Consigne : Transformation de l’objet en autre chose, (la forme fait penser à quoi?) à intégrer dans un environnement.
Contraintes : Utiliser plusieurs médiums et entièrement à la couleur. Format 24×32
Compétence technique: Choisir, organiser et
mobiliser des gestes, des outils et des médiums en fonction des effets
qu’ils produisent. (stylo et feutre).
(Comment l’élève a-t-il utiliser les mediums (crayon de papier, crayon de couleurs, feutres) afin de représenter, de transformer et d’intégrer à un environnement un objet de sa trousse, (épaisseur des trais, estompe, hachures, points, aplat, contraste). L’élève a-t-il pris en compte la totalité de son support (feuille de papier) dans l’exécution de son dessin (position et taille de l’objet, intégration dans un environnement).
Compétence Théorique: Représenter le monde environnant ou donner forme à son imaginaire en explorant divers domaines (dessin).
(Comment l’élève a t’il réussi à représenter et a transformer un objet de sa trousse en tenant compte des particularités de celui-ci (détails, proportions, formes, ombres …). A-t-il réussi à faire comprendre en quoi son objet a été transformé (ajout de détails, mise en situation, environnement) A-t-il pris en compte les possibilités des médiums (crayons de couleurs, feutres) pour mettre en valeur l’objet transformé (contraste entre crayons de couleurs et feutres, travail des contours)).
Compétence culturelle: Être capable d’expliquer son travail.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué
pour réaliser sa production (en quoi l’objet a t’il été transformé,
quels éléments nous permettent de comprendre la transformations: ajouts
de détails, mise en scène, en situation, intégration à un décors.
l’élève peut il expliquer comment il a mis en valeur l’objet transformé
par l’emploi de différents mediums et techniques.)
Notion : Détournement de l’objet.
Vocabulaire :transformation , mise en scène et mise en situation, mise en valeurs, contraste, intensités.
Transformation : partir d’un objet et lui rajouter des éléments, pour en faire autre chose.
Mise scène / mise en situation : on intégre l’objet à un décor.
Mise en valeur : rendre visible l’objet, le mettre en avant.
Contraste : c’est la différence entre les parties claires et foncées d’un dessin.
Paul bryan, Jr (elvis).
Intensité : couleurs vives.
Vladimir Kush, Départ sur le bateau ailé 2000, huile sur toile (97x77cm). Pablo Picasso, Tête de taureau, 1942 .
Question : comment as tu fais pour transformer ton objet?
Consigne : Représentez le plus fidèlement possible un objet de votre trousse (sauf la gomme).
Contraintes : medium : stylo bille /feutre, format 24×32 cm
Notion abordée : Travail sur la ressemblance: proportion, détails et ombres en utilisant différents mediums. Permettre aux élèves de se confronter à la différence entre l’objet et sa représentation.
Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des médiums en fonction des effets qu’ils produisent. (stylo et feutre)
(Comment l’élève a-t-il utiliser les mediums (crayon de papier puis feutre ou stylo) afin de représenter un objet de sa trousse, (épaisseur des trais, estompe, hachures, points, aplat). L’élève a-t-il pris en compte la totalité de son support (feuille de papier) dans l’exécution de son dessin (position et taille de l’objet).
Compétence Théorique : Représenter le monde environnant en explorant divers domaines (dessin).
(Comment l’élève a t’il réussi à représenter un objet de sa trousse en tenant compte des particularités de cet objet et des sources de lumières (proportions, détails, ombres). A-t-il pris en compte les possibilités des médiums (crayon de papier puis feutre ou stylo) pour réaliser les détails, textures et ombres).
Compétence culturelle : Être capable d’expliquer son travail.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué
pour réaliser sa production (choix de l’objet, points de vue,
proportions, détails, ombres)
Une esquisse est un dessin rapide comportant les
détails principaux. Il se situe entre le dessin finalisé (toutes les
ombres et les détails) et le schéma (la forme générale).
