Tous les articles par Philippe Haderer

POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 8, ARTS PLASTIQUES, 2023/2024

Clair obscur

Consigne :

Représentez un ovni lumineux par une nuit noire.

Contraintes :

  • medium : craie blanche
  • format : ½ A4 Noir

Notion abordée : Travail sur la lumière et les nuances, amener les élèves a comprendre se qu’est un clair obscure. Permettre aux élèves d’expérimenter la représentation de la lumière sur un support noir.

Compétence technique. Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

(Comment l’élève a-t-il utilisé la craie blanche afin de représenter un ovni lumineux : définition des contours et surfaces par la lumière, pressions, estompe, nuances, points de vue)

Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelles.

(Comment l’élève s’est-il organisé, travail du fond et des formes, par quoi a-t-il commencé? Comment a-t-il organisé les différentes intensités de nuances de blanc : profondeur et organisation des plans. Comment a-t-il utilisé la craie et le support noir pour représenter l’ombre et la lumière. L’élève a-t-il surmonté les difficultés qu’il a rencontré dans la production d’un travail uniquement à la craie blanche).

Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des différentes intensités de nuances de blanc, position des éléments et lumières, organisation des plans et profondeurs). L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de représenter les différents éléments demandés: l’ovni lumineux, la nuit.)

Vocabulaire : Contraste, nuance, estomper, organisation en plans, clair-obscur.

Man Ray, Baiser en négatif, 1935

Contraste : Opposition entre le clair et le foncé, qui permet de les mettre en valeur. Man Ray, Baiser en négatif, 1935

Franck Miller, couverture de Sin city

Estomper : étaler la matière pour adoucir certains traits ou créer des ombres.

Gustave Courbet, «La Lecture », 1853. Fusain et estompe sur papier, 33,5×26,5cm.  Musée des beaux-arts de Tournai.

Nuance : une même couleur dégradée du plus clair au plus foncé.

Georges Seurat, Madame Seurat, portrait de sa mère, 1882 – 1883, Conté crayon sur papier à gros grains, 30,5 × 23.3 cm, Musée J. Paul Getty

Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).

Utagawa Hiroshige , Lever de soleil au sanctuaire de Kanda Myōjin , estampe (gravure sur bois), septembre 1857

Clair-obscurDans un tableau, une gravure, un dessin, effet consistant à moduler la lumière sur un fond d’ombre, suggérant ainsi le relief et la profondeur.

Arthemisia Gentileschi, Judith et sa servante avec la tête d’Holopherne, peinture a l’huile, 272x212cm, 1645-1650, musée de Capodimonte
Le Caravage, La vocation de saint Mathieu, 1600

Question : Comment as tu réussi à représenter la lumière dans ton dessin ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 4E : SÉQUENCE 5 ARTS PLASTIQUES 2023/2024

Du réel au fantastique – STORYBOARD

Consigne : A partir d’un fait réel, déformez la réalité et transformé le en une histoire fantastique qui éveillerait la curiosité.

Ecrivez le scenario, puis élaborez le storyboard de votre histoire.

(Attention un storyboard est toujours dessiné, avec une image par page).

Contraintes :

  • les onomatopée et idéogrammes sont autorisés.
  • les bulles et les cartouches de textes sont interdits.

Compétence technique: Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.

(L’élève a-t-il réussi à utiliser les codes du storyboard en utilisant diverses plans et cadrage afin de dynamiser son histoire?).

Compétence Théorique: Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.

(L’élève a-t-il compris ce qu’était un storyboard? A-t-il identifié les moments clés de son histoire? Situation initiale, élément déclencheur, péripétie, dénouement, situation finale).

Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors).

Vocabulaires:

Storyboard : Un storyboard s’accompagne toujours d’un script ou d’un scénario, qui permet de décrire plus en profondeur l’action et le sujet d’un projet. Il apporte des détails et permet d’aller plus loin dans la description d’une scène et de ce qui la compose, en ajoutant des commentaires, des annotations, des intentions d’émotions, des effets, etc.

