Nouveaux articles pour Canard Havez

Le 19 mars 2019

Par HABDECHE Souhayla, JOAO KUMBANA Léticia & TRAORE Aminata

Ce Vendredi 15 mars à Christchurch (Nouvelle-Zélande), un suprémaciste blanc australien a commis un attentat contre deux mosquées, retansmettant son forfait en direct sur facebook.

Deux mosquées de la ville de Christchurch ont subi une attaque ce vendredi 15 mars à l’heure de la prière. Le bilan est de 50 morts plus des dizaines de blessées. L’auteur de l’attentat se nomme Brenton Tarrant. C’est un suprémaciste australien de 28 ans. Les autorités affirment qu’il n’avait pas de problèmes mentaux et qu’il savait ce qu’il faisait. L’extrémiste australien a filmé le carnage et l’a diffusé en live sur Facebook et Twitter pendant 17 minutes avant que son compte soit supprimé. Un jeune homme âgé de 18 ans a aussi été inculpé car il a partagé la vidéo sur les réseaux.

Le terroriste a déclaré vouloir se défendre seul lors de son procès et il ne souhaite pas prendre d’avocat. Il a été inculpé au terme d’une brève audience au tribunal de Christchurch samedi 16 mars. Une photo prise à ce moment-là le montre faisant le signe de mains des suprémacistes blancs en joignant le pouce et l’index pour signifier les mots « White Power ».

A ce jour, 39 personnes sont toujours hospitalisées dont un petit garçon de 2 ans et une fillette de 4 ans.<br>

Lundi 17 mars, la police antiterroriste australienne a perquisitionné deux habitations en rapport avec l’attentat. Ces logements se trouvent dans l’Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud, dans les villes de Sandy Beach et Lawrence près de Grafton, lieu ou Brenton Tarrant a grandi. Il a cependant énormément voyagé à l’étranger durant ces dix dernières années.

Le ministre australien , Peter Dutton, a affirmé que l’extrémiste n’avait passé que 45 jours en Australie au cours des trois dernières années.

Source : AFP, lemonde.fr, lefigaro.fr, france24

Par TRAORE Aminata

Lundi 18 mars 2019, la police néerlandaise a arrêté en fin d’après-midi Gökmen Tanis, un homme d’origine turque soupçonné d’avoir tué 3 personnes et d’en avoir blessé 5 autres lors d’une fusillade dans un tramway à Utrecht (Pays-Bas).

Ce lundi, un homme d’origine turque âgé de 37 ans est soupçonné d’être l’auteur d’une fusillade dans un tramway qui a causé 3 morts et 5 blessés. Cet homme est connu des services de police pour une affaire de viol et de tentative de meurtre ainsi que pour de nombreuses affaires de vol et de vandalisme.

La fusillade a démarré aux alentours de 10h45, tout près de la place du 24 Octobre. La police avait diffusé la photo du suspect dans l’après-midi sur Twitter. L’image issu d’une caméra de vidéosurveillance montre un homme vêtu d’un blouson bleu dans le tramway. Le père du suspect, Mehmet Tanis, a déclaré : «S’il l’a fait, il faut qu’il soit puni » selon l’agence de presse turque DHA.

Des témoins affirment que le tueur prenait une femme pour cible spécifiquement, sans que l’on sache exactement pourquoi. La police évoque des problèmes familiaux ou relationnels.

Source : AFP, lemonde.fr, lefigaro.fr

Par BELLOUACHI Ayssem, KHALDI Amina, MASAIDI Emeraude et MPONGO Blessing

EDITO : Depuis octobre 2018, des manifestations de gilets jaunes se déroulent presque tous les samedis. Ils en ont eu assez des taxes et des augmentations sur l’essence et voudraient une augmentation du SMIC, ce qui a été refusé au début par le gouvernement. Ces manifestations ont connu des violences, aussi bien de la part des forces de l’ordre que des manifestants, ainsi que des dégradations. Mais il ne faut pas confondre les gilets jaunes qui sont pacifiques et les casseurs qui se dissimulent dans le cortège pour commettre des dégradations et des vols notamment en pillant des boutiques de luxe des Champs-Elysées.