Support : c’est sur quoi on peint ou dessine
Medium : c’est ce qu’on applique sur le support.
Outils : c’est ce qui nous permet d’appliquer le medium sur le support.
Ombre propre : elle est sur l’objet
Ombres portée : c’est l’ombre de l’objet sur le sol ou le mur.
Trames : lignes, hachures, poins permettant de représenter les ombres.
Dessin d’observation : dessiner à partir d’un sujet réel.
Remord ou repeint : élément non corrigé du dessin , pouvant être recouvert ou non.
Pablo Picasso, Paul en Arlequin, 1924 Références:Albrecht Dürer 1515 gravure sur bois (21,3 x 29,5 cm) Eugène Delacroix, le lion et la tortue 1835 dessin.
Question : Comment avez-vous fait pour rendre votre dessin le plus réaliste possible?
Réalisez une composition réunissant au moins 6 objets symboliques de votre choix représentant votre héritage familiale (grand-parents, parents, vous…).
Contraintes :
– Techniques sèches
– noir et blanc
– Format A3
Notion abordée :
La composition ; permettre aux élèves de s’interroger sur ce qui définit un autoportrait.
Compétence technique : Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève a-t-il réussi à composer son dessin en organisant les différents éléments représenter dans son format (position, plans, taille) a-t-il réussi à mettre en valeurs les objets en utilisant que le noir et blanc : fond, textures, épaisseur de trait.)
Compétence Théorique : Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(l’élève a-t-il réussi à faire comprendre qu’il a réaliser son autoportrait par le dessin et l’organisation d’élément symbolique le représentant et en prenant en compte la totalité du format).
Compétence culturelle : Expliciter la pratique individuelle ou collective.
Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : composition, organisation, travail du fond et des formes. L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser son autoportrait et de nous faire comprendre que sa réalisation en est un.)
Vocabulaire : Autoportrait, vanités, allégorie, symbolique, composition, mise en scène.
Autoportrait : Se représenter soi-même mais pas uniquement physiquement.
Portrait : Représenter de façon ressemblante une personne avec sa tenue et ses expressions caractéristiques.
Vanités : c’est une représentation allégorique de la mort, du passage du temps, de la vacuité des passions et activités humaines .
Harmen Steenwyck, Still life : an allegory of the vanities of human life, vers 1640.
Allégorie : représentation d’une idée abstraite ou d’une notion de morale (ex : la liberté).
Statue de la Liberté, La Liberté illuminant le monde, Auguste Barthold 1886. New-York, sur l’île de Liberty Island au sud de Manhattan,
Symbole : Signe figuratif qui représente un concept (ex : La colombe pour la paix, la balance pour la justice, etc).
Composition : organiser un espace de façon réfléchie.
Jacques Louis David, Le serment des Horaces, 1784
Mise en scène : organiser des éléments les uns par rapport au autres, pour créer une ambiance.
Arman, Autoportrait robot, assemblage sous plexiglas, 1992
Question : En quoi ton travail est il un autoportrait même si on ne voit pas ton visage ?
Que pense tu des conséquences des “fake news” que l’on peut trouver sur les réseaux sociaux ? Comment peut-on vérifier la véracité d’une information? Développe ton point de vue en 5 lignes en développant au minimum 3 arguments.
Enquête paranormale
Consigne : Imaginez le récit d’un fait étrange à partir d’un élément réel (objet, lieux, personnage célèbre, etc). Constituez les preuves et indices qui documenteront votre récit (physiques et virtuels) et le rendront vraisemblable.
Technique
libre
(photo, vidéo, installation, mise en scène…).
Objectif : Apprendre à construire une narration à partir d’une ou plusieurs images fixes ou animées. Veiller à la cohérence entre le scénario et la production réalisée. S’interroger sur la fiabilité des images et la façon dont la communication peut servir à manipuler.
Compétences
technique :
Prendre en compte les conditions de la réception de sa production
dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités
de sa présentation, y compris numérique.