Une vignette : (aussi appelée une case) image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.

Une bulle : (aussi appelée un phylactère) forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages reproduites au style direct.

Un cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires.

Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.

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Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.

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La typographie : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition…

Le lettrage : réalisation des textes et dialogues d’une bande dessinée. Ce travail est parfois assuré par un spécialiste, le lettreur.

Plans: Ce sont les différentes façons de présenter le sujet, vu à des distances divers (plan d’ensemble, gros plan…) selon l’effet recherché. Les plans utilisés ci-dessous sont aussi ceux utilisés au cinéma -(il en existe encore d’autres).

  • Le Très gros plan : Plan qui met en valeur un élément extrêmement précis. Par exemple: un œil, un doigt, un canon de revolver, un bouton…
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Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 92

Le Gros plan : Il isole une partie du décor ou du personnage par exemple: un bras, une main, un visage…

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W.Vance et J.Van Hamme, XIII – Le Dossier Jason Fly – Tome 6, Éditions Dargaud – 2010, page 47

Le Plan rapproché (plan buste) : Le personnage est cadré à hauteur de la poitrine.

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Moebius, Arzak – L’Arpenteur – 2010, Editions Glénat, page 9

Le Plan américain : Le personnage est coupé au-dessus des genoux, il est donc cadré à mi-cuisse.

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Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 4 – Mort ou Vif, Editions Dargaud – 1994, Page 101

Le Plan moyen (plan-pied) : Le ou les personnages sont entiers.

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Enki Bilal, Croquis pour les décors et les costumes de OPA Mia. Opéra de Denis Levaillant. Mis en scène par André Engel (Avignon, 1990), In : Nouvel Etat des Stocks, Editions Casterman – 2006

Le Plan de demi-ensemble : Le ou les personnages prennent le pas sur le décor mais celui-ci reste très présent.

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Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 58

Le Plan Général ou Plan d’ensemble : Le personnage ou l’élément principal est situé dans le décor, mais c’est ce dernier qui est important.

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Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 1 – Le Démon des Caraïbes, Éditions Dargaud – 1992, Page 28

Les angles de vue : différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène d’une bande dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une scène.

  • La plongée : vue de dessus ; elle situe les personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet représenté.
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Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003

La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.

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Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003.

Procédés d’enchaînement des vignettes :

  • Une scène : suite d’images se présentant dans le même décor.
  • Une séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.
  • Le lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.
  • Le zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.
  • L’ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l’action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important pour accentuer un suspense).
  • Le flash-back : “retour en arrière”. On l’utilise en général pour figurer ou représenter le souvenir d’un personnage, ou pour raconter une action s’étant déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.
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B. Peeters, F. Schuiten, Les Cités obscures T. 3, La Tour, 1987 ed.Casterman
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Hugo Pratt, Corto Maltese “Les Ethiopiques”.

Questions: Comment avez vous fait pour que nous comprenions votre histoire?

Expliquez quels plans et cadrages vous avez utilisé et pourquoi.

POUR TOUTES LES CLASSES DE 5E : SÉQUENCE 5, ARTS PLASTIQUES, ANNÉE 2023-2024

Point de vue

Consigne :

Choisissez un lieu sur votre carte au Trésor et grâce à votre imaginaire, dessinez la vue du paysage que vous auriez depuis cet endroit.

Technique :

Techniques sèches ( crayons de couleurs, feutres, pastelles) et aquarelle ;

Format 24 x 32 cm, blanc ;

Entièrement a la couleur.

Contraintes :

Vous devrez représenter dans votre paysage au moins un personnage.

On devra reconnaitre le lieu que vous avez choisis sur votre carte.

Notion abordée : Amener l’élève a représenter un même lieux en choisissant un autre point de vue. Amener l’élève à utiliser les notions de plans, de profondeur et à appréhender les notions d’échelles.

Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.

