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POUR TOUTES LES CLASSES DE 3E : SÉQUENCE 3 ARTS PLASTIQUES 2024/2025

Clair obscur

Consigne : Réalisez une série de quatre photos différentes mettant en scène le clair obscur.

  • Technique : photographie à l’aide de votre téléphone, projecteurs.

Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

(L’élève a-t-il composé sa photographie en prenant en compte l’éclairage pour mettre en évidence un clair obscur?)

Compétence théorique : Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève est-il capable de concevoir une série de photographie mettant en scène la lumière en respectant la contrainte du clair obscur?)

Compétence culturelle : Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent, imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions artistiques ou une interprétation d’œuvre.

(L’élèves peut-il décrire les choix qu’il a effectué pour réaliser sa production : (contraste, lumière, low key, high key…)? Peut-il expliquer en quoi son travail permet il de mettre en scène le clair obscur sous forme de série (composition, cadrage, point de vue, low key, high hey, champ/hors champ) ? Peut il établir le lien entre son travail et une référence culturelle?

Vocabulaires : Contraste, high-key et low-key en photographie, composition, champ/hors champ, cadrage, point de vue.

Contraste : Le contraste est la différence de couleur, de forme ou de matière qui permet de distinguer les éléments les uns des autres.

Edward Steichen, Balzac, The Open Sky, 1911.

Le high-key et le low-key sont deux techniques utilisées en photographie qui permettent d’obtenir des rendus différents : Le premier repose sur une dominante des tons clairs grâce à une surexposition, tandis que le second repose sur une dominante des tons foncés par une sous-exposition.

Ray Metzker, Philadelphia, 1963,tirage argentique.

Composition : La composition est la façon dont sont organisés les éléments visuels (ligne, forme, couleur, ton, texture) dans une production. Une bonne composition contribue à créer de l’harmonie et de l’équilibre. Elle guide le regard du spectateur à travers l’œuvre et transmet un message ou une signification. Elle sert à capter l’attention du spectateur.

Gustave Le Gray et Auguste Mestral, Galerie du cloître de Moissac, 1851 .
Lee Friedlander, Self-Portrait, Route 9w, New-York, 1969.

Champ/ Hors champ : 

Le Champ désigne l’espace contenu dans les limites d’un cadre. Lorsque l’on se trouve dans le champ d’un appareil photographique, c’est que l’on se trouve dans l’espace qui pourrait être photographié.

Le Hors-Champ désigne tout ce qui n’est pas visible dans le champ mais existe photographiée. Du coup, le hors-champ désigne également ce procédé cinématographique qui consiste à suggérer par des indices (ombres, personnages qui regardent, etc.) quelque chose ou quelqu’un qu’on ne photographie pas.

Cadrage: Le cadrage en photographie est la manière dont vous allez placer les éléments dans le cadre de votre photo. La façon de cadrer une scène donne une direction au regard du spectateur, créant une impression et racontant une histoire. Un bon cadrage met en valeur les éléments clés et élimine les distractions.

Vivian Maier, New York, 1953.

Point de vue : Le point de vue est l’endroit à partir duquel on observe la scène (point de vue frontal, en plongée, en contre plongée, aérien). Le point de vue peu totalement changer le message d’une photographie. Un point de vue inattendu peut donner plus d’impact ou provoquer de la surprise chez le spectateur.

Questions :

  • Que deviez vous réaliser ?
  • Quelles stratégies avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
  • Comment montrez vous le clair obscur ?
  • A quelles références vues en cours votre production peut-elle se rapprocher ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 3E : SÉQUENCE 2 ARTS PLASTIQUES 2024/2025

Architecture vivante.

Consigne :

Imaginez une architecture donnant l’impression d’être vivante.

Format A4.

Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.

(L’élève a-t-il réussi à représenter une architecture donnant l’impression d’être vivante? (formes, effets de texture, technique utilisée, etc ).

Compétence Théorique. Concevoir, réaliser, donner à voir des projets artistiques, individuels ou collectifs.

(L’élève a-t-il pris en compte les particularités d’un bâtiment (fonctions, usages) ? ).

Compétence culturelle.Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.

Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.

