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POUR TOUTES LES CLASSES DE 5E : SÉQUENCE 6, ARTS PLASTIQUES, ANNÉE 2020-2021.

Point de vue

Consigne :

Choisissez un lieu sur votre carte au Trésor et grâce à votre imaginaire, dessinez la vue du paysage que vous auriez depuis cet endroit.

Technique :

Techniques sèches ( crayons de couleurs, feutres, pastelles) et aquarelle ;

Format 24 x 32 cm, blanc ;

Entièrement a la couleur.

Contraintes :

Vous devrez représenter dans votre paysage au moins un personnage.

On devra reconnaitre le lieu que vous avez choisis sur votre carte.

Notion abordée : Amener l’élève a représenter un même lieux en choisissant un autre point de vue. Amener l’élève à utiliser les notions de plans, de profondeur et à appréhender les notions d’échelles.

Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.

(L’élève a-t-il réussit à représenter un paysage intégrant plusieurs plans afin de créer une profondeur. A-t-il tenu compte des proportion des différents éléments représentés les un par rapport aux autres ainsi que de leurs positions dans le dessin. )

Compétence Théorique. Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève a-t-il réussit à représenter le paysage de son ile au trésor, en tenant compte des informations qu’il a dessiné sur sa carte et en s’assurant que l’on puisse reconnaitre le même lieu sur les deux productions.)

Compétence culturelle. Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors. L’élève peut il expliquer la/les différences entre la représentation sur la carte et en paysage d’un même lieu (point de vue, échelle, représentation… )

Vocabulaire : Point de vue, Cadrage, Organisation en plans ,
notion d’échelle.

Point de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).

5 S6 001
Hengki Koentjoro, Altitude 02, photographie.
5e s7 002
François SchuitenLes Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008 .

Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).

5e s7 001
Utagawa Hiroshige, Automne n° 96 Horie et Nekozane, février 1856 .

Cadrage : c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).

Claude Gellée, L’Embarquement de la reine de Saba, 1648 .

Une échelle: c’est le rapport entre la mesure d’un objet réel, ses dimensions, et la mesure de sa représentation (carte géographique, maquette, etc.). On peut aussi parler de la représentation d’un objet en conservant ses proportions.

Question :

En quoi ton travail donne-t-il une autre façon de voir ce lieu de la carte ?

Comment as-tu fait pour ajouter la notion de profondeur dans ton dessin ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 6, Arts Plastiques, 2020/2021

Clair obscur

Consigne :

Représentez un ovni lumineux par une nuit noire.

Contraintes :

  • medium : craie blanche
  • format : ½ A4 Noir

Notion abordée : Travail sur la lumière et les nuances, amener les élèves a comprendre se qu’est un clair obscure. Permettre aux élèves d’expérimenter la représentation de la lumière sur un support noir.

Compétence technique. Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

(Comment l’élève a-t-il utilisé la craie blanche afin de représenter un ovni lumineux : définition des contours et surfaces par la lumière, pressions, estompe, nuances, points de vue)

Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelles.

(Comment l’élève s’est-il organisé, travail du fond et des formes, par quoi a-t-il commencé? Comment a-t-il organisé les différentes intensités de nuances de blanc : profondeur et organisation des plans. Comment a-t-il utilisé la craie et le support noir pour représenter l’ombre et la lumière. L’élève a-t-il surmonté les difficultés qu’il a rencontré dans la production d’un travail uniquement à la craie blanche).

Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des différentes intensités de nuances de blanc, position des éléments et lumières, organisation des plans et profondeurs). L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de représenter les différents éléments demandés: l’ovni lumineux, la nuit.)

Vocabulaire : Contraste, nuance, estomper, organisation en plans, clair-obscur.

Man Ray, Baiser en négatif, 1935

Contraste : Opposition entre le clair et le foncé, qui permet de les mettre en valeur. Man Ray, Baiser en négatif, 1935

Franck Miller, couverture de Sin city

Estomper : étaler la matière pour adoucir certains traits ou créer des ombres.

Gustave Courbet, «La Lecture », 1853. Fusain et estompe sur papier, 33,5×26,5cm.  Musée des beaux-arts de Tournai.