(L’élève
est-il capable de réaliser une production artistique en étant
attentif à la mise en scène afin de s’approcher au plus près du
vraisemblable ?)
Compétence
théorique :
Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet
pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension
artistique de celui-ci.
(L’élève
est-il capable de s’interroger au fil de sa pratique sur la
vraisemblance de sa production ? Est-il capable de déterminer
si le choix des images et de la mise en scène permettront de rendre
leur scénario cohérent?)
Compétence
culturelle:
Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent,
imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions
artistiques ou une interprétation d’œuvre.
(L’élève
peut-il décrire les moyens utilisés afin de rendre son histoire
cohérente? Peut-il décrire en quoi sa production est
vraisemblante?)
Prendre
part au débat suscité par le fait artistique.
(L’élève
est-il capable de s’interroger sur la fiabilité des images
présentent sur internet ? Est-il capable de repérer comment
les images peuvent manipuler ?)
Vocabulaire : Mise en scène, narration, installation, dispositif de présentation, photomontage, trucage, ressemblance/vraisemblance, “fake news”.
Pablo Picasso, Tête de taureau, 1942 .
Ressemblance : Ce qui permet d’établir un lien entre deux choses parce qu’elles ont de nombreux points communs, comme un objet et l’image de cet objet.
Ron Mueck, Boy, 1999 .
Vraisemblance : Caractère de ce qui est crédible, de ce qui semble vrai.
Mise en scène : organiser des éléments les uns par rapport au autres, pour créer une ambiance.
WALL Jeff, Destroyed room, 1978, 1590 x 2340 mm, National Gallery of Canada, Ottawa.
Photographie qui résultent de mises en scènes minutieusement calculées, pour un résultat final donnant l’illusion d’une photographie documentaire.
Narration : Ce qui raconte une histoire.
MONORY Jacques, Meurtre numéro 10, 1968, 162×425 cm, Musée d’art moderne, centre Pompidou, Paris. MONORY Jacques, Opéra numéro 7, 1975, 195×388 cm, musée de Monaco.
Dispositif de présentation : C’est la manière de présenter le travail artistique, d’associer plusieurs éléments entre eux.
Christian BOLTANSKY, Vitrine de référence I,1971, 72 x 122,3 x 9,6 cm .
Installation : C’est une forme d’expression artistique. L’installation est généralement un agencement d’objets et d’éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout. L’installation peut-être in situ, c’est à dire construite en relation avec un espace architectural ou naturel. L’installation occupe un espace intérieur ou extérieur en s’adaptant à celui-ci.
Photomontage : Pratique qui consiste à ré-assembler des éléments photographiques afin de créer une nouvelle image.
Eric DE VILLE, La Tour de Bruxelles en automne, 2009
Trucage : Technique utilisée pour créer une illusion visuelle ou sonore.
Man Ray, Le Violon d’Ingres,1924,
Questions : Comment avez-vous fait pour nous faire croire à votre histoire ?
Suite à cette production, comment a évolué ton point de vue à propos des “fake news” et sur la façon dont on peut vérifier la véracité d’une information?
Consigne : Après avoir tiré au hasard une « créature » et une action, imaginez en deux vignettes et sans dialogue une interaction entre au minimum un personnage et la « créature ».
– medium : dessin noir et blanc à l’encre
– format : 24×32 (pour 2 cases)
Contraintes :
– Attention vous devrez montrer que les deux images se suivent
– Sans texte, cartouche et onomatopées autorisées
Notion abordée : Mettre l’élève en situation de représenter par le dessin en utilisant uniquement le travail à l’encre.
Amener l’élève à construire une narration, une suite séquentielle, à partir de plusieurs images.
Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.
(L’élève a-t-il réussit à représenter et faire comprendre une interaction entre la créature et le ou les personnages uniquement par le dessin. A-t-il réussit à mettre en valeur l’action et les personnages en utilisant que le noir et blanc : fond, plans, textures, épaisseur de trait.)