Ceci n’est d’ailleurs pas sans rappeler les événements de mai 1968 et les dégâts causés par des étudiants et manifestants.

Depuis le début du bras de fer entre l’État et les gilets jaunes, le gouvernement n’a pas su répondre au mouvement de façon satisfaisante, ce qui est dommage. Les black blocs qui viennent pour affrotner la police ternissent de plus en plus l’image des manifestants. On peut se demander si les mesures radicales prises par le gouvernement hier suite aux débordements de la manifestation de samedi 16 mars permettront de renouer le dialogue ou au contraire de le rompre.

Par MOHAMMAD Ikhlas, OUTOUIA Jawad et SAHLI Mehdi

Après l’humiliante élimination du PSG en ligue des champions, les parisiens jouaient le classico et ils devaient absolument relever la tête. Misson réussie car ils ont battu l’Olympique de Marseille, 3-1.

Très satisfait, l’entraîneur du PSG a déclaré que son équipe avait eu une réaction de champion après la déroute en ligue des champions. Coté parisien, les buteurs sont Mbappé et Angel Di Maria qui a inscrit un doublé. Coté Marseillais, Germain a sauvé l’honneur. Les ultras du PSG (qui étaient très énervés après le fiasco face à Manchester) ont fait grève pendant 30 minutes…

Après le match, l’entraineur de l’OM était en conférence de presse. Il a expliqué que son équipe a été très bonne tactiquement en première mi-temps et même s’il regrette leur manque de concentration en seconde mi-temps, il dit ne rien regretter. L’entraineur de l’Olympique de Marseille a aussi dit que son équipe avait vécu la même chose la saison dernière, que c’est un épisode qui se répète, malheureusement.

Source : AFP et l’équipe 21

Par Leticia JOAO KUMBANA et Blessing MPONGO NGAMUNIANGA

PORTRAIT : Mme Foubet est l’assistante sociale au collège Gabriel Havez depuis 2013. Elle a bien voulu nous à accorder quelque minutes de son temps.

Jeune femme à la silhouette fine, aux tenues pimpantes et aux cheveux roux aussi flamboyants qu’ils sont courts, mme Foubet a le sourire facile et les yeux rieurs derrière ses lunettes carrées. Cela fait seize ans que mme Foubet travaille comme assistante sociale. Son métier consiste selon elle avant tout à aider les personnes en difficulté, qu’ils soient des adultes ou des enfants.

Dans son travail, mme Foubet est confrontée à toutes sortes de difficultés. Pour beaucoup de gens, leurs problèmes sont avant tout des problèmes d’argent.<br>Mais le plus important pour mme Foubet, c’est qu’elle ne travaille pas seule. « J’aime travailler avec les gens, ça me motive » dit-elle. Les interventions les plus difficiles qu’elle a eu à mener consistaient à « aider des enfants qui étaient barttus par leurs parents » nous dit-elle. « Ils ne voulaient pas de mon aide ».

Aider les gens n’est pas toujours facile, loin de là. Les adolescents sont des personnes souvent fragiles. « C’est déjà arrivé qu’un élève parte en furie de mon bureau » dit encore mme Foubet.<br>Infatigable, mme Foubet travaille sans relâche et elle est appréciée de tous au collège.

Par BOSKUZ Mickaël, ERDAG Saban, KURU Kerim et M’PASSI Noé

Trois militaires sont morts au Burkina Faso à cause d’un engin explosif ce dimanche 17 Mars à Kompienga dans l’est du pays. Et la veille, le samedi 16 mars, deux autres soldats ont également été tués.