(L’élève a-t-il réussit à représenter un paysage intégrant plusieurs plans afin de créer une profondeur. A-t-il tenu compte des proportions des différents éléments représentés les uns par rapport aux autres ainsi que de leurs positions dans le dessin. )

Compétence Théorique. Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève a-t-il réussit à représenter le paysage de son île au trésor, en tenant compte des informations qu’il a dessiné sur sa carte et en s’assurant que l’on puisse reconnaitre le même lieu sur les deux productions.)

Compétence culturelle. Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors. L’élève peut il expliquer la/les différences entre la représentation sur la carte et en paysage d’un même lieu (point de vue, échelle, représentation… )

Vocabulaire : Point de vue, Cadrage, Organisation en plans ,
notion d’échelle.

Point de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).

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Hengki Koentjoro, Altitude 02, photographie.
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François Schuiten – Les Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008 .

Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).

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Utagawa Hiroshige, Automne n° 96 Horie et Nekozane, février 1856 .

Cadrage : c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).

Claude Gellée, L’Embarquement de la reine de Saba, 1648 .

Une échelle: c’est le rapport entre la mesure d’un objet réel, ses dimensions, et la mesure de sa représentation (carte géographiquemaquette, etc.). On peut aussi parler de la représentation d’un objet en conservant ses proportions.

Question :

En quoi ton travail donne-t-il une autre façon de voir ce lieu de la carte ?

Comment as-tu fait pour ajouter la notion de profondeur dans ton dessin ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 7, ARTS PLASTIQUES, 2023/2024

Expérimentation fusain.

Consigne :

« Une ombre noire, dans la nuit noire, au milieu de la forêt noire »

Contraintes :

– medium : fusain

– format : 24 x 32 Blanc

Notion abordée : Travail sur les nuances, permettre aux élèves expérimenter l’utilisation du fusain.

Compétence technique. Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

(Comment l’élève a-t-il utiliser le fusain afin de représenter une ombre noire, dans la nuit noire, au milieu de la forêt noire: pressions, estompe, nuances, points de vue)

Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelles.

(Comment l’élève s’est-il organisé, travail du fond et des formes, par quoi a-t-il commencer? comment a-t-il organisé les différentes intensités de nuances de noir. L’élève a-t-il surmonté les difficultés qu’il a rencontré dans la production d’un travail uniquement au fusain).

Compétence culturelle.  Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des différentes intensités de nuances de noir, position des éléments et lumières). L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de représenter les différents éléments demandés: l’ombre, la nuit, la forêt.)

Vocabulaire : Contraste, nuance, estomper, ombre et lumière

Contraste : Opposition entre le claire et le foncé, qui permet de les mettre en valeur.

Estomper : étaler la matière pour adoucir certains traits ou créer des ombres.

Nuance : une même couleur dégradé du plus clair au plus foncé.

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Odilon REDON, Araignée souriante, 1881, 49.5 x 39 cm.
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George SEURAT, Locomotive, 1883-1884.
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Georges De La Tour, Saint joseph charpentier, vers 1642, huile sur toile, 137 x 102 cm.

Question : Comment as tu réussi à donner l’impression d’ombre et lumière dans ton dessin ?

POUR LA CLASSE DE 3E1 : EPI CULTURE URBAINE- ARTS PLASTIQUES 2023/2024

Si Creil était un mot.

Consigne : Imaginez le graffiti que incarnerait à la fois la ville de Creil, ses habitants, et une valeur importante pour vous.

Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.

(L’élève est-il capable de faire référence dans sa production plastiques aux codes du graffiti ? (Contraste, effet de relief, pochoir, etc).

Compétence Théorique. S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.

(L’élève est-il capable d’utiliser la composition, la typographie, les couleurs et le graphisme dans l’objectif de représenter la ville de Creil et ses habitants ?).

Compétence culturelle : Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.

(L’élève est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier ses choix en relation avec le projet fixé ? ).

Vocabulaire : Graffiti / tag, street art, fresque, composition, typographie, pochoir, skyline.

