STORYBOARD
Consigne : A partir de l’élément sonore diffusé en classe imaginez une histoire fantastique / horrifique qui éveillerait la curiosité.
Écrivez le scenario, puis élaborez le storyboard de votre histoire.
(Attention un storyboard est toujours dessiné, avec une image par page).
Contraintes :
- format paysage A4
- 5 cases minimum
- les onomatopée et idéogrammes sont autorisés.
- les bulles et les cartouches de textes sont interdits.
Compétence technique: Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.
(L’élève a-t-il réussi à utiliser les codes du storyboard en utilisant diverses plans et cadrages afin de dynamiser son histoire?).
Compétence Théorique: Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.
(L’élève a-t-il compris ce qu’était un storyboard? A-t-il identifié les moments clés de son histoire? Situation initiale, élément déclencheur, péripétie, dénouement, situation finale).
Compétence culturelle: Expliciter la pratique individuelle ou collective.
(L’élève peut-il décrire les actions plastiques qu’il a effectué pour réaliser sa production : choix du point de vue, cadrages, plans, techniques utilisées pour représenter la profondeur, cohérence d’échelle entre le/les personnages et le décors)? Peut-il expliquer ces choix dans l’enchainement des images pour réaliser une suite séquentielle compréhensible?)
Vocabulaires: Story board, vignette, bulle, cartouche, onomatopée, idéogramme, typographie, lettrage, plans
Storyboard : Un storyboard s’accompagne toujours d’un script ou d’un scénario, qui permet de décrire plus en profondeur l’action et le sujet d’un projet. Il apporte des détails et permet d’aller plus loin dans la description d’une scène et de ce qui la compose, en ajoutant des commentaires, des annotations, des intentions d’émotions, des effets, etc.
Une vignette : (aussi appelée une case) image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.
Une bulle : (aussi appelée un phylactère) forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages reproduites au style direct.
Un cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires.
Une onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.
Un idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment.
La typographie : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition…
Le lettrage : réalisation des textes et dialogues d’une bande dessinée. Ce travail est parfois assuré par un spécialiste, le lettreur.
Plans: Ce sont les différentes façons de présenter le sujet, vu à des distances divers (plan d’ensemble, gros plan…) selon l’effet recherché. Les plans utilisés ci-dessous sont aussi ceux utilisés au cinéma -(il en existe encore d’autres).
- Le Très gros plan : Plan qui met en valeur un élément extrêmement précis. Par exemple: un œil, un doigt, un canon de revolver, un bouton…
Le Gros plan : Il isole une partie du décor ou du personnage par exemple: un bras, une main, un visage…
Le Plan rapproché (plan buste) : Le personnage est cadré à hauteur de la poitrine.
Le Plan américain : Le personnage est coupé au-dessus des genoux, il est donc cadré à mi-cuisse.
Le Plan moyen (plan-pied) : Le ou les personnages sont entiers.
Le Plan de demi-ensemble : Le ou les personnages prennent le pas sur le décor mais celui-ci reste très présent.
Le Plan Général ou Plan d’ensemble : Le personnage ou l’élément principal est situé dans le décor, mais c’est ce dernier qui est important.
Les angles de vue : différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène d’une bande dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une scène.
- La plongée : vue de dessus ; elle situe les personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet représenté.
La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.
Procédés d’enchaînement des vignettes :
- Une scène : suite d’images se présentant dans le même décor.
- Une séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.
- Le lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.
- Le zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.
- L’ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l’action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important pour accentuer un suspense).
- Le flash-back : “retour en arrière”. On l’utilise en général pour figurer ou représenter le souvenir d’un personnage, ou pour raconter une action s’étant déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.
Questions:
- Que deviez vous réaliser ?
- Quelles techniques, outils et mediums avez-vous utilisé pour réaliser votre production ?
- Expliquez quels plans et cadrages vous avez utilisé et pourquoi.
- Comment avez vous fait pour que nous comprenions votre histoire?