(L’élève peut-il expliquer les choix qu’il a effectué pour son architecture : (volume, position de la structure, enveloppe, ouvertures, transparences, plein et vides)? Peut il expliquer en quoi sa production permet elle de reconnaitre un bâtiment (fonction, formes, accès, ouvertures)? Peut il établir un lien entre sa production et une des références architecturales vue en cours?

Vocabulaire : Architecture, structure, échelle, in situ, sculpture.

Échelle : la taille d’un élément par rapport à un autre.

In situ : une installation créée pour et par rapport un lieu.

Structure : l’ossature d’un bâtiment.

Antoni Gaudi, Parc Güell, 1900-1914.
Franck Lord Wright, Maison sur la cascade, 1939.
Jorn Utzon, Opéra de Sydney, 1957-1973.

Architecture : c’est une pratique artistique, permettant de réaliser des constructions ayant une fonction et qui sont conçues pour un usage quotidien.

Sculpture : C’est une œuvre en 3 dimensions , dans laquelle on ne peut pas habiter et qui n’a pas de fonction.

Questions :

  • Que deviez vous réaliser ?
  • Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
  • Comment montrez-vous qu’il s’agit d’un bâtiment ? Qu’est ce qui nous donne l’impression que votre architecture est vivante ?
  • A quelles références vues en cours votre production peut-elle se rapprocher ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 3E : SÉQUENCE 1 ARTS PLASTIQUES 2024/2025

De plus en plus vite…

Consigne :

En minimum trois images, montrez en crescendo un mouvement sollicitant tout le corps de plus en plus vite.

Format A4.

Photographie de la danseuse Loïe Fuller, Danse serpentine, 1902.

Compétence technique: Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.

(L’élève a t-il réussi a représenter le mouvement ? L’élève a t-il exploité le format de la feuille, le cadrage et le point de vue ?).

Compétence Théorique: Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève a-t-il trouvé des stratégies pour donner l’effet de vitesse ? (flou, évocation, déformation, estompe, graphisme etc).

Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective,

Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : cadrage, action, point de vue, plans. Peut-il expliquer comment il a mis en valeur la notion de vitesse dans sa production?

L’élève peut-il expliquer ce qui montre, dans sa production, qu’il a réalisé une suite séquentielle (éléments significatifs des personnages, décors, plans, cadrages, points de vue).

Vocabulaire: cadrage, plans, estompe, flou bougé, flou cinétique, suite séquentielle.

Cadrage : c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).

Point de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).

Estompe : étaler la matière pour adoucir certains traits ou créer des ombres.

Flou bougé : est produit par le mouvement de l’objectif pendant le temps d’exposition.

Flou cinétique : est produit par le mouvement du sujet photographié.

Suite Séquentielle: ensemble d’images fixe ou animées qui se suivent et montrent un mouvement, une action.

Giacomo Balla, Dynamisme du chien en laisse, 1912
Masashi Kishimoto, Naruto.

Questions :

  • Que deviez vous réaliser ?
  • Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
  • Comment avez-vous montré la vitesse du mouvement dans vos productions de façon crescendo?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 4E : SÉQUENCE 3, ARTS PLASTIQUES 2024-2025

Autoportrait Animal

Consigne :

Décalquez « intelligemment » votre portrait et transformez le afin qu’il soit fusionné avec un animal.

Contraintes :

technique sèche , entièrement à la couleur

– Réalisme imposé

– Format A4

Notion abordée :  L’autoportrait, la ressemblance, l’hybridation. Permettre aux élèves de s’interroger sur la représentation et la transformation de sa propre image, sur les éléments graphiques permettant de se reconnaitre.

Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.

(L’élève a-t-il réussi à transformer sa propre image en intégrant les caractéristique physique d’un animal tout en restant reconnaissable: déformation des parties du visage afin de les adapter, fond, forme, couleurs, textures, nuances ?)

Compétence Théorique. Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève a-t-il pris en compte les particularités de sa propre image et des parties caractéristiques de celle d’un animal afin de les fusionner : formes du visage, des yeux, position des oreilles, chevelure, etc? A-t-il réussi à mètre en valeur les principales caractéristiques de son visage afin qu’il reste reconnaissable: coupe de cheveux, couleurs des yeux, lunettes, vêtements…?)