Graffiti / tag : C’est une inscription , représentant généralement un personnage, un motif et/ou un mot, une signature, en plein milieu de l’espace urbain. Il est réalisé comme signe de reconnaissance d’un individu ou d’un groupe, mais aussi comme une expérience artistique ‘esthétique’. Par extension, on nomme « graffiti ou tag» une œuvre qui reprend les mêmes codes artistiques, même si elle est réalisée sur un autre support.

Pochoir : Technique d’impression qui permet de reproduire plusieurs fois des motifs sur un support par un cache qui empêche la peinture ou l’encre d’atteindre le support, ou encore par un masque dont seules les découpes laissent passer le pigment.

BANGA, Hip Hope, 2012, aérosol sur plaque de métro, 38 x 100 cm.

“Le dessin, c’est la façon la plus puissante de faire passer un message” – Banga.

Street art : Il s’agit de toutes formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publiques et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la céramique, etc.

Fresque : elle désigne une technique bien particulière de peinture murale. Cependant, dans le langage courant, le terme a pris le sens plus large de peinture murale en général, sans tenir compte de la technique utilisée.

Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autres et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent les éléments principaux (formes ergométriques, figures, couleurs).

Palindrome en caractère coufiques, figurant les sept minarets et dômes de la ville de La Mecque. Transcription du XIXe s. , collection de Robert MASSIN, graphiste et typographe.

Skyline : C’est la ligne d’horizon. Elle désigne la silhouette urbaine dessinée sur l’horizon par les gratte-ciel d’un centre-ville, et tend à être assimilée à la ville dans son ensemble.

RETRO, Tramway 3, 29,7 x 45 cm, crayon sur Bristol, 2015.

La typographie : elle désigne les différents procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des formes en relief, ainsi que l’art et la manière d’utiliser les différents types de caractères dans un but esthétique et pratique.

Alphabet, Custom Built, Claudia De Castro, 1988.

Ecrit réflexif : Quoi? Comment? Pourquoi?

Analysez votre production en suivant ce plan et en utilisant au minimum trois mots de vocabulaire et une référence culturelle du cours.

POUR TOUTES LES CLASSES DE 3E : SÉQUENCE 5 ARTS PLASTIQUES 2023/2024

Consigne : Revisitez une des œuvres proposées afin quelle reflète notre société d’aujourd’hui (Pollution, Inégalités, Réchauffement climatique, Racisme, Surmédiatisation, Mondialisation) .

Contrainte : Votre production devra être autre chose qu’un dessin en deux dimensions.

  • La Classe de danse, Edgar Degas, 1873-1875.
  • Le déjeuner des canotiers, Renoir, 1880-1881.
  • L’entrée du port de Trouville, Claude Monet, 1870.
  • Rue de Paris temps de pluie, Gustave Caillebotte, 1877.
  • Les Glaneuses, Camille Pissarro, 1889, huile sur toile.
  • Un bar aux Folies Bergère, Edouard Manet, 1881-1882.

Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.

(L’élève est-il capable d’analyser et de réutiliser la composition d’un des tableaux proposés? ).

Compétence Théorique. S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.

(L’élève est-il capable de transmettre visuellement un message? (symboles, référence, mise en scène) ?).

Compétence culturelle : Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : composition, organisation, travail du fond et des formes. L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de faire référence à notre société d’aujourd’hui?)

Vocabulaire : scène de genre, impressionnisme, mise en scène, détournement, parodie, art engagé.

Art engagé : L’art engagé est une forme d’expression artistique qui défend une cause ou prend position sur une problématique sociale, politique ou environnementale. Cette forme d’art a toujours existé, mais elle s’est popularisée au XXe siècle, notamment grâce au mouvement des avant-gardes artistiques.

Banksy, Napalm, 1994.

Scène de genre : Une scène de genre, en peinture, est un type d’œuvre peinte ou dessinée qui figure des scènes à caractère anecdotique ou familier. 

Impressionnisme : L’impressionnisme est apparus en France à la fin du XIXe siècle. Il s’exprime le plus souvent dans des peintures de paysages et des scènes de la vie moderne, qui mettent l’accent sur la sensation visuelle et l’expression instantanée des effets lumineux.