Nuance : une même couleur dégradée du plus clair au plus foncé.

Georges Seurat, Madame Seurat, portrait de sa mère, 1882 – 1883, Conté crayon sur papier à gros grains, 30,5 × 23.3 cm, Musée J. Paul Getty

Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).

Utagawa Hiroshige , Lever de soleil au sanctuaire de Kanda Myōjin , estampe (gravure sur bois), septembre 1857

Clair-obscur: Dans un tableau, une gravure, un dessin, effet consistant à moduler la lumière sur un fond d’ombre, suggérant ainsi le relief et la profondeur.

Arthemisia Gentileschi, Judith et sa servante avec la tête d’Holopherne, peinture a l’huile, 272x212cm, 1645-1650, musée de Capodimonte
Le Caravage, La vocation de saint Mathieu, 1600

Question : Comment as tu réussi à représenter la lumière dans ton dessin ?

POUR LES CLASSES DE 4E : SÉQUENCE 6, ARTS PLASTIQUES, 2019/2020

Bande dessinée

Consigne : Un personnage dans un lieu sombre entend un bruit sourd / étrange … Que se passe-t-il ?

Racontez dans une planche de BD un événement de votre vie qui vous a surpris, ou inventez le.

Vous êtes le personnage principal, vous pouvez vous représenter dans le style que vous voulez (cartoon, manga, comics, géométrique…) mais on doit vous reconnaître (vêtements, accessoires, coupe de cheveux, signes distinctifs).

Vous devrez écrire le scenario avant de commencer à dessiner.

Contraintes :

– Dessin

– N&B + une couleur significative

– 7 a 9 cases dont au moins 5 changement de cadrages/plans.

– les bulles et les cartouches de texte sont interdits.

-les onomatopée et idéogrammes sont autorisés.

Compétence technique: Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.

Compétence Théorique: Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.

Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective.

Vocabulaire:

Une planche : page entière de B.D., composée de plusieurs bandes.

Une bande : (aussi appelée un “strip”) succession horizontale de plusieurs images.

Une vignette : (aussi appelée une case) image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.

Une bulle : (aussi appelée un phylactère) forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages reproduites au style direct.

Un cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires.

Dans les bulles :

Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.

4e s1 001

Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.

4e s1 002

La typographie : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition…

Le lettrage : réalisation des textes et dialogues d’une bande dessinée. Ce travail est parfois assuré par un spécialiste, le lettreur.

Plans: Ce sont les différentes façons de présenter le sujet, vu à des distances divers (plan d’ensemble, gros plan…) selon l’effet recherché. Les plans utilisés ci-dessous sont aussi ceux utilisés au cinéma -(il en existe encore d’autres).

  • Le Très gros plan : Plan qui met en valeur un élément extrêmement précis. Par exemple: un oeil, un doigt, un canon de revolver, un bouton…
4e s1 003

Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 92

  • Le Gros plan : Il isole une partiedu décor ou du personnage par exemple: un bras, une main, un visage…
4e s1 004

W.Vance et J.Van Hamme, XIII – Le Dossier Jason Fly – Tome 6, Éditions Dargaud – 2010, page 47

  • Le Plan rapproché (plan buste) : Le personnage est cadré à hauteur de la poitrine.
4e s1 005

Moebius, Arzak – L’Arpenteur – 2010, Editions Glénat, page 9

  • Le Plan américain : Le personnage est coupé au-dessus des genoux, il est donc cadré à mi-cuisse.
4e s1 006

Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 4 – Mort ou Vif, Editions Dargaud – 1994, Page 101

  • Le Plan moyen (plan-pied) : Le ou les personnages sont entiers.
4e s1 007

Enki Bilal, Croquis pour les décors et les costumes de OPA Mia. Opéra de Denis Levaillant. Mis en scène par André Engel (Avignon, 1990), In : Nouvel Etat des Stocks, Editions Casterman – 2006

  • Le Plan de demi-ensemble : Le ou les personnages prennent le pas sur le décor mais celui-ci reste très présent.
4e s1 008

Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 58

  • Le Plan Général ou Plan d’ensemble : Le personnage ou l’élément principal est situé dans le décor, mais c’est ce dernier qui est important.
4e s1 009

Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 1 – Le Démon des Caraïbes, Éditions Dargaud – 1992, Page 28

Angles de vue :
Les angles de vue : différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène d’une bande dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une scène.

