Archives de catégorie : Arts Plastiques

Pour toutes les classes de 6e4 et 6e6 : Projet pomme, Arts Plastiques

Projet pomme (en lien avec les cours de sciences et d’histoire-géographie)

Consigne : Représente la pomme de deux façons différentes :

– Une représentation réaliste : son apparence ;

– Une représentation expressive : son goût et sa texture grâce aux couleurs et au choix du support.

Contraintes :

medium : crayon de couleur puis peinture

– format : A5

Compétence technique. Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelles.

Compétence culturelle. Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

Vocabulaire : Représentation, réalisme, expressif, nuance, touche, texture.

Représentation : Montrer en image quelque chose venant de la réalité (une chose, un sentiment, etc).

Réalisme : Donner l’impression que c’est réel.

6e projet 001Tjalf SPARNAAY (artiste hyperréaliste), Fruitsalad, 2005, 60 x 60 cm.

Expressif : représenter des sensations par la couleur ou le motif (exemple : le rouge peut représenter la colère, la chaleur ou la terreur ; les ondulations donnent l’impression d’étourdissements, de cauchemar…).

6e projet 002Edvard MUNCH (artiste de l’expressionnisme allemand), Le Cri, 1893, 91 x 73,5 cm.

Nuance : la même couleur, mais déclinée avec des tons différents.

6e projet 003Touche : la manière dont le peintre applique sa peinture sur la toile.

6e projet 004Claude MONET (artiste impressionniste), Nymphéas, 1922, 200 x 213 cm.

Texture : la matière (douce, lisse, rugueuse…).

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Paul CÉZANNE, 1879 – 1880, Pommes et biscuits

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La Chambre d’écoute’, René Magritte, 1952

Question : Quelle est la différence entre ton dessin réaliste et ton dessin expressif ?

Ouverture du club art!

logo art
Ouvert à tous les niveaux.

Il aura lieu le jeudi de 12h30 à 13h30.

Afin de choisir les participants, nous aimerions que vous réalisiez un dessin (personnage, paysage, objet…), technique libre ( y compris photo et image 3D originale).

Au dos, vous indiquerez vos nom, prénom et classe, ainsi que vos motivations : Pourquoi vous rejoignez le club? Et qu’est ce que vous aimeriez faire dans ce club?

A rendre pour le 15 septembre, aux professeurs d’arts plastiques ou dans leurs casiers.

La première séance de club aura lieu le 22 septembre 2017.

Nous vous proposerons d’y pratiquer dessin, peinture, photographie, infographie, sculpture, participation à des concours, et travail sur des projets personnels que vous pouvez amener au club.

Pour toutes les classes de 5e : Séquence 1, Arts Plastiques

Silhouettes en couleurs – primaires/ complémentaires

Consigne : Réalisez 2 silhouettes d’animaux identiques.

Le centre de la première sera remplis par un aplat d’une couleur primaire et l’extérieure par sa couleur complémentaire.

 Contraintes :

– Peinture

– Inverser la couleur primaire et complémentaire sur le deuxième format

– Format A5 x 2

 

Compétence technique :  Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.

Compétence Théorique : S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.

Compétence culturelle  : Expliciter la pratique individuelle ou collective,

 

Vocabulaire : couleurs primaire, secondaire, complémentaire, aplats, silhouette.

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Les couleurs primaires : JAUNE – ROUGE – BLEU.

Les couleurs secondaires : ORANGE (jaune + rouge) – VIOLET (bleu + rouge) – VERT (bleu + jaune).

Les couleurs complémentaires :

Le VIOLET est la couleur complémentaire du JAUNE.

Le VERT est la couleur complémentaire du ROUGE.

Le ORANGE est la couleur complémentaire du BLEU.

Un aplat : c’est une couleur appliquée de façon uniforme (sans nuance, ni dégradé).

Silhouette : Contours, formes extérieurs sans les détails.

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Andy WARHOL, Marilyn Monroe, 1967, 91,5 x 91,5 cm chacune, collection particulière.

Question : Comment avez-vous fait pour mettre en valeur vos silhouettes ?

 

Pour toutes les classes de 3e : Séquence 1, Arts Plastiques

Dessin d’observation

Consigne : Représentez le plus fidèlement possible votre tabouret.

Contraintes :

– medium : crayon

– format A4

Compétence technique : Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.

Compétence Théorique : Représenter le monde environnant en explorant divers domaines (dessin).

Compétence culturelle : Expliciter la pratique individuelle ou collective.

Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.

 

Vocabulaire : Point de vue, ombre propre, ombre porté, trames, dessin d’observation.

Ombre propre : Celle qui est sur l’objet.

Ombre portée : C’est l’ombre de l’objet sur le sol ou le mur.

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Trames : lignes, hachures, points permettant de représenter les ombres.

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Dessin d’observation : dessiner à partir d’un sujet réel.

Point de vue : Le point de vue c’est l’endroit d’où on observe. Il existe différents points de vues, le point de vue frontal (de face), point de vue en plongée (on regarde du haut vers le bas), point de vue aérien (comme en avion), et le point de vue en contre plongée (on regarde du bas vers le haut).

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Edgar DEGAS, Ballet, pastel, vers 1876 – 1877.

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Edgar DEGAS, Danseuses vertes, pastel et gouache, vers 1877-1879.

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Edgar DEGAS, Trois danseuses, huile sur toile, 1873.

 

Question : En quoi le point de vue influence-t-il la manière de dessiner ?

Pour toutes les classes de 4e : Séquence 1, Arts Plastiques

Bande dessinée

Consigne : Un personnage dans un lieu sombre entend un bruit sourd / étrange … Que se passe-t-il ?

Réalisez une planche de bande dessiné.

Vous devrez écrire le scenario avant de commencer à dessiner.

Contraintes :

– Dessin

– N&B + une couleur significative

– 7 a 9 cases dont au moins 5 changement de cadrages/plans.

– les bulles et les cartouches de texte sont interdits.

-les onomatopée et idéogrammes sont autorisés.

Compétence technique: Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.

Compétence Théorique: Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.

Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective.

Vocabulaire:

Une planche : page entière de B.D., composée de plusieurs bandes.

Une bande : (aussi appelée un “strip”) succession horizontale de plusieurs images.

Une vignette : (aussi appelée une case) image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.

Une bulle : (aussi appelée un phylactère) forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages reproduites au style direct.

Un cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires.

Dans les bulles :

Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.

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Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.

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La typographie : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition…

Le lettrage : réalisation des textes et dialogues d’une bande dessinée. Ce travail est parfois assuré par un spécialiste, le lettreur.

Plans: Ce sont les différentes façons de présenter le sujet, vu à des distances divers (plan d’ensemble, gros plan…) selon l’effet recherché. Les plans utilisés ci-dessous sont aussi ceux utilisés au cinéma -(il en existe encore d’autres).

  • Le Très gros plan : Plan qui met en valeur un élément extrêmement précis. Par exemple: un oeil, un doigt, un canon de revolver, un bouton…

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Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 92

  • Le Gros plan : Il isole une partiedu décor ou du personnage par exemple: un bras, une main, un visage…

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W.Vance et J.Van Hamme, XIII – Le Dossier Jason Fly – Tome 6, Éditions Dargaud – 2010, page 47

  • Le Plan rapproché (plan buste) : Le personnage est cadré à hauteur de la poitrine.

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Moebius, Arzak – L’Arpenteur – 2010, Editions Glénat, page 9

  • Le Plan américain : Le personnage est coupé au-dessus des genoux, il est donc cadré à mi-cuisse.

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Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 4 – Mort ou Vif, Editions Dargaud – 1994, Page 101

  • Le Plan moyen (plan-pied) : Le ou les personnages sont entiers.

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Enki Bilal, Croquis pour les décors et les costumes de OPA Mia. Opéra de Denis Levaillant. Mis en scène par André Engel (Avignon, 1990), In : Nouvel Etat des Stocks, Editions Casterman – 2006

  • Le Plan de demi-ensemble : Le ou les personnages prennent le pas sur le décor mais celui-ci reste très présent.

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Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 58

  • Le Plan Général ou Plan d’ensemble : Le personnage ou l’élément principal est situé dans le décor, mais c’est ce dernier qui est important.

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Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 1 – Le Démon des Caraïbes, Éditions Dargaud – 1992, Page 28

Angles de vue :
Les angles de vue : différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène d’une bande dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une scène.

  • La plongée : vue de dessus ; elle situe les personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet représenté.

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Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003

  • La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.

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Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003.

Procédés d’enchaînement des vignettes :

  • Une scène : suite d’images se présentant dans le même décor.
  • Une séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.
  • Le lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.
  • Le zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.
  • L’ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l’action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important pour accentuer un suspense).
  • Le flash-back : “retour en arrière”. On l’utilise en général pour figurer ou représenter le souvenir d’un personnage, ou pour raconter une action s’étant déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.

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B. Peeters, F. Schuiten, Les Cités obscures T. 3, La Tour, 1987 ed.Casterman

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Hugo Pratt, Corto Maltese “Les Ethiopiques”.

Questions: Comment avez vous fait pour que nous comprenions votre histoire?

Expliquez quels plans et cadrages vous avez utilisé et pourquoi.