Compétence théorique. Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève a-t-il réussit à représenter une suite séquentielle ( images qui se suivent montrant un mouvement ou une action), une narration, en tenant compte du sens de lecture et en s’assurant de la compréhension de son histoire).
Compétence culturelle. Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : cadrage, action, point de vue, plans. Peut-il expliquer se qu’il a mis en valeur dans son dessin et comment?
L’élève peut-il expliquer ce qui permet, dans sa production, de faire comprendre qu’il a représenté une suite séquentielle (éléments significatifs des personnages, décors, plans, cadrages, points de vue).
Vocabulaire : vignette, cadrage, point de vue, cartouche, mise en scène, onomatopée, idéogramme,suite séquentielle.
Vignettes : Image délimitée par un cadre et qui compose une bande dessinée.
Cadrage : c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).
Claude Gellée, L’Embarquement de la reine de Saba, 1648
Point de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).
François Schuiten – Les Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008
François Schuiten – Les Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008 Cartouche : Encadré rectangulaire comportant une description ou un commentaire.
Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.
Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.
Mise en scène : ensemble que forme le décors, tenues des personnages, leur attitude, etc. (exemple : le théâtre).
Suite Séquentielle: ensemble d’images fixe ou animées qui se suivent et montrent un mouvement, une action.
François Schuiten, planche n°26, La théorie du grain de sable
Questions :Quels éléments permettent de comprendre que vos personnages interagissent ?
Comment avez-vous fait pour que la case 2 soit la suite de la case 1 ?
Réaliser un insecte en 3 dimensions, qui devra être reconnaissable (araignée autorisée) à partir des petits objets que vous avez collecté et ceux mis à votre disposition.
Exemple : bouchons, élastiques, ficelles, petits emballages, boutons, cures dents, cotons tiges, etc.
Contraintes :
– matériaux variés en fonction de la représentation de l’insecte ;
– il devra tenir sur ses pattes ;
– en 3 dimensions.
Consigne 2 :
Il devra être mis en valeur et pris en photo dans l’espace de la classe.
Compétence technique.Donner forme à son imaginaire en explorant divers domaines (sculpture).
(Comment l’élève a-t-il utilisé les objets collectés et ceux mis à leur disposition afin de réaliser un objet en volume par assemblage ressemblant à un insecte. L’élève a-t-il réussit, par la photographie, à le mettre en valeur (mise en scène, cadrage, lumières)).
Compétence Théorique.Adapter son projet en fonction des contraintes de réalisation.
(L’élève a-t-il pris en compte l’aspect des différents matériaux mis à sa disposition ou collectés pour la réalisation de son insecte (lisse, rugueux, transparent, opaque) afin de réaliser une production cohérente. A-t-il été capable de réaliser un volume en 3 dimensions “stable” en tenant compte du poids et de l’équilibre de sa construction.
Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production: choix des matériaux et objets, assemblages, équilibre. L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser un objet en 3 dimensions qui peut être considéré comme un objet artistique (changement de statut des objet par leurs assemblage, leurs mise en valeur.)
Sculpture: Forme en volume, en relief, en 3 dimensions.
Volume : c’est la place que quelque chose prend dans l’espace (longueur, largeur et épaisseur).
Pablo PICASSO, Tête de Taureau, 1942CESAR, La poule à limes, 1981
Stabilité : tenir en équilibre.
Assemblage : Créer un ensemble à partir de plusieurs éléments.
Recyclage : Utiliser des éléments destinés a être jeté pour en faire autre chose.
Cohérence : le fait que votre production ressemble à l’élément qu’on a voulu représenter.
Louise BOURGEOIS, Maman, 1999
Statut de l’objet : Objet usuel (utilisé au quotidien), artistique (une œuvre créée et mise en valeur par un artiste), culturel (objet qui peut appartenir à l’artisanat, ayant une valeur artistique ou historique).
Claes Oldenburg, Shuttlecocks,1994
Question : Comment ton insecte peut il être considéré comme un objet artistique?
