ? Est-il capable de représenter une émotion autrement que part le réalisme ?).
Compétence Théorique.Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève est-il capable d’interpréter une chanson pour en faire une production plastique ? Est-il capable d’analyser l’émotion, les sensations ressenties et de trouver des formes, des couleurs afin de les retranscrire par le dessin ?).
Compétence culturelle.Expliciter la pratique individuelle ou collective. Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
(L’élève est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier chaque choix qu’il a fait en relation avec la musique écoutée ? : Sons aigus ou graves, instruments de musique, rythme, etc par rapports aux formes, aux couleurs, au graphisme et à la composition).
Autoportrait : Se représenter soi-même mais pas uniquement physiquement.
Portrait : Représenter de façon ressemblante une personne avec sa tenue et ses expressions caractéristiques.
Touche : C’est la manière dont le peintre par son coup de pinceau, pose la couleur sur la toile.
Egon SCHIELE, Autoportrait, 1912 Huile et peinture sur bois, 32,2 x 29,8 cm.Vincent VAN GOGH, Autoportrait, 1889, huile sur toile, 51 x 45 cm
Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autre et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent les éléments principaux (formes ergométriques, figures, couleurs).
Jacques Louis David, Le serment des Horaces, 1784 .
Psychédélisme : mouvement apparu dans le milieu des années 1960. Le style est fait d’enchevêtrements et de courbes sinueuses qui se multiplient à l’infini. L’usage de couleurs saturées et multiples est de rigueur. On retrouve l’influence à la fois de l’Art nouveau (en particulier d’Alfons Mucha), les expériences visuelles liées à la prise de drogues hallucinatoires et de l’art indien.
Affiche de Wes Wilson.
Op art : ou artoptique, est une expression utilisée pour décrire certaines pratiques et recherches artistiques faites à partir des années 1960, et qui exploitent la faillibilité de l’œil à travers des illusions ou des jeux d’optique.
Vega 222, 1969-1970 Acrylique sur toile, 200 x 200 cm
Question :
En quoi ton autoportrait montre t-il plus que ton apparence physique ?
Comment expliques-tu le lien entre ton travail et la musique étudiée ?
Le papier avait été scellé en divers endroits avec un dé en guise de cachet ; le dé même, qui sait, trouvé par moi dans la poche du capitaine. Le docteur brisa avec précaution les sceaux de l’enveloppe, et il s’en échappa la carte d’une île, où figuraient latitude et longitude, profondeurs, noms des montagnes, baies et passes, bref, tous les détails nécessaires à un navigateur pour trouver sur ses côtes un mouillage sûr. D’environ neuf milles de long sur cinq de large, et figurant à peu près un lourd dragon dressé, elle offrait deux havres bien abrités, et, vers son centre, un mont dénommé la Longue-vue. Il y avait quelques annotations d’une date postérieure, en particulier trois croix à l’encre rouge, dont deux sur la partie nord de l’île, et une au sud-ouest, plus, à côté de cette dernière, de la même encre rouge et d’une petite écriture soignée sans nul rapport avec les caractères hésitants du capitaine, ces mots : « Ici le principal du trésor. »
A votre tours vous découvrez dans un vieux coffre de pirate la carte d’une île au trésor !
Consigne : Imaginez et dessinez cette vielle carte, elle devra être annotée et comporter une légende et une échelle que vous imaginerez afin de pouvoir retrouver le trésor gardé par une créature fantastique.
Contraintes/ Techniques : Attention vous devrez réaliser une Vieille Carte !!
– Technique et support libre
– Format 24 x 32 maximum
Notions abordées : La création, la matérialité, le statut, la signification des images : appréhension et compréhension de la diversité des images ; propriétés plastiques, différences d’intention entre expression artistique et communication visuelle.
Compétence technique : Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique .
(l’élève a-t-il réussit à représenter une vielle carte au trésor et faire comprendre les différentes étapes, lieux et pièges rencontrés avant de retrouver le trésor. L’élève a t’il réussi, en utilisant différents médiums et techniques (peintures, café, pastels, encres, lavis…) à réaliser un support se rapprochant d’un parchemin. A t’il réussi à représenter différents détails et éléments graphiques donnant l’illusion de regarder une vielle carte)
Compétence Théorique : Exploiter des informations et de la documentation, pour servir un projet de création.
(l’élève a-t-il réussit à recrée une vielle carte en prenant en compte le texte de l’ile au trésor, son aspect et les information qu’elle donne, mais aussi a-t-il intégré a son travail d’autres éléments graphiques vue sur les documents montrés en références ou en cours. l’élève a-t-il réaliser, en utilisant ces références et en ajoutant d’autre éléments imaginaires, une production originale).
Compétence culturelle : Expliciter la pratique individuelle ou collective. Interroger et situer des œuvres et démarches artistiques du point de vue de l’auteur et de celui du spectateur.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : création du support, vieillissement, utilisation de différents médiums et techniques, annotation et éléments graphiques permettant de reconnaitre une carte ancienne. Peut-il décrire quelles informations (légende, reliefs, itinéraire, lieux, pièges, position du trésor, créature le protégeant…) et quelle point de vue, indique sa carte.)
Vocabulaire : Cartographie, rose des vents, vieillissement, parchemin, imitation, original, fac-similé.
La cartographie : c’est la réalisation et l’étude des cartes géographiques.
Carte Cassini n° 2 de Beauvais (Oise) : détail vers Creil, Senlis et Chantilly. 1756
Beatus de Liebana, Commentarius in Apocalypsim. Saint-Sever (Landes), vers 1060. Manuscrit sur parchemin 37 x 29 cm,
Une rose des vents : c’est une figure indiquant les points cardinaux : nord, sud, est, ouest et les orientations intermédiaires,
Jean-Baptiste Dutertre, Isle de la Martinique // située a 14 degrez 30 minutes de latitude septentrionnale. 1654
Un parchemin : c’est une peau d’animal, généralement de mouton, parfois de chèvre ou de veau, qui est préparée spécialement pour servir de support à l’écriture.
Vieillissement : action plastique visant à modifier, transformer, vieillir un objet ou le support afin de réaliser une œuvre.
Tom Friedman, 1992, chaise d’école en bois.
Imitation : Fait de prendre pour modèle le style, la manière, d’œuvres existantes.
Original : création qui a été réalisé en premier, œuvre unique.
Fac-similé : Reproduction exacte (conforme à l’original mais parfois à une autre échelle) d’un document écrit, d’un dessin, d’un tableau,
Questions : Comment avez vous fait pour donner l’impression que votre carte est une vielle carte ?
Quel point de vue et quelles informations nous donnent elle ?
– il faudra une net différence entre l’eau et le plancher océanique.
– format blanc 24×32
Notions abordées :la découverte des relations entre sensation colorée et qualités physiques de la matière colorée.
Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.
(Comment l’élève a-t-il utiliser le medium (la peinture bleu) afin de représenter un paysage sous marin: utilisation de différentes techniques (lavis, dégradés, textures et reliefs), utilisation des outils (pinceaux de tailles différentes, éponges) suivant les effets recherchés.)
Compétence Théorique : Représenter le monde environnant ou donner forme à son imaginaire en explorant divers domaines.
(Comment l’élève a t’il réussi à représenter un paysage sous marin en tenant compte des particularités de cet environnement (absence de ciel, animaux et créatures sous marine…) et en n’utilisant que de la peinture bleu. A t’il pris en compte les possibilités du médium (peinture) pour obtenir différentes nuances et organiser son travail (utilisation des plans pour suggérer la profondeur, ajout de détails en utilisant une peinture plus ou moins opaque).
Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des techniques, textures, lavis, dégradé, peinture avec ou sans eau, organisation de sont travail par étapes, organisation des plans). L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser une production représentant un paysage sous marin.)
