Consigne : Représentez l’émotion de votre choix seulement à partir de formes abstraites (colère, peur, joie…).
Technique : papiers de couleurs, collage.
Contraintes :
– Recouvrir au maximum la feuille
– dessin interdit !
Compétence technique. Rechercher une expression personnelle en s’éloignant des stéréotype.
Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelle.
Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
Collage : technique de création artistique qui consiste à assembler par le collage des éléments séparés, de toutes natures : extraits de journaux avec texte et photos, papier peint, documents, objets divers.
Émotion : La tristesse, la peur, la joie, la colère, la surprise, le dégoût…
Abstraction : L’art abstrait ne représente pas le monde visible. On crée une œuvre grâce à de la matière, des lignes, la couleurs. C’est le contraire de l’art figuratif.
Composition : Action d’assembler et de disposer des éléments dans un même espace.
Giacomo Balla, La guerre, 1916. Robert Delaunay, Rythme, Joie de vivre, huile sur toile, 1930.
Question : Comment avez-vous montrez une émotion (couleurs, formes, composition)?
Compétence technique. Choisir, organiser et mobiliser des gestes, des outils et des matériaux en fonction des effets qu’ils produisent.
Compétence Théorique. Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficultés éventuelles.
Compétence culturelle.Décrire et interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique ses productions plastiques, celles de ses pairs et des œuvres d’art étudiées en classe.
Vocabulaire : Contraste, nuance, estomper, ombre et lumière
Contraste: Opposition entre le claire et le foncé, qui permet de les mettre en valeur.
Man Ray, Baiser en négatif, 1935
Estomper : étaler la matière pour adoucir certains traits ou créer des ombres.
Franck Miller, couverture de Sin city Le Caravage, La vocation de saint Mathieu, 1600
Nuance : une même couleur dégradé du plus clair au plus foncé.
Question : Comment as tu réussi à représenter la lumière dans ton dessin ?
Consigne : En ouvrant la porte qui vous a été distribué, vous découvrez un paysage fantastiques de votre pays imaginaire où les lignes droites n’existent pas…
Contraintes :
– Découpage/ Collage de papiers colorés
– Ne plus laisser apparaître le blanc du support
– Format A3
Les compétences évaluées :
Compétence technique : Explorer l’ensemble des champs de la pratique plastique et leurs hybridations.
Compétence théorique : S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.
Compétence culturelle : Expliciter sa pratique individuelle.
Vocabulaire : organisation en plan, composition
Organisation en plans : L’organisation d’une image en plusieurs plans qui se superposent (premier plan, second plan, arrière plan…).
Ando Hiroshige, Le Pin de lune dans le lac avec la pagode de Benten, série des 100 vues d’Edo, 1857, dimensions non indiquées.
Composition : Organisation réfléchie des éléments les uns avec les autres et par rapport au support.
Références :
Le cri, de Edward Munch, 1893, 91 x 73 cm, peinture sur carton
La tristesse du roi, Henri Matisse, 1952, 2,92 x 3, 86 m, papiers gouache collés
La nuit étoilée, Vincent Van Gogh, 1889, 73 x 92 cm, huile sur toile
Question : Comment avez vous faits pour créer l’impression de profondeur dans votre paysage ?
Consigne : Un personnage dans un lieu sombre entend un bruit sourd / étrange … Que se passe-t-il ?
Racontez dans une planche de BD un événement de votre vie qui vous a surpris, ou inventez le.
Vous
êtes le personnage principal, vous pouvez vous représenter dans le
style que vous voulez (cartoon, manga, comics, géométrique…) mais
on doit vous reconnaître (vêtements, accessoires, coupe de cheveux,
signes distinctifs).
Vous devrez écrire le scenario avant de commencer à dessiner.
Contraintes :
– Dessin
– N&B + une couleur significative
– 7 a 9 cases dont au moins 5 changement de cadrages/plans.
– les bulles et les cartouches de texte sont interdits.
-les onomatopée et idéogrammes sont autorisés.
Compétence technique: Prendre en compte les conditions de la
réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant
attention aux modalités de sa présentation.
Compétence Théorique: Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.
Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective.
Vocabulaire:
Une planche : page entière de B.D., composée de plusieurs bandes.
Une bande : (aussi appelée un “strip”) succession horizontale de plusieurs images.
Une vignette : (aussi appelée une case) image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.
Une bulle : (aussi appelée un phylactère) forme variable qui, dans
une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages
reproduites au style direct.
Un cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs
et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également
commentaires.
Dans les bulles :
Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.
Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.
La typographie : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition…
Le lettrage : réalisation des textes et dialogues d’une bande
dessinée. Ce travail est parfois assuré par un spécialiste, le lettreur.
Plans: Ce sont les différentes façons de présenter
le sujet, vu à des distances divers (plan d’ensemble, gros plan…) selon
l’effet recherché. Les plans utilisés ci-dessous sont aussi ceux
utilisés au cinéma -(il en existe encore d’autres).
Le Très gros plan : Plan qui met en valeur un élément
extrêmement précis. Par exemple: un oeil, un doigt, un canon de
revolver, un bouton…
Le Plan américain : Le personnage est coupé au-dessus des genoux, il est donc cadré à mi-cuisse.
Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 4 – Mort ou Vif, Editions Dargaud – 1994, Page 101
Le Plan moyen (plan-pied) : Le ou les personnages sont entiers.
Enki Bilal, Croquis pour les décors et les costumes de OPA Mia. Opéra
de Denis Levaillant. Mis en scène par André Engel (Avignon, 1990), In :
Nouvel Etat des Stocks, Editions Casterman – 2006
Le Plan de demi-ensemble : Le ou les personnages prennent le pas sur le décor mais celui-ci reste très présent.
Le Plan Général ou Plan d’ensemble : Le personnage ou l’élément
principal est situé dans le décor, mais c’est ce dernier qui est
important.
Charlier et Hubinon, Barbe-Rouge – Tome 1 – Le Démon des Caraïbes, Éditions Dargaud – 1992, Page 28
Angles de vue : Les angles de vue : différents
points de vue sous lesquels se présente chaque scène d’une bande
dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du
lecteur ; ils contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à
l’interprétation d’une scène.
La plongée : vue de dessus ; elle situe les personnages dans
l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur
environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant
un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet
représenté.
Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003
La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.
Charlie Adlard (dessinateur), Robert Kirkman (scénariste), The Walking Dead, Publication depuis 2003.
Procédés d’enchaînement des vignettes :
Une scène : suite d’images se présentant dans le même décor.
Une séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.
Le lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.
Le zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.
L’ellipse
: temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de
sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de
l’action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important
pour accentuer un suspense).
Le flash-back : “retour en
arrière”. On l’utilise en général pour figurer ou représenter le
souvenir d’un personnage, ou pour raconter une action s’étant déroulée
avant la scène que nous sommes en train de lire.
B. Peeters, F. Schuiten, Les Cités obscures T. 3, La Tour, 1987 ed.Casterman
Hugo Pratt, Corto Maltese “Les Ethiopiques”.
Questions: Comment avez vous fait pour que nous comprenions votre histoire?
Expliquez quels plans et cadrages vous avez utilisé et pourquoi.