Le samedi 16 Mars 2019, un militaire et un gendarme sont morts car leur véhicule appartenant au CGA (Groupement central des armées) a sauté sur un engin artisanal explosif (une mine), les tuant sur le coup. Puis le lendemain, le dimanche 17 Mars, 3 militaires se sont faits tués à Kompienga dans l’est du pays de la meme manière.

Ces militaires ont été pris pour cibles parce qu’ils menaient une opération de sécurisation dans le pays. Cette opération baptisée « Otapuanu » consiste à neutraliser les terroristes qui sévissent dans les campagnes et à neutraliser leurs cachettes. Le terrorisme est un fléau au Burkina Faso. Les forces de l’ordre ont beaucoup de mal à remplir leur mission malgré la mort d’une trentaine de terroristes depuis le début de l’année.

L’état d’urgence est actif dans 14 des 45 provinces du pays. Cela donne des pouvoirs supplémentaires aux forces de l’ordre mais cela les rend paradoxalement de plus en plus vulnérables aux attaques car les soldats sont obligés de s’exposer pour atteindre leurs objectifs et ils ne peuvent plus circuler parmi la population sans que tout le monde sache qu’ils sont en opération.

Source : AFP et jeuneafrique.com

Par BARRE Tiffany & CISSOKHO Fatoumata</h3>

On a retrouvé vendredi 15 mars une baleine échouée sur une plage des Philippines. Malgré tous les effrots des habitants, l’animal est finalement mort samedi matin. On a retrouvé plus de 40 kgs de déchets plastiques dans son estomac.

Vendredi 15 mars, sur la plage de Mabini aux Philippines, une baleine de presque 5 mètres de long s’est échouée. Les gens ont essayé de l’aider à repartir mais elle n’arrivait plus à nager, elle était trop faible. Elle est morte samedi. On a découvert qu’elle avait 40 kilos de plastique dans le ventre. Ce serait tout ce plastique qui l’aurait empoisonné, nos déchets. Nous sommes donc directement responsables, en consommant et en polluant sans faire attention. Aux Philippines, la loi interdit de jeter des sacs plastiques mais les gens le font quand même. Résultat, la baleine échouée vendredi en avait plein le ventre.

Ce n’est pas la première fois qu’une baleine meurt à cause de nos déchets. C’est déjà arrivé plusieurs fois ces deux dernières années. On a retrouvé des baleines mortes en Thaïlande et en Indonésie, mais aussi en Espagne et en Norvège. Et on se souvient que le 24 mars 2018, c’était plus de 100 baleines qui s’étaient échouées sur une page australienne. Quand elles échappent à la pollution, les baleines meurent à cause des sonars et du bruit sous-marin lié à l’exploitation pétrolière.

Et il ne faut pas oublier que d’autres animaux marins comme les tortues meurent également par centaines à cause de la pollution chaque année.

Source : AFP, franceinfo, 20mn

Par BELHADJ Nafissa & NAAMAR Yasmine

Dimanche 17 mars à Béziers, une mère a été mise en examen après avoir appelé les pompiers pour leur signaler la mort d’un bébé de trois mois.

La mère est soupçonnée d’avoir battu ses deux jumeaux. L’un est mort et l’autre présentait plusieurs traces de coup, ainsi que des morsures et des fractures. Elle et mis en examen pour violence sur mineur. La mère affirme qu’elle n’y est pour rien. Si les soupçons à son encontre se vérifient, elle risque une peine de réclusion criminelle de 20 ans minimum. Elle pourrait même être condamnée à perpétuité. Cette dame a aussi un fils aîné âgé de 2 ans mais on ne sait pas si lui aussi a été victime de sévices.

Rappelons qu’en France, plus de 14% des personnes disent avoir été victimes de violences physiques, sexuelles et psychologiques durant leur enfance (sondage Harris-L’Enfant Bleu 2014). Et rappelons aussi que malheureusement, deux enfants décèdent chaque jour, victimes de maltraitances ( INSERM 2010).

<br>Source: AFP, leparisien.fr