  • La plongée : vue de dessus ; elle situe les personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet représenté.
4e s1 010

Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003

  • La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.
4e s1 011

Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003.

Procédés d’enchaînement des vignettes :

  • Une scène : suite d’images se présentant dans le même décor.
  • Une séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.
  • Le lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.
  • Le zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.
  • L’ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l’action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important pour accentuer un suspense).
  • Le flash-back : “retour en arrière”. On l’utilise en général pour figurer ou représenter le souvenir d’un personnage, ou pour raconter une action s’étant déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.
4e s1 012

B. Peeters, F. Schuiten, Les Cités obscures T. 3, La Tour, 1987 ed.Casterman

4e s1 013

Hugo Pratt, Corto Maltese “Les Ethiopiques”.

Questions: Comment avez vous fait pour que nous comprenions votre histoire?

Expliquez quels plans et cadrages vous avez utilisé et pourquoi.

POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 6, ARTS PLASTIQUES, 2019-2020

Expérimentation fusain.

Consigne :

« Une ombre noire, dans la nuit noire, au milieu de la forêt noire »

Contraintes :

– medium : fusain

– format : 24 x 32 Blanc

Compétence technique. Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelles.

Compétence culturelle.  Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

Vocabulaire : Contraste, nuance, estomper, ombre et lumière

Contraste : Opposition entre le claire et le foncé, qui permet de les mettre en valeur.

Estomper : étaler la matière pour adoucir certains traits ou créer des ombres.

Nuance : une même couleur dégradé du plus clair au plus foncé.

5e s3 001
Odilon REDON, Araignée souriante, 1881, 49.5 x 39 cm.
5e s3 002
George SEURAT, Locomotive, 1883-1884.
5e s3 003
Georges De La Tour, Saint joseph charpentier, vers 1642, huile sur toile, 137 x 102 cm.

Question : Comment as tu réussi à donner l’impression d’ombre et lumière dans ton dessin ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 3E : SÉQUENCE 6 2018/2019

Maquette papier

Consigne :

Réalisez en groupe de 2 la maquette papier d’une construction.

Technique :

– feuille raisin asymétrique (couper sur la diagonale) + scotch.

Contrainte :

– être la plus haute possible.

– Être « stable » et tenir debout tout seul.

– dont un des éléments devra tenir en partie dans le vide.

– la surface au sol devra faire au minimum 15 cm de côté

Notions abordées: La présence matérielle de l’œuvre dans l’espace: le rapport d’échelle. l’Architecture.

Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.

Compétence Théorique. Concevoir, réaliser, donner à voir des projets artistiques, individuels ou collectifs.

Compétence culturelle.Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.

Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.

Vocabulaire : sculpture, assemblage, volume, 3 dimensions, 3D, stabilité, port-à-faux, architecture.

Sculpture : Forme en volume, en relief.

Assemblage : Ajouter plusieurs éléments différents ensemble.

Volume : c’est la place que quelque chose prend dans l’espace (longueur, largeur et épaisseur).

3 dimensions : l’objet appartient au monde réel (on peut le toucher).

3D: l’objet n’existe que dans un univers virtuel ( on ne peut pas le toucher).

Stabilité :tenir en équilibre.

Architecture : c’est une pratique artistique, permettant de réaliser des constructions ayant une fonction et qui sont conçues pour un usage quotidien.

5 T2 S5 001

City Hall de Londres, 2002, Norman Foster.

5 T2 S5 003

Maison sur la cascade, Pennsylvanie, États-Unis, 1936-1939 (1935), Frank Lloyd Wright.

5 T2 S5 002

Tours Duo, Paris, en cours de construction, Jean Nouvel.

Question : Comment avez vous réussi à rendre une maquette stable malgré la hauteur et le ou les porte-à-faux ?

Votre construction peut elle être considéré comme une architecture ou une sculpture ?  expliquez pourquoi.