Texture : aspect de la peinture en creux et en bosses formant des reliefs grâce à l’épaisseur de la matière du medium.
Jackson POLLOCK : Rythme d’automne (numéro 30) 1950, peinture émail sur toile, 266,7 x 526,8 cm, Métropolitan Museum, New York,
Un Lavis : c’est une technique consistant à n’utiliser qu’une seule couleur qui sera diluée pour obtenir différentes intensités de couleur.
Des nuances : se sont les intensités plus ou moins forte que l’on peut donner à une couleur.
Un Dégradé de couleur : c’est la réalisation de nuances progressives allant du plus foncé au plus clair.
Joseph Mallord William Turner, Dogana et Santa Maria della Salute, Venise, 1843
Monochrome: signifie « qui est d’une seule couleur ». En effet, le mot vient du grec : mono qui signifie « seul », et chroma, la couleur. Il s’oppose au terme polychrome ou (en couleurs) : « qui est de plusieurs couleurs ».
Pierre Soulages peintures 222×628 1985
Un paysage: c’est une portion de la nature ou d’une ville, représentée ou observée dans la majorité des cas à l’horizontale par un observateur ; il implique donc un point de vue.
Alexandre Hollan, ” Le Chêne dansant”, près de Gignac, 2015 Acrylique, H.57 x L.76 cm Collection particulière
Question: Comment avez vous fait pour montrer la différence entre l’eau et le plancher océanique?
Consigne : représentez au minimum 3 compétences que vous devriez acquérir afin de pouvoir exercer le métier que vous avez choisis.
Contrainte :
vous devrez montrer la compétence (action, mouvement, utilisation) et/ou son acquisition dans le temps.
Elles devront être organisées et composées sur un format A3.
Notions abordées : la composition, la suite séquentielle, permettre aux élèves de s’interroger sur la représentation du mouvement et du temps.
Compétence technique : Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève a-t-il réussit à montrer le passage du temps et/ou le mouvement dans les différentes représentations de ces compétences. A-t-il réussi à composer son dessin en organisant les différents éléments représentés dans son format (position, taille, fond et formes).
Compétence théorique : Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève a-t-il réussi à faire comprendre quelles compétences il a représenté en utilisant des suites séquentielles d’images, en tenant compte du mouvement, de sa décomposition, ou de la représentation du passage du temps, par entre autre l’emploi d’ellipses).
Compétence culturelle : Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : suites séquentielles, cadrage, action, mouvement, point de vue, plans, ellipses. Peut-il expliquer comment son travail nous permet de comprendre quelles compétences il a voulu représenter et mis en valeur).
Vocabulaire :vignette, cadrage, point de vue, suite séquentielle, ellipse, décomposition, composition, adaptation au format.
Vignettes : Image délimitée par un cadre et qui compose une bande dessinée.
Cadrage : c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).
Claude Gellée, L’Embarquement de la reine de Saba, 1648
Point de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).
François Schuiten – Les Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008
Suite Séquentielle: images fixes ou animées qui se suivent et montrent un mouvement, une action.
Walking Dead, Nowayout, Charlie Adlard
Ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. Elle permet d’éviter de montrer des événements sans importance
Hugo Pratt, Corto Maltese, Les Celtiques, Paris, Casterman, 2011.
Décomposition : lorsqu’on divise quelque chose en plusieurs unités. Par exemple : décomposer un mouvement en le découpant en plusieurs étapes.
Giacomo Balla, VelocitaIn Motocicletta, 1913.
Composition : Organisation de plusieurs éléments les uns avec les autres afin de former un ensemble.
Adaptation au format : Adapter la composition du dessin en fonction du format utilisé. Médiums et outils utilisés.
Questions :
Comment avez-vous fait pour représenter le mouvement et /ou le passage du temps dans vos productions ?
Comment avez-vous fait pour nous faire comprendre, dans vos productions, quelles compétences il vous faudra acquérir ?