Consigne : Réalise la/les plus appétissantes pâtisseries sans aucun matériaux comestibles (une portion individuelle suffit).
Contrainte : Seuls les matériaux non comestibles sont autorisés.
Technique libre, en privilégiant les matériaux de récupération.
Compétences
technique :
Prendre en compte les conditions de la réception de sa production
dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités
de sa présentation, y compris numérique.
(L’élève
est-il capable de réaliser une production artistique en étant
attentif au choix des matériaux, au effets de matière et de texture
afin de s’approcher au plus près de la réalité ?)
Compétence
théorique :
Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet
pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension
artistique de celui-ci.
(L’élève
est-il capable de s’interroger au fil de sa pratique sur la
vraisemblance de sa création ? Est-il capable de déterminer si
le choix des matériaux et la mise en scène permettront de tromper
le regard du spectateur?)
Compétence
culturelle:
Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent,
imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions
artistiques ou une interprétation d’œuvre.
(L’élève
peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour
réaliser sa production : choix des matières et matériaux,
réflexion autour des textures, permettant de rendre réaliste sa
production? Peut-il décrire en quoi sa production est
vraisemblante?)
Prendre
part au débat suscité par le fait artistique.
(L’élève
est-il capable de s’interroger sur la fiabilité des image
présentent dans les publicités et médias ? Est-il capable de
repérer comment la communication visuelle peut aussi tromper les
consommateurs ?)
Imitation : Action de reproduire volontairement ou de chercher à reproduire une apparence, un geste, un objet, un acte ou une personne.
Pastry Case, Claes Oldenburg, 1961-1962.
Matérialité : Ensemble des caractéristiques physiques d’un objet ou d’une œuvre.
Matériau : toute matière, transformée ou non, qui sert à construire ; ce en quoi est fait une œuvre d’art : marbre, bronze, toile, carton, plastique…
Matière : Substance constitutive d’une chose (la matière première du carton est le bois, celle du verre est le sable, celle du plastique est le pétrole, etc). On parle aussi “d’effet de matière” ou de texture : une matière lisse, rugueuse, brillante ou empâtée par exemple.
Ressemblance : Ce qui permet d’établir un lien entre deux choses parce qu’elles ont de nombreux points communs, comme un objet et l’image de cet objet.
Vierge Voilée, 185X, Marbre, Giovanni Strazza, Couvent de la Présentation, Terre-Neuve, Canada
Vraisemblance : Caractère de ce qui est crédible, de ce qui semble vrai.
“Bad Lemon (Tart)” (2020), Citrine, amber, agate, turquoise, fluorite, prehnite, magnesite, Ching Hai jade, quartz, amethyst, garnet, labradorite, white lip shell, serpentine, sesame jasper, zebra jasper, grey feldspar, marble, glass, steel pins on coated polystyrene, 19 × 16 × 17 inches. Image courtesy of Kathleen Ryan and Karma, New York.
Kathleen Ryan, représente les substances moisies à l’aide de pierres semi-précieuses comme l’améthyste, le quartz, les perles de culture,… la longévité des ces pierres contrastent avec la dégradation du fruit qui est représentée. Alors que ces pierres nobles sont associées à la pourriture et à la décomposition, l’artiste utilise de simples perles de verre pour créer le fruit intact.
Questions :
Comment avez-vous fait pour donner l’impression que votre
pâtisserie semble consommable ?
De
manière plus générale, que peut-on en conclure concernant les
images publicitaires et les images circulant sur les réseaux
sociaux ? Développe ton point de vue en 5 lignes en exposant 3
arguments.
Consigne : Représentez l’émotion de votre choix seulement à partir de formes abstraites (colère, peur, joie,tristesse).
Technique : papiers de couleurs, collage.
Contraintes :
– Recouvrir au maximum la feuille
– dessin interdit !
Notion abordée : collage, abstraction, figuration. permettre aux élèves de s’interroger sur la représentation des émotions.