Compétence culturelle. Expliciter la pratique individuelle ou collective. Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix de l’animal et transformation effectuée sur son visage, médiums utilisés et avec quelles intentions (mise en valeur, contraste, texture) intégration d’un fond (figuratif, symbolique ou abstrait)? L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser son autoportrait hybride et de nous faire comprendre en quel animal il a choisi de se transformer?)

Vocabulaire : portrait, autoportrait, hybridation.

Autoportrait : Se représenter soi-même mais pas uniquement physiquement.

Portrait : Représenter de façon ressemblante une personne avec sa tenue et ses expressions caractéristiques.

Hybridation : Mélange de deux choses différentes.

Charles Le Brun, Trois têtes d’homme en relation avec le lion, pierre noire, plume et encre noire, lavis gris et gouache blanche, vers 1668- 1678.
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Daniel Lee, Manimals,12 Chinese Zodiac, 76×60 cm, 1993.
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Flora Borsi, Animeyed, 2016

Questions: 

  • Que deviez vous réaliser ?
  • Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
  • Comment avez vous fait pour fusionner votre autoportrait et l’animal que vous avez choisi ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 4E : SÉQUENCE 2 ARTS PLASTIQUES 2024/2025

STORYBOARD 

Consigne : A partir de l’élément sonore diffusé en classe imaginez une histoire fantastique / horrifique qui éveillerait la curiosité.

Écrivez le scenario, puis élaborez le storyboard de votre histoire.

(Attention un storyboard est toujours dessiné, avec une image par page).

Contraintes :

  • format paysage A4
  • 5 cases minimum
  • les onomatopée et idéogrammes sont autorisés.
  • les bulles et les cartouches de textes sont interdits.

Compétence technique: Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.

(L’élève a-t-il réussi à utiliser les codes du storyboard en utilisant diverses plans et cadrages afin de dynamiser son histoire?).

Compétence Théorique: Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.

(L’élève a-t-il compris ce qu’était un storyboard? A-t-il identifié les moments clés de son histoire? Situation initiale, élément déclencheur, péripétie, dénouement, situation finale).

Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors)? Peut-il expliquer ces choix dans l’enchainement des images pour réaliser une suite séquentielle compréhensible?)

Vocabulaires: Story board, vignette, bulle, cartouche, onomatopée, idéogramme, typographie, lettrage, plans

Storyboard : Un storyboard s’accompagne toujours d’un script ou d’un scénario, qui permet de décrire plus en profondeur l’action et le sujet d’un projet. Il apporte des détails et permet d’aller plus loin dans la description d’une scène et de ce qui la compose, en ajoutant des commentaires, des annotations, des intentions d’émotions, des effets, etc.

Une vignette : (aussi appelée une case) image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.

Une bulle : (aussi appelée un phylactère) forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages reproduites au style direct.

Un cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires.

Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.

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Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.

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La typographie : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition…

Le lettrage : réalisation des textes et dialogues d’une bande dessinée. Ce travail est parfois assuré par un spécialiste, le lettreur.

Plans: Ce sont les différentes façons de présenter le sujet, vu à des distances divers (plan d’ensemble, gros plan…) selon l’effet recherché. Les plans utilisés ci-dessous sont aussi ceux utilisés au cinéma -(il en existe encore d’autres).

  • Le Très gros plan : Plan qui met en valeur un élément extrêmement précis. Par exemple: un œil, un doigt, un canon de revolver, un bouton…
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Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 92

Le Gros plan : Il isole une partie du décor ou du personnage par exemple: un bras, une main, un visage…

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W.Vance et J.Van Hamme, XIII – Le Dossier Jason Fly – Tome 6, Éditions Dargaud – 2010, page 47

Le Plan rapproché (plan buste) : Le personnage est cadré à hauteur de la poitrine.

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Moebius, Arzak – L’Arpenteur – 2010, Editions Glénat, page 9

Le Plan américain : Le personnage est coupé au-dessus des genoux, il est donc cadré à mi-cuisse.

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Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 4 – Mort ou Vif, Editions Dargaud – 1994, Page 101

Le Plan moyen (plan-pied) : Le ou les personnages sont entiers.

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Enki Bilal, Croquis pour les décors et les costumes de OPA Mia. Opéra de Denis Levaillant. Mis en scène par André Engel (Avignon, 1990), In : Nouvel Etat des Stocks, Editions Casterman – 2006

Le Plan de demi-ensemble : Le ou les personnages prennent le pas sur le décor mais celui-ci reste très présent.

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Enki Bilal, Animal’Z, Editions Casterman – 2009, page 58

Le Plan Général ou Plan d’ensemble : Le personnage ou l’élément principal est situé dans le décor, mais c’est ce dernier qui est important.

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Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 1 – Le Démon des Caraïbes, Éditions Dargaud – 1992, Page 28

Les angles de vue : différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène d’une bande dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une scène.

  • La plongée : vue de dessus ; elle situe les personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet représenté.
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Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003

La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.

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Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003.

Procédés d’enchaînement des vignettes :

  • Une scène : suite d’images se présentant dans le même décor.
  • Une séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.
  • Le lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.
  • Le zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.
  • L’ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l’action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important pour accentuer un suspense).
  • Le flash-back : “retour en arrière”. On l’utilise en général pour figurer ou représenter le souvenir d’un personnage, ou pour raconter une action s’étant déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.
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B. Peeters, F. Schuiten, Les Cités obscures T. 3, La Tour, 1987 ed.Casterman
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Hugo Pratt, Corto Maltese “Les Ethiopiques”.

Questions: 

  • Que deviez vous réaliser ?
  • Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
  • Expliquez quels plans et cadrages vous avez utilisé et pourquoi.
  • Comment avez vous fait pour que nous comprenions votre histoire?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 4E : SÉQUENCE 1 ARTS PLASTIQUES 2024/2025

Un Graffiti engagé

Après avoir tirer au hasard un adjectif, réalisez un graffiti en lien avec celui-ci et une émotion (colère, tristesse, peur, joie…) permettant de transmettre un message qui vous parait important.

Il devra être réalisé de manière à ce qu’on puisse comprendre le sens et l’adjectif tiré au hasard sans avoir besoin de le lire (Motif, illustration, typographie).

Contraintes :

– Dessin

– Format 24×32

– techniques sèche

– Noir et couleurs

Compétence technique. Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.

(L’élève est-il capable d’utiliser la composition, les couleurs et le graphisme dans l’objectif de transmettre un message ou une émotion? Est-il capable de transmettre visuellement un message engagé ?).

Compétence Théorique. S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.

(L’élève est-il capable d’utiliser une émotion afin de transmettre un message dans un graffiti engagé? Est-il capable de trouver des symboles, des formes, des couleurs afin de retranscrire le sens d’un mot ?).

Compétence culturelle : Établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.

(L’élève est-il capable d’expliquer sa démarche et de justifier ses choix en relation avec l’adjectif tirer au hasard, l’émotion et le message qu’il a choisi ? Est-il capable d’expliquer en quoi son graffiti peut être considéré comme une œuvre engagée? ).

Vocabulaire : Graffiti, tag, street art, fresque, composition, typographie, In situ, art engagé.

Graffiti C’est une inscription, représentant généralement un personnage, un motif et/ou un mot, en plein milieu de l’espace urbain. Il est réalisé comme signe de reconnaissance d’un individu ou d’un groupe, mais aussi comme une expérience artistique ‘esthétique’. Par extension, on nomme « graffiti » une œuvre qui reprend les mêmes codes artistiques, même si elle est réalisée sur un autre support.

Tag: C’est une signature réaliser dans l’espace urbain.

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Vision, 2009, ille de France

Street art : Il s’agit de toutes formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publiques et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la céramique, etc.

Carole b. Street art, Butte aux Cailles, avec le Colors Festival Paris, pochoir et paper art . Joséphine Baker, Thomas Sankara et Simone Veil : “un trio timbré et engagé !”

Fresque : elle désigne une technique bien particulière de peinture murale. Cependant, dans le langage courant, le terme a pris le sens plus large de peinture murale en général, sans tenir compte de la technique utilisée.

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Shepard Fairey / OBEY Giant, fresque XXL (40 m de haut) à Paris dans le 13 ème arrondissement, au coin de la rue Jeanne d’Arc et du boulevard Vincent Auriol, 2012.

Composition : Organisation réfléchie des éléments les un avec les autres et par rapport au support. Elle est basée sur des LIGNES DE FORCE (ou lignes directrices). Ce sont les directions principales que suivent les éléments principaux (formes ergométriques, figures, couleurs).

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Jacques Louis David, Le serment des Horaces, 1784.