Gustave Caillebotte, Le pont de l’Europe, 1876.
Edward Hopper, Nighthawks , 1942.

Mise en scène : La mise en scène est l’orchestration (composition harmonieuse) de tous les éléments d’une production scénique (jeu des acteurs, costumes, décors, lumières, etc.).

Détournement : Le détournement est une pratique artistique qui consiste à s’approprier un objet ou une image existante et à le modifier pour en créer quelque chose de nouveau. 

ORLAN, Femme-girafe Ndebelé souche nguni Zimbabwé et visage de femme Euro-Stéphanoise
de la serie Self-Hybridations africaines

Parodie : La parodie est une forme d’humour qui utilise le cadre, les personnages, le style et les caractéristiques d’une œuvre pour la critiquer.

Le Caravage, Autoportrait en Bacchus, v.1594, huile sur toile, 66 x 52 cm, Rome, Galleria Borghese.
Cindy Sherman, Untitled #224 [History Portraits/Old Masters], 1990, photographie, 121.9 x 96.5 cm.

Ecrit réflexif :

  • Quoi? (Quel était le sujet?)
  • Comment? ( Quels médiums, techniques, actions plastiques as tu réalisé?)
  • Pourquoi? (Quels effets ça produit, quel sens donne tu as ce que tu as fait?)

POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 6, ARTS PLASTIQUES, 2023/2024

Mon bouchon au musée.

Consigne : Sans le modifier, sans le peindre, sans l’altérer, mettez en valeur le bouchon qui vous à été distribué.

Contrainte :

Matériel mis à disposition : Feuille blanche, feuille de couleur et appareil photo. Feutres, peintures, crayons de couleurs, scotch. Réalisation en 1h (photo).

Notion abordée : Permettre aux élèves de se confronter à un dispositif de présentation, à réfléchir sur le statut des objets et leur transformation (objet artistique, usuel, recyclé, sacré).

Compétence technique. Se repérer dans les étapes de réalisation.

(L’élève a-t-il été capable de mettre en valeur l’objet confié, en
tenant compte de sa forme, de sa couleur, et des matériaux mis à sa
disposition?).

Compétence Théorique. Adapter son projet en fonction des contraintes et de la prise en compte du spectateur.

(L’élève a-t-il compris comment réaliser son travail afin de mettre en
valeur l’objet proposé ? Regard de l’observateur, point de vue, dispositif de présentation (accrochage, cadre, socle), photo).

Compétence culturelle. Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : mise en valeur, le fond par rapport à la forme,
l’échelle (cadre/socle)? Peut-il expliquer le choix de son dispositif de mise en valeur ? (Socle, cadre, accrochage, etc)).

Vocabulaire : Cadre, socle, ready made, mise en scène, échelle, dispositif de présentation, cartel.

Cadre : Le cadre délimite l’espace par les bords qui constituent ce cadre.

Socle : Base d’une statue ou d’une sculpture qui sert à la stabilité et à la présentation de l’ensemble. A l’origine, le socle isole les statues de leur environnement. Il les distingue en les élevant.

Ready made : Objet du quotidien élevé au rang d’objet d’art par détournement de sa fonction d’usage et exposition. 

Marcel Duchamp, Roue de bicyclette, 1913.

Mise en scène : C’est le fait de placer un ou des personnages dans un contexte, un cadre, un décor, une action.

Echelle : la taille d’un élément par rapport à un autre.

Couple aux têtes pleines de nuages, Salvador Dali, 1937.

Dispositif de présentation : désigne l’ensemble des éléments qui élèvent le statut de la production à celle d’œuvre d’art.

Statues des rois d’Abomey au xixe siècle. Musée du Quai Branly.
Harpe angulaire Égypte 10e-8e siècles avant J.-C. Bois de pin maritime pour le manche, de figuier sycomore pour la caisse et de cèdre pour le cordier, peau, fibres végétales, cordes modernes Paris, musée du Louvre

Cartel : Il se constitue pour une œuvre d’art du nom de l’artiste, de son titre, des dimensions, du numéro d’inventaire et si c’est un prêt ou un dépôt le nom de l’institution. C’est une sorte de carte d’identité pour œuvres et objets.