Compétence technique. Rechercher une expression personnelle en s’éloignant des stéréotype.
(Comment l’élève a-t-il utiliser le collage affin de représenter une émotion : couleurs, formes, composition, organisation).
Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelle.
(Comment l’élève c’est-il organisé, travail du fond et des formes, par quoi à il commencer? L’élève a-t-il surmonté les difficultés qu’il a rencontré dans la production d’un travail uniquement par collage).
Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des couleurs, des formes). L’élève peut il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de représenter l’émotion qu’il a choisi.
Collage : technique de création artistique qui consiste à assembler par le collage des éléments séparés, de toutes natures : extraits de journaux avec texte et photos, papier peint, documents, objets divers.
Émotion : La tristesse, la peur, la joie, la colère, la surprise, le dégoût…
Abstraction : L’art abstrait ne représente pas le monde visible. On crée une œuvre grâce à de la matière, des lignes, la couleurs. C’est le contraire de l’art figuratif.
Composition : Action d’assembler et de disposer des éléments dans un même espace.
Giacomo Balla, La guerre, 1916.Robert Delaunay, Rythme, Joie de vivre, huile sur toile, 1930.
Question : Comment avez-vous montré une émotion (couleurs, formes, composition)?
Choisissez un lieu sur votre carte au Trésor et grâce à votre imaginaire, dessinez la vue du paysage que vous auriez depuis cet endroit.
Technique :
Techniques sèches ( crayons de couleurs, feutres, pastelles) et aquarelle ;
Format 24 x 32 cm, blanc ;
Entièrement a la couleur.
Contraintes :
Vous devrez représenter dans votre paysage au moins un personnage.
On devra reconnaitre le lieu que vous avez choisis sur votre carte.
Notion abordée : Amener l’élève a représenter un même lieux en choisissant un autre point de vue. Amener l’élève à utiliser les notions de plans, de profondeur et à appréhender les notions d’échelles.
Compétence technique.Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.
(L’élève a-t-il réussit à représenter un paysage intégrant plusieurs plans afin de créer une profondeur. A-t-il tenu compte des proportions des différents éléments représentés les uns par rapport aux autres ainsi que de leurs positions dans le dessin. )
Compétence Théorique.Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
(L’élève a-t-il réussit à représenter le paysage de son île au trésor, en tenant compte des informations qu’il a dessiné sur sa carte et en s’assurant que l’on puisse reconnaitre le même lieu sur les deux productions.)
Compétence culturelle.Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors. L’élève peut il expliquer la/les différences entre la représentation sur la carte et en paysage d’un même lieu (point de vue, échelle, représentation… )
Vocabulaire: Point de vue, Cadrage, Organisation en plans , notion d’échelle.
Point de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).
Hengki Koentjoro, Altitude 02, photographie.François Schuiten – Les Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008 .
Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).
Utagawa Hiroshige, Automne n° 96 Horie et Nekozane, février 1856 .
Cadrage : c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).
Claude Gellée, L’Embarquement de la reine de Saba, 1648 .
Une échelle: c’est le rapport entre la mesure d’un objet réel, ses dimensions, et la mesure de sa représentation (carte géographique, maquette, etc.). On peut aussi parler de la représentation d’un objet en conservant ses proportions.
Question :
En quoi ton travail donne-t-il une autre façon de voir ce lieu de la carte ?
Comment as-tu fait pour ajouter la notion de profondeur dans ton dessin ?
“Le papier avait été scellé en divers endroits avec un dé en guise de cachet ; le dé même, qui sait, trouvé par moi dans la poche du capitaine. Le docteur brisa avec précaution les sceaux de l’enveloppe, et il s’en échappa la carte d’une île, où figuraient latitude et longitude, profondeurs, noms des montagnes, baies et passes, bref, tous les détails nécessaires à un navigateur pour trouver sur ses côtes un mouillage sûr. D’environ neuf milles de long sur cinq de large, et figurant à peu près un lourd dragon dressé, elle offrait deux havres bien abrités, et, vers son centre, un mont dénommé la Longue-vue. Il y avait quelques annotations d’une date postérieure, en particulier trois croix à l’encre rouge, dont deux sur la partie nord de l’île, et une au sud-ouest, plus, à côté de cette dernière, de la même encre rouge et d’une petite écriture soignée sans nul rapport avec les caractères hésitants du capitaine, ces mots : « Ici le principal du trésor. »
A votre tours vous découvrez dans un vieux coffre de pirate la carte d’une île au trésor !