POUR TOUTES LES CLASSES DE 4E : SÉQUENCE 6, ARTS PLASTIQUES 2018-2019

Bande dessinée

Consigne : Un personnage dans un lieu sombre entend un bruit sourd / étrange … Que se passe-t-il ?

Réalisez une planche de bande dessiné.

Vous devrez écrire le scenario avant de commencer à dessiner.

Contraintes :

– Dessin

– N&B + une couleur significative

– 7 a 9 cases dont au moins 5 changement de cadrages/plans.

– les bulles et les cartouches de texte sont interdits.

-les onomatopée et idéogrammes sont autorisés.

Compétence technique: Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.

Compétence Théorique: Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.

Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective.

Vocabulaire:

Une planche : page entière de B.D., composée de plusieurs bandes.

Une bande : (aussi appelée un “strip”) succession horizontale de plusieurs images.

Une vignette : (aussi appelée une case) image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.

Une bulle : (aussi appelée un phylactère) forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages reproduites au style direct.

Un cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires.

Dans les bulles :

Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.

4e s1 001

Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.

4e s1 002

La typographie : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition…

Le lettrage : réalisation des textes et dialogues d’une bande dessinée. Ce travail est parfois assuré par un spécialiste, le lettreur.

Plans: Ce sont les différentes façons de présenter le sujet, vu à des distances divers (plan d’ensemble, gros plan…) selon l’effet recherché. Les plans utilisés ci-dessous sont aussi ceux utilisés au cinéma -(il en existe encore d’autres).

  • Le Très gros plan : Plan qui met en valeur un élément extrêmement précis. Par exemple: un oeil, un doigt, un canon de revolver, un bouton…
4e s1 003

Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 92

  • Le Gros plan : Il isole une partiedu décor ou du personnage par exemple: un bras, une main, un visage…
4e s1 004

W.Vance et J.Van Hamme, XIII – Le Dossier Jason Fly – Tome 6, Éditions Dargaud – 2010, page 47

  • Le Plan rapproché (plan buste) : Le personnage est cadré à hauteur de la poitrine.
4e s1 005

Moebius, Arzak – L’Arpenteur – 2010, Editions Glénat, page 9

  • Le Plan américain : Le personnage est coupé au-dessus des genoux, il est donc cadré à mi-cuisse.
4e s1 006

Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 4 – Mort ou Vif, Editions Dargaud – 1994, Page 101

  • Le Plan moyen (plan-pied) : Le ou les personnages sont entiers.
4e s1 007

Enki Bilal, Croquis pour les décors et les costumes de OPA Mia. Opéra de Denis Levaillant. Mis en scène par André Engel (Avignon, 1990), In : Nouvel Etat des Stocks, Editions Casterman – 2006

  • Le Plan de demi-ensemble : Le ou les personnages prennent le pas sur le décor mais celui-ci reste très présent.
4e s1 008

Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 58

  • Le Plan Général ou Plan d’ensemble : Le personnage ou l’élément principal est situé dans le décor, mais c’est ce dernier qui est important.
4e s1 009

Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 1 – Le Démon des Caraïbes, Éditions Dargaud – 1992, Page 28

Angles de vue :
Les angles de vue : différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène d’une bande dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une scène.

  • La plongée : vue de dessus ; elle situe les personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet représenté.
4e s1 010

Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003

  • La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.
4e s1 011

Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003.

Procédés d’enchaînement des vignettes :

  • Une scène : suite d’images se présentant dans le même décor.
  • Une séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.
  • Le lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.
  • Le zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.
  • L’ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l’action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important pour accentuer un suspense).
  • Le flash-back : “retour en arrière”. On l’utilise en général pour figurer ou représenter le souvenir d’un personnage, ou pour raconter une action s’étant déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.
4e s1 012

B. Peeters, F. Schuiten, Les Cités obscures T. 3, La Tour, 1987 ed.Casterman

4e s1 013

Hugo Pratt, Corto Maltese “Les Ethiopiques”.

Questions: Comment avez vous fait pour que nous comprenions votre histoire?

Expliquez quels plans et cadrages vous avez utilisé et pourquoi.