Question : Comment as-tu fait pour changer le statut du bouchon (objet du quotidien) en œuvre d’art?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 4E : SÉQUENCE 4 ARTS PLASTIQUES 2023/2024

TOP CHEF (3 à 4 séances)

Consigne : Réalise la plus appétissante des pâtisseries sans aucun matériaux comestibles (une portion individuelle).

Contrainte : Seuls les matériaux non comestibles sont autorisés.

  • Technique libre, en privilégiant les matériaux de récupération.

Compétences technique : Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation, y compris numérique.

(L’élève est-il capable de réaliser une production artistique en étant attentif au choix des matériaux, au effets de matière et de texture afin de s’approcher au plus près de la réalité ?)

Compétence théorique : Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève est-il capable de s’interroger au fil de sa pratique sur la vraisemblance de sa création ? Est-il capable de déterminer si le choix des matériaux et la mise en scène permettront de tromper le regard du spectateur?)

Compétence culturelle: Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent, imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions artistiques ou une interprétation d’œuvre.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix des matières et matériaux, réflexion autour des textures, permettant de rendre réaliste sa production? Peut-il décrire en quoi sa production est vraisemblante?)

Prendre part au débat suscité par le fait artistique.

(L’élève est-il capable de s’interroger sur la fiabilité des image présentent dans les publicités et médias ? Est-il capable de repérer comment la communication visuelle peut aussi tromper les consommateurs ?)

Vocabulaire : Texture, Imitation, Matérialité, Matériau, Matière, Ressemblance/Vraisemblance.

Texture : Aspect visuel et tactile d’une matière

Imitation : Action de reproduire volontairement ou de chercher à reproduire une apparence, un geste, un objet, un acte ou une personne.

Pastry CaseClaes Oldenburg, 1961-1962.

Matérialité : Ensemble des caractéristiques physiques d’un objet ou d’une œuvre.

Matériau : toute matière, transformée ou non, qui sert à construire ; ce en quoi est fait une œuvre d’art : marbre, bronze, toile, carton, plastique…

Matière : Substance constitutive d’une chose (la matière première du carton est le bois, celle du verre est le sable, celle du plastique est le pétrole, etc). On parle aussi “d’effet de matière” ou de texture : une matière lisse, rugueuse, brillante ou empâtée par exemple.

Ressemblance : Ce qui permet d’établir un lien entre deux choses parce qu’elles ont de nombreux points communs, comme un objet et l’image de cet objet.

Vierge Voilée, 185X, Marbre, Giovanni Strazza, Couvent de la Présentation, Terre-Neuve, Canada

Vraisemblance : Caractère de ce qui est crédible, de ce qui semble vrai.

“Bad Lemon (Tart)” (2020), Citrine, amber, agate, turquoise, fluorite, prehnite, magnesite, Ching Hai jade, quartz, amethyst, garnet, labradorite, white lip shell, serpentine, sesame jasper, zebra jasper, grey feldspar, marble, glass, steel pins on coated polystyrene, 19 × 16 × 17 inches. Image courtesy of Kathleen Ryan and Karma, New York.

Kathleen Ryan, représente les substances moisies à l’aide de pierres semi-précieuses comme l’améthyste, le quartz, les perles de culture,… la longévité des ces pierres contrastent avec la dégradation du fruit qui est représentée.
Alors que ces pierres nobles sont associées à la pourriture et à la décomposition, l’artiste utilise de simples perles de verre pour créer le fruit intact.

Questions : Comment avez-vous fait pour donner l’impression que votre pâtisserie semble consommable ?

De manière plus générale, que peut-on en conclure concernant les images publicitaires et les images circulant sur les réseaux sociaux ? Développe ton point de vue en 5 lignes en exposant 3 arguments.