Consigne : Imaginez et dessinez cette vielle carte, elle devra être annotée et comporter une légende et une échelle que vous imaginerez afin de pouvoir retrouver le trésor gardé par une créature fantastique.
Contraintes/ Techniques : Attention vous devrez réaliser une Vieille Carte !!
– Technique et support libre
– Format 24 x 32 maximum
Notions abordées : La création, la matérialité, le statut, la signification des images : appréhension et compréhension de la diversité des images ; propriétés plastiques, différences d’intention entre expression artistique et communication visuelle.
Compétence technique : Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique .
(l’élève a-t-il réussit à représenter une vielle carte au trésor et faire comprendre les différentes étapes, lieux et pièges rencontrés avant de retrouver le trésor. L’élève a t’il réussi, en utilisant différents médiums et techniques (peintures, café, pastels, encres, lavis…) à réaliser un support se rapprochant d’un parchemin. A t’il réussi à représenter différents détails et éléments graphiques donnant l’illusion de regarder une vielle carte)
Compétence Théorique : Exploiter des informations et de la documentation, pour servir un projet de création.
(L’élève a-t-il réussit à recrée une vielle carte en prenant en compte le texte de l’ile au trésor, son aspect et les informations qu’elle donne, mais aussi a-t-il intégré a son travail d’autres éléments graphiques vue sur les documents montrés en référence ou en cours? L’élève a-t-il réalisé, en utilisant ces références et en ajoutant d’autre éléments imaginaires, une production originale).
Compétence culturelle : Expliciter la pratique individuelle ou collective. Interroger et situer des œuvres et démarches artistiques du point de vue de l’auteur et de celui du spectateur.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : création du support, vieillissement, utilisation de différents médiums et techniques, annotation et éléments graphiques permettant de reconnaitre une carte ancienne? Peut-il décrire quelles informations (légende, reliefs, itinéraire, lieux, pièges, position du trésor, créature le protégeant…) et quelle point de vue, indique sa carte?)
Vocabulaire : Cartographie, rose des vents, vieillissement, parchemin, imitation, original, fac-similé.
La cartographie : c’est la réalisation et l’étude des cartes géographiques.
Carte Cassini n° 2 de Beauvais (Oise) : détail vers Creil, Senlis et Chantilly. 1756 Beatus de Liebana, Commentarius in Apocalypsim. Saint-Sever (Landes), vers 1060. Manuscrit sur parchemin 37 x 29 cm, Jean-Baptiste Dutertre, Isle de la Martinique // située a 14 degrez 30 minutes de latitude septentrionnale. 1654
Une rose des vents : c’est une figure indiquant les points cardinaux : nord, sud, est, ouest et les orientations intermédiaires,
Un parchemin : c’est une peau d’animal, généralement de mouton, parfois de chèvre ou de veau, qui est préparée spécialement pour servir de support à l’écriture.
Vieillissement : action plastique visant à modifier, transformer, vieillir un objet ou le support afin de réaliser une œuvre.
Tom Friedman, 1992, chaise d’école en bois.
Imitation : Fait de prendre pour modèle le style, la manière, d’œuvres existantes.
Original : création qui a été réalisé en premier, œuvre unique.
Fac-similé : Reproduction exacte (conforme à l’original mais parfois à une autre échelle) d’un document écrit, d’un dessin, d’un tableau,
Questions : Comment avez-vous fait pour donner l’impression que votre carte est une vielle carte ?
Quel point de vue et quelles informations nous donnent elle ?