Pour les classes de 5e : Séquence 6, Arts Plastiques, 2018/2019

Carte au Trésor

L’île au trésor Par Robert Louis Stevenson (1883)

VI – Les papiers du capitaine

Le papier avait été scellé en divers endroits avec un dé en guise de cachet ; le dé même, qui sait, trouvé par moi dans la poche du capitaine. Le docteur brisa avec précaution les sceaux de l’enveloppe, et il s’en échappa la carte d’une île, où figuraient latitude et longitude, profondeurs, noms des montagnes, baies et passes, bref, tous les détails nécessaires à un navigateur pour trouver sur ses côtes un mouillage sûr. D’environ neuf milles de long sur cinq de large, et figurant à peu près un lourd dragon dressé, elle offrait deux havres bien abrités, et, vers son centre, un mont dénommé la Longue-vue. Il y avait quelques annotations d’une date postérieure, en particulier trois croix à l’encre rouge, dont deux sur la partie nord de l’île, et une au sud-ouest, plus, à côté de cette dernière, de la même encre rouge et d’une petite écriture soignée sans nul rapport avec les caractères hésitants du capitaine, ces mots : « Ici le principal du trésor. »

A votre tours vous découvrez dans un vieux coffre de pirate la carte d’une île au trésor !

Consigne : Imaginez et dessinez cette vielle carte, elle devra être annotée et comporter une légende et une échelle que vous imaginerez afin de pouvoir retrouver le trésor.

Contraintes/ Techniques : Attention vous devrez réaliser une Vieille Carte !!

– Technique et support libre

– Format 24 x 32 maximum

Notions abordées : La création, la matérialité, le statut, la signification des images : appréhension et compréhension de la diversité des images ; propriétés plastiques, différences d’intention entre expression artistique et communication visuelle.

Compétence technique : Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique .

Compétence Théorique : Exploiter des informations et de la documentation, pour servir un projet de création.

Compétence culturelle : Expliciter la pratique individuelle ou collective. Interroger et situer des oeuvres et démarches artistiques du point de vue de l’auteur et de celui du spectateur.

Vocabulaire : Cartographie, rose des vents, vieillissement, parchemin, imitation, original, fac-similé.

La cartographie : c’est la réalisation et l’étude des cartes géographiques.

s6 001 5e

Carte Cassini n° 2 de Beauvais (Oise) : détail vers Creil, Senlis et Chantilly. 1756

Une rose des vents : c’est une figure indiquant les points cardinaux : nord, sud, est, ouest et les orientations intermédiaires,

s6 002 5e Jean-Baptiste Dutertre, Isle de la Martinique // située a 14 degrez 30 minutes de latitude septentrionnale. 1654

Un parchemin : c’est une peau d’animal, généralement de mouton, parfois de chèvre ou de veau, qui est préparée spécialement pour servir de support à l’écriture.

Vieillissement : action plastique visant à modifier, transformer, vieillir un objet ou le support afin de réaliser une œuvre.

s6 003 5e

Tom Friedman, 1992, chaise d’école en bois.

Imitation : Fait de prendre pour modèle le style, la manière, d’œuvres existantes.

Original : création qui a été réalisé en premier, œuvre unique.

Fac-similé : Reproduction exacte (conforme à l’original mais parfois à une autre échelle) d’un document écrit, d’un dessin, d’un tableau,

Questions : Comment avez vous fait pour donner l’impression que votre carte est une vielle carte ?

Quel point de vue et quelles informations nous donnent elle ?

Pour toutes les classes de 6e : Séquence 6, arts plastiques, 2018-2019

Expérimentation Peinture.

Consigne 1 : représentez les empruntes de pas d’un monstre ou le monstre avec de la peinture.

Contraintes 1 : peinture sans eau, utilisation des éponges ou chiffons comme outils

½ format

durée 10 à 15 minutes

Consigne 2 : représentez à nouveau les empruntes de pas d’un monstre ou le monstre avec de la peinture.

Contraintes 2 : utilisation des éponges ou chiffons comme outils

½ format

durée 10 à 15 minutes, mais attention, la peinture devra contenir beaucoup d’eau.

Notions abordées : la découverte des relations entre sensation colorée et qualités physiques de la matière colorée.

Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

Vocabulaire: Matières, texture, relief, lavis, nuances, dégradé.

Texture : aspect de la peinture en creux et en bosses formant des reliefs grâce à l’épaisseur de la matière du medium.

s6 001 6e

Simon Hantaï , Mariale m.c 3, 1962. Huile sur toile, 223cm x 213cm

Un Lavis : c’est une technique consistant à n’utiliser qu’une seule couleur qui sera diluée pour obtenir différentes intensités de couleurs.

Des nuances : se sont les intensités plus ou moins forte que l’on peut donner à une couleur.

Un Dégradé de couleur : c’est la réalisation de nuances progressives allant du plus foncé au plus clair.

s6 002 6e

Joseph Mallord William Turner, Rheinfels sur le Rhin, 1844

Pour toutes les classes de 6e : Séquence 6, Arts Plastiques, 2018-2019

Construction en papier « stable »

Consigne : Réalisez un dinosaures en papier de manière à se qu’il tienne debout tout seul sur la table.

Contraintes :

– en 3 dimensions

– tenir debout tout seul

– medium : papier blanc + scotch

Compétence technique : Donner forme à son imaginaire en explorant divers domaines (pliage, photographie…)

Compétence Théorique : Adapter son projet en fonction des contraintes de réalisation.

Compétence culturelle : Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

Vocabulaire : Sculpture, taille, modelage, assemblage, 3 dimensions, 3D, volume, pliage, stabilité.

Sculpture : Forme en volume, en relief.

Taille : Retirer de la matière.

Modelage : Ajouter de la matière.

Assemblage : Ajouter plusieurs éléments différents ensemble.

Volume : c’est la place que quelque chose prend dans l’espace (longueur, largeur et épaisseur).

3 dimensions : l’objet appartient au monde réel (on peut le toucher).

3D: l’objet n’existe que dans un univers virtuel ( on ne peut pas le toucher)

Origami : pliage en papier.5 S5 001

Peter CALLESEN, Distant Wish, 2006

Stabilité : tenir en équilibre.

5 S5 002

Alexander CALDER, The Big Ear, 1943, tôles, boulons et peinture.

Question : Comment as tu réussi à créer un volume stable à partir d’une feuille de papier?

Pour toutes les classes de 3e : séquence 6

Maquette papier

Consigne :

Réalisez en groupe de 2 la maquette papier d’une construction.

Technique :

– feuille raisin asymétrique (couper sur la diagonale) + scotch.

Contrainte :

– être la plus haute possible.

– Être « stable » et tenir debout tout seul.

– dont un des éléments devra tenir en partie dans le vide.

– la surface au sol devra faire au minimum 15 cm de côté

Notions abordées: La présence matérielle de l’œuvre dans l’espace: le rapport d’échelle. l’Architecture.

Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.

Compétence Théorique. Concevoir, réaliser, donner à voir des projets artistiques, individuels ou collectifs.

Compétence culturelle. Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.

Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.

 

Vocabulaire : sculpture, assemblage, volume, 3 dimensions, 3D, stabilité, port-à-faux, architecture.

Sculpture : Forme en volume, en relief.

Assemblage : Ajouter plusieurs éléments différents ensemble.

Volume : c’est la place que quelque chose prend dans l’espace (longueur, largeur et épaisseur).

3 dimensions : l’objet appartient au monde réel (on peut le toucher).

3D: l’objet n’existe que dans un univers virtuel ( on ne peut pas le toucher).

Stabilité : tenir en équilibre.

Architecture : c’est une pratique artistique, permettant de réaliser des constructions ayant une fonction et qui sont conçues pour un usage quotidien.

5 T2 S5 001

City Hall de Londres, 2002, Norman Foster.

5 T2 S5 003

Maison sur la cascade, Pennsylvanie, États-Unis, 1936-1939 (1935), Frank Lloyd Wright.

5 T2 S5 002

Tours Duo, Paris, en cours de construction, Jean Nouvel.

Question : Comment avez vous réussi à rendre une maquette stable malgré la hauteur et le ou les porte-à-faux ?

Votre construction peut elle être considéré comme une architecture ou une sculpture ?  expliquez pourquoi.