La typographie : elle désigne les différents procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des formes en relief, ainsi que l’art et la manière d’utiliser les différents types de caractères dans un but esthétique et pratique.

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In situ : une installation créée pour et par rapport un lieu.

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KAWAMATA Tadashi, Under The Water, Paris, Galerie Kamel Mennour, 2011.

Art engagé : S’engager, c’est revendiquer, affirmer ses idées et inciter les autres à les adopter. Dans un contexte historique précis, l’artiste décide de mettre son art au service d’une cause. Ce peut être militant, contestataire ou satirique. L’artiste vise à révéler la réalité en témoignant ou dénonçant. Il peut transmettre un message d’espoir, convaincre les hommes d’adhérer à une cause, défendre des valeurs, faire réagir et/ou agir le spectateur. Il peut aussi mettre en garde contre l’oubli, rendre hommage. Pour atteindre ces objectifs, l’artiste engagé doit toucher la sensibilité du spectateur, l’émouvoir, l’indigner. Il doit toucher l’esprit du spectateur, le faire réfléchir, l’amener à une prise de conscience.

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Banksy mur près de Bethléem – juillet 2005
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Banksy, Windows on West Bank – – Palestine (West Bank) 2005

L’art de Banksy est un mélange d’ironie, d’irrévérence, d’humour, manifeste pour la liberté et la justice, contre la guerre et tous les fléaux engendrés par l’homme. L’artiste perce le mur séparant les deux territoires ( Palestine et Israël) en offrant des paysages de paix au regard.

Questions : 

  • Que deviez vous réaliser ?
  • Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
  • comment avez vous fait pour nous faire comprendre l’adjectif et l’émotion choisies?
  • En quoi ton tag peut il être considéré comme une œuvre engagée?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 5E : SÉQUENCE 3, ARTS PLASTIQUES, ANNÉE 2024-2025

Histoire en deux cases.

Consigne : Après avoir tiré au hasard une « créature » et une action,  imaginez en deux vignettes et sans dialogue une interaction entre au minimum un personnage et la « créature ».

– medium : dessin noir et blanc à l’encre

– format : 24×32 (pour 2 cases)

Contraintes :

– Attention vous devrez montrer que les deux images se suivent

– Sans texte, cartouche et onomatopées autorisées

Notion abordée : Mettre l’élève en situation de représenter par le dessin en utilisant uniquement le travail à l’encre. Amener l’élève à construire une narration, une suite séquentielle, à partir de plusieurs images.

Compétence technique.  Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques en fonction de leurs effets dans une intention artistique.

(L’élève a-t-il réussit à représenter et faire comprendre une interaction entre la créature et le ou les personnages uniquement par le dessin? A-t-il réussit à mettre en valeur l’action et les personnages en utilisant que le noir et blanc : fond, plans, texture, épaisseur de trait.)

Compétence théorique. Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

(L’élève a-t-il réussi à représenter une suite séquentielle (images qui se suivent montrant un mouvement ou une action), une narration, en tenant compte du sens de lecture et en s’assurant de la compréhension de son histoire?)

Compétence culturelle. Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : cadrage, action, point de vue, plans? Peut-il expliquer se qu’il a mis en valeur dans son dessin et comment?)

(L’élève peut-il expliquer ce qui permet, dans sa production, de faire comprendre qu’il a représenté une suite séquentielle (éléments significatifs des personnages, décors, plans, cadrages, points de vue)?)

Vocabulaire : vignette, cadrage, point de vue, cartouche, mise en scène, onomatopée, idéogramme,suite séquentielle.

Vignettes : Image délimitée par un cadre et qui compose une bande dessinée.

Cadrage : c’est ce que tu décide de montrer à l’intérieur de ton image (Gros plan, plan rapproché, plan américain, plan d’ensemble, etc).

Claude Gellée, L’Embarquement de la reine de Saba, 1648

Point de vue : il dépend de l’endroit où tu observes la scène (point de vue frontale : de face ; point de vue en plongée : de haut ; point de vue en contre plongée : de bas ; point de vue aérien : comme en avion).

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François Schuiten – Les Cités Obscures “La Théorie du grain de sable” vol. 2 – Editions Casterman, 2008

Cartouche : Encadré rectangulaire comportant une description ou un commentaire.

Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.

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Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.

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Mise en scène : ensemble que forme le décor, les tenues des personnages, leur attitude, etc. (exemple : le théâtre).

Marie Bashkirtseff, Le Meeting, 1859-1884, huile sur toile, 170 x 190cm.

Suite Séquentielle: ensemble d’images fixes ou animées qui se suivent et montrent un mouvement, une action.

François Schuiten, planche n°26, La théorie du grain de sable

Questions : 

  • Que deviez vous réaliser ?
  • Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
  • Quels éléments permettent de comprendre que vos personnages interagissent ?
  • Comment avez-vous fait pour que la case 2 soit la suite de la case 1 ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 5E : SÉQUENCE 2, ARTS PLASTIQUES, ANNÉE 2024-2025

Chimères

Consigne :

En utilisant les documents proposés et le dessin, imaginez une chimère et son environnement.

Contraintes : Elle devra comporter plusieurs parties de corps d’animaux différents et être complétée par du dessin. Elle devra être intégrée à un environnement dans lequel elle pourrait vivre.

  • Dessin et collages obligatoire
  • Feuille A3
  • Techniques sèches

Notion abordée : L’utilisation de techniques mixtes (collages, dessins) afin d’obtenir une image hybride. Permettre aux élève de s’interroger sur l’emploi de divers matériaux et techniques pour produire une production artistiques.

Compétence technique. Explorer l’ensemble des champs de la pratique plastique et leurs hybridations.

(Comment l’élève a-t-il exploité les documents proposés et les a complété par du dessin, pour aboutir à sa production? (choix, composition, organisation, cohérence).

Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.

(Comment l’élève s’est-il organisé dans son travail, pris en compte les documents : choix des parties d’animaux et/ou adaptation de ceux-ci à un dessin? L’élève a-t-il surmonté les difficultés qu’il a rencontré dans la production d’un travail hybride?).

Compétence culturelle. Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix, collages, parties dessinées) et expliquer quels liens fait-il entre sa créature et l’environnement qu’il a représenté (parties d’animaux choisi, alimentation, animaux de pays chaux ou froid,etc).

Vocabulaire : chimère, collage, hybridation, fusion, fragment.

Chimère : Monstre fabuleux, de formes diverses, constitué de plusieurs parties d’animaux différentes.

Collage : technique de création artistique qui consiste à assembler par le collage des éléments séparés, de toutes natures : extraits de journaux avec texte et photos, papier peint, documents, objets divers.

Jacques Prévert – Tableau de famille, collages, première partie du 20e siècle.

Hybridation : croisement ou mélange d’éléments différents.

Max ErnstUne semaine de bonté – collages, 1934.

Fusion : mélange de plusieurs éléments différents de manière à ce qu’ils ne forment plus qu’un.

Fragments : Morceau d’une chose brisée ou déchirée, (les fragments d’une image).

Joan FONTCUBERTA, Fauna, 1985-1989, installation (photographies, textes, cartographies, schémas, vitrines et vidéos).
André breton, Jacqueline lamba, Yves tanguy, Jannette Tanguy, Cadavre exquis, 1938.
Max Ernst, L’Ange du foyer, 1937, huile sur toile, 114 x 146 cm.

Questions :

  • Que deviez vous réaliser ?
  • Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
  • Comment avez vous fait pour réaliser une chimère en mélangeant dessin et collage ?
  • Quel est le lien entre la chimère et son environnement ?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 4, ARTS PLASTIQUES, 2024/2025

Monochrome.

Consigne: Réalisez une  vue d’un fond marin.

Contraintes :

– medium : que de la peinture bleu et de l’eau

– il faudra une net différence entre l’eau et le plancher océanique.

– format blanc 24×32

Notions abordées : La découverte des relations entre sensation colorée et qualités physiques de la matière colorée.

Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

(Comment l’élève a-t-il utilisé le medium (la peinture bleu) afin de représenter un paysage sous marin: utilisation de différentes techniques (lavis, dégradés, textures et reliefs), utilisation des outils (pinceaux de tailles différentes, éponges) suivant les effets recherchés ?)

Compétence Théorique : Représenter le monde environnant ou donner forme à son imaginaire en explorant divers domaines.

(Comment l’élève a t’il réussi à représenter un paysage sous marin en tenant compte des particularités de cet environnement (absence de ciel, animaux et créatures sous marine…) et en n’utilisant que de la peinture bleu? A-t-il pris en compte les possibilités du médium (peinture) pour obtenir différentes nuances et organiser son travail (utilisation des plans pour suggérer la profondeur, ajout de détails en utilisant une peinture plus ou moins opaque) ? )

Compétence culturelle :Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.

(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production (choix des techniques, textures, lavis, dégradé, peinture avec ou sans eau, organisation de sont travail par étapes, organisation des plans)? L’élève peut-il expliquer en quoi ces choix lui ont permis de réaliser une production représentant un paysage sous marin ?)

Vocabulaire: Matière, texture, relief, lavis, nuance, dégradé, monochrome, paysage.

Texture : aspect de la peinture en creux et en bosses formant des reliefs grâce à l’épaisseur de la matière du medium.

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Jackson POLLOCK : Rythme d’automne (numéro 30) 1950, peinture émail sur toile, 266,7 x 526,8 cm, Métropolitan Museum, New York.

Un Lavis : c’est une technique consistant à n’utiliser qu’une seule couleur qui sera diluée pour obtenir différentes intensités de couleur.

Des nuances : se sont les intensités plus ou moins fortes que l’on peut donner à une couleur.

Un Dégradé de couleur : c’est la réalisation de nuances progressives allant du plus foncé au plus clair.

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Joseph Mallord William TurnerDogana et Santa Maria della Salute, Venise, 1843.
Isabel Bishop, Le cireur de chaussures, 1932, huile sur toile, 42 x 50cm.

Monochrome: signifie « qui est d’une seule couleur». En effet, le mot vient du grec : mono qui signifie « seul », et chroma, la couleur. Il s’oppose au terme polychrome ou (en couleurs) : «qui est de plusieurs couleurs ».

Irina Naji, Sans titre, 2015, acrylique sur toile.
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Pierre Soulages peintures 222×628 1985

Un paysage: c’est une portion de la nature ou d’une ville, représentée ou observée dans la majorité des cas à l’horizontale par un observateur ; il implique donc un point de vue.

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Alexandre Hollan, ” Le Chêne dansant”, près de Gignac, 2015 Acrylique, H.57 x L.76 cm Collection particulière.

Questions:

  • Que deviez vous réaliser ?
  • Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre peinture ?
  • Comment avez vous fait pour montrer la différence entre l’eau et le plancher océanique?

POUR TOUTES LES CLASSES DE 6E : SÉQUENCE 3, ARTS PLASTIQUES, 2024/2025

Expérimentation Peinture.

Consigne 1 : Représentez les empreintes de pas d’un monstre ou le monstre avec de la peinture.

Contraintes 1 : peinture sans eau, utilisation des éponges ou chiffons comme outils.

½ format

durée 10 à 15 minutes

Consigne 2 : Représentez à nouveau les empreintes de pas d’un monstre ou le monstre avec de la peinture.

Contraintes 2 : utilisation des éponges ou chiffons comme outils.

½ format

 durée 10 à 15 minutes, mais attention, la peinture devra contenir beaucoup d’eau.

Notions abordées : La découverte des relations entre sensation colorée et qualités physiques de la matière colorée.

Compétence technique : Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.

(Comment l’élève a-t-il utilisé le medium et les outils (la peinture et les éponges) pour réaliser, dans le premier travail des textures et reliefs, et dans le second travail des nuances et des lavis? L’élève a t’il compris les différentes possibilités de l’utilisation de la peinture suivant l’ajout plus ou moins important d’eau?)

Vocabulaire: Matière, texture, relief, lavis, nuance, dégradé.

Texture : aspect de la peinture en creux et en bosses formant des reliefs grâce à l’épaisseur de la matière du medium.

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Simon Hantaï , Mariale m.c 3, 1962. Huile sur toile, 223cm x 213cm.

Un lavis : c’est une technique consistant à n’utiliser qu’une seule couleur qui sera diluée pour obtenir différentes intensités de couleurs.

Des nuances : se sont les intensités plus ou moins fortes que l’on peut donner à une couleur.

Un dégradé de couleur : c’est la réalisation de nuances progressives allant du plus foncé au plus clair.

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Joseph Mallord William Turner, Rheinfels sur le Rhin, 1844.