POUR TOUTES LES CLASSES DE 5E : SÉQUENCE 4, ARTS PLASTIQUES, ANNÉE 2023-2024

Carte au Trésor

L’île au trésor Par Robert Louis Stevenson (1883)

VI – Les papiers du capitaine

“Le papier avait été scellé en divers endroits avec un dé en guise de cachet ; le dé même, qui sait, trouvé par moi dans la poche du capitaine. Le docteur brisa avec précaution les sceaux de l’enveloppe, et il s’en échappa la carte d’une île, où figuraient latitude et longitude, profondeurs, noms des montagnes, baies et passes, bref, tous les détails nécessaires à un navigateur pour trouver sur ses côtes un mouillage sûr. D’environ neuf milles de long sur cinq de large, et figurant à peu près un lourd dragon dressé, elle offrait deux havres bien abrités, et, vers son centre, un mont dénommé la Longue-vue. Il y avait quelques annotations d’une date postérieure, en particulier trois croix à l’encre rouge, dont deux sur la partie nord de l’île, et une au sud-ouest, plus, à côté de cette dernière, de la même encre rouge et d’une petite écriture soignée sans nul rapport avec les caractères hésitants du capitaine, ces mots : « Ici le principal du trésor. »

A votre tours vous découvrez dans un vieux coffre de pirate la carte d’une île au trésor !

Consigne : Imaginez et dessinez cette vielle carte, elle devra être annotée et comporter une légende et une échelle que vous imaginerez afin de pouvoir retrouver le trésor gardé par une créature fantastique.

Contraintes/ Techniques : Attention vous devrez réaliser une Vieille Carte !!

– Technique et support libre

– Format 24 x 32 maximum

Notions abordées : La création, la matérialité, le statut, la signification des images : appréhension et compréhension de la diversité des images ; propriétés plastiques, différences d’intention entre expression artistique et communication visuelle.

Compétence technique : Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique .

(L’élève a-t-il réussi à représenter une vielle carte au trésor et faire comprendre les différentes étapes, lieux et pièges rencontrés avant de retrouver le trésor. L’élève a t’il réussi, en utilisant différents médiums et techniques (peintures, café, pastels, encres, lavis…) à réaliser un support se rapprochant d’un parchemin. A-t-il réussi à représenter différents détails et éléments graphiques donnant l’illusion de regarder une vielle carte).

Compétence Théorique : Exploiter des informations et de la documentation, pour servir un projet de création.

(L’élève a-t-il réussi à recréé une vielle carte en prenant en compte le texte de l’ile au trésor, son aspect et les informations qu’elle donne, et à intégrer a son travail d’autres éléments graphiques vue sur les documents montrés en référence ou en cours? L’élève a-t-il réalisé, en utilisant ces références et en ajoutant d’autre éléments imaginaires, une production originale).

Compétence culturelle : Expliciter la pratique individuelle ou collective. Interroger et situer des œuvres et démarches artistiques du point de vue de l’auteur et de celui du spectateur.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : création du support, vieillissement, utilisation de différents médiums et techniques, annotations et éléments graphiques permettant de reconnaitre une carte ancienne? Peut-il décrire quelles informations (légendes, reliefs, itinéraires, lieux, pièges, position du trésor, créature le protégeant…) et quelle point de vue, indique sa carte?).

Vocabulaire Cartographie, rose des vents, vieillissement, parchemin, imitation, original, fac-similé.

La cartographie : c’est la réalisation et l’étude des cartes géographiques.

s6 001 5e
Carte Cassini n° 2 de Beauvais (Oise) : détail vers Creil, Senlis et Chantilly. 1756
s6 004 5e
Beatus de Liebana, Commentarius in Apocalypsim. Saint-Sever (Landes), vers 1060. Manuscrit sur parchemin 37 x 29 cm,
s6 002 5e
Jean-Baptiste Dutertre, Isle de la Martinique // située a 14 degrez 30 minutes de latitude septentrionnale. 1654

Une rose des vents : c’est une figure indiquant les points cardinaux : nord, sud, est, ouest et les orientations intermédiaires.

Un parchemin : c’est une peau d’animal, généralement de mouton, parfois de chèvre ou de veau, qui est préparée spécialement pour servir de support à l’écriture.

Vieillissement : action plastique visant à modifier, transformer, vieillir un objet ou le support afin de réaliser une œuvre.

s6 003 5e
Tom Friedman, 1992, chaise d’école en bois.

Imitation : Fait de prendre pour modèle le style, la manière, d’œuvres existantes.

Original : création qui a été réalisé en premier, œuvre unique.

Fac-similé : Reproduction exacte (conforme à l’original mais parfois à une autre échelle) d’un document écrit, d’un dessin, d’un tableau.

Questions : Comment avez-vous fait pour donner l’impression que votre carte est une vielle carte ?

Quel point de vue et quelles informations nous donnent elle ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 4E : SÉQUENCE 3 ARTS PLASTIQUES 2023/2024

Photos émotion


Consigne : A partir des 4 expressions que vous avez photographiez. Réalisez une série en réintervenant sur les photos afin d’amplifier les émotions.

  • Technique libre


Compétence technique. Explorer l’ensemble des champs de la pratique plastique et leurs hybridations.


(L’élève est-il capable d’utiliser le point de vue et le cadrage pour capturer l’émotion de son binôme ?).
(Est-il capable de renforcer l’émotion grâce à diverse techniques (graphique, collage, numérique, etc)?).


Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelle.


(L’élève de s’organiser avec son binôme afin d’obtenir des émotions variées? A-t-il été capable de prendre en compte les qualités et effets des médiums afin d’apporter plus d’expressivité à ces émotions?).


Compétence culturelle. Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en
classe.


(L’élève est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier ses choix pour renforcer l’émotion choisie ? ).


Notion : l’hybridation, la série.


Vocabulaire : caricature, hybridation, série, photographie, cadrage, point de vue, portrait/ autoportrait.


Caricature : Exagération et déformation des traits caractéristiques du visage et des proportions du corps.


Hybridation :  croisement ou mélange d’éléments ou de médiums différents.

Série : groupe de réalisations par un même auteur, qui partagent des caractéristiques plastiques ou symboliques notables (thème, problématique, sujet, format, …).

Photographie : La photographie apparaît dans la première moitié du XIXème siècle. Nicéphore NIEPCE est le premier à fixer une image, DAGUERRE crée le daguerréotype et TALBOT le calotype.
L’utilisation de la photographie est diverse: reportage, presse ou encore artistique.
Certains photographes comme Henry-Cartier BRESSON et DOISNEAU ont acquis le statut d’artistes mais la photographie artistique évolue dans la deuxième moitié du XXème siècle vers la photographie de plasticien. Les frontières entre les médias, le reportage et l’art s’en trouve parfois bouleversées.

Cadrage : C’est l’action de délimiter les contours de l’image, de choisir ce qu’il y a à l’intérieur, visible par le spectateur. 

Point de vue : Il correspond à la position physique de l’artiste ou de l’observateur devant un travail bidimensionnel.

Portrait : C’est représenter une personne. Le portrait a trois principales fonctions : immortaliser le modèle, le célébrer ou le caricaturer (fonction sociale) ou explorer et inventer de nouvelles techniques.

Autoportrait : Se représenter soi-même mais pas uniquement physiquement.

JP Mika, Kiese na kiese (Le Bonheur et la Joie), huile et acrylique sur toile , 168,5×119 cm, 2014.
Gustave Courbet, Auto portrait en désespéré, 1843-45.
Arnulf Rainer, Black Streaks, 1974.
Richard Avedon, Gabrielle Chanel, couturière, Paris. March 6, 1958.

Question : Quels choix as-tu fait pour renforcer l’émotion choisi? (Quelles techniques, médiums et outils as-tu utilisé pour accentuer l’émotion?)

Réponds à la question ce plan :

  • Quoi? (Quel était le sujet?)
  • Comment? ( Quels médiums, techniques, actions plastiques as tu réalisé?)
  • Pourquoi? (Quels effets ça produit, quel sens donne tu as ce